Les sommets de plus de 8 000 mètres encore vierges faisaient l’objet de toutes les convoitises. Chaque État voulait le sien. Les Français furent les premiers avec l’Annapurna, il y eut ensuite les Anglais avec l’Everest, puis les Italiens, les Autrichiens, les Japonais, les Suisses. On ne voulait pas être en reste, pas une nation comme la nôtre. Des 8000, il n’y en a que quatorze. Il n’y avait pas de temps à perdre.