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EAN : 9781517641764
148 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (03/10/2015)
3/5   1 notes
Résumé :
Patrice Dumas nous entraîne, au fil de 17 nouvelles captivantes, à la découverte de personnages attachants et d’aventures au dénouement souvent inattendu. Son style vif fait merveille pour camper le décor et donner vie aux acteurs de chaque histoire. Ne vous fiez pas aux premières lignes de ses récits... Ce que vous croyez ne va pas toujours arriver !
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Les ruines de Glenmoor" de Patrice Dumas est un recueil de 17 nouvelles publié aux éditions CREATESPACE INDEPENDENT PUBLISHING PLATFORM. Pour plus d'informations sur l'auteur et ses autres oeuvres, n'hésitez pas à consulter le site de l'auteur => http://www.patricedumas.com/
Dans cette chronique, point de résumé sur le contenu pour éviter de spolier ! 👅
Les nouvelles s'étendent à chaque fois sur deux à trois pages. L'auteur nous balade au gré de ses histoires dans différents époques et endroits. La lecture se fait lentement afin d'intégrer tous les éléments de l'histoire. L'auteur prend à chaque fois la peine de bien planter le décor. le style est assez classique.
Il n'y a pas de fil rouge entre les différentes nouvelles. Les thématiques sont de fait très diverses : du fantastique, de la fiction s'intégrant dans des faits historiques, la mort, des mystères, etc.
L'auteur peut se targuer d'être particulièrement doué pour les rebondissements à la fin de ses nouvelles. J'ai quelques fois été surprise à mon plus grand plaisir par des chutes empreintes d'originalité.
Dans certains récits, on verse dans l'éducation permanente - tout en restant dans la fiction-. Il s'agit de réinterprétations de l'auteur sur des faits ou des éléments historiques. Comme par exemple, la nouvelle "La Fleur blanche" où est présentée tout à la fin une peinture (Au salon de la rue des Moulins) De Toulouse-Lautrec. L'histoire a comme cadre un cabaret bien connu à Paris où le peintre avait ses habitudes.
Je suis donc très satisfaite de ce recueil. J'ai préféré certaines nouvelles à d'autres. Mes préférées sont: "Le seigneur du château", "Le chef d'oeuvre de Maitre Osato" et "Jack".
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La diligence allait bon train et commença peu après midi à gravir les contreforts du col si redouté. Les robustes chevaux peinaient, mais ils s’acquittaient de leur tâche avec une belle ardeur, encouragés par les ordres du postillon. Las, le lourd coche avait à peine franchi les premiers tournants que le ciel se couvrit brusquement. Les discussions, jusque-là animées, prirent un autre tour, et les voyageurs scrutèrent les épais nuages de grisaille qui plombaient soudain la lumière du jour. Les premiers flocons virevoltèrent, d’abord épars, puis tombèrent assez nombreux pour blanchir la route. Le cocher, qui espérait atteindre le col avant la nuit, persévéra, mais bientôt la neige tomba dru. La couche ouateuse épaississant, les fers des chevaux ripèrent sur leurs prises et l’allure ralentit. Comble de malheur, de changeantes rafales entraînèrent les flocons dans un ballet d’incessants tourbillons qui aveuglèrent le conducteur : la burle, ce terrible vent du nord, s’abattait sur eux. Le givre couvrit les arbres, la neige emplit le fossé, et le précipice que la route côtoyait ressemblait à un océan houleux aux crêtes d’écume malmenées par la bise glaciale.
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Bien que l’heure ne fût point si tardive, le postillon avait dû allumer une lanterne pour sonder le crépuscule naissant. En dépit de ses mains et de ses pieds gelés, il marcha encore pendant plus d’une heure, mais il sentait l’épuisement de ses bêtes à leur souffle caverneux et allait abdiquer, quand il crut apercevoir une lueur.
Il interpella le cocher :
« Tu ne vois pas une lumière ?
— C’est impossible, nous sommes encore bien trop loin du sommet.
— Pourtant, j’ai eu l’impression..., là-bas, vers la droite.
— Soit, avançons encore un peu. »
Il exhorta :
«Hue! Hue!Courage!»
Et malgré sa fatigue et celle de l’attelage, ils continuèrent.
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