Bande annonce du roman "Les Quatre Grâces".
L'amitié féminine existe : la preuve par quatre !
Contrairement aux Trois Grâces de la mythologie, les héroïnes de ce feel-good book sont quatre. Pendant 10 ans, Emma, Rudy, Lee et Isabel se réunissent une fois par semaine, dans un groupe de discussion, le Club des Grâces. À elles quatre, elles s'épaulent, se conseillent, se cachent des secrets aussi parfois... Jusqu'au jour où un événement auquel elles n'étaient pas préparées survient...
Un livre plein d'émotion et d'humour, une vraie leçon de vie. Des portraits de femmes qui sont, à elles quatre, toutes les femmes... et les meilleures amies dont on rêve toutes !
+ Lire la suite
Les femmes sont très douées pour se bercer d'illusions. Elles gobent toutes les histoires qu'elles se racontent.
Les enfants ont des dons, des défauts, des bizarreries, des tendances, des aspetcs d'eux-mêmes qui n'ont rien à voir avec leurs parents. C'est un soulagement, non ? Au moins, on n'a pas à assumer tous leurs échecs.
Certaines choses sont incontournables. Il faut simplement les affronter.
Ce fut ainsi avec Jess, mais bien plus encore. Entre nous, tout était multiplié, exacerbé, comme dans une galerie des glaces, avec notre reflet dans le présent et des centaines de reflets de nous dans le passé. Nous étions dans le présent, et nous avions aussi tout ce qui s'était passé entre nous auparavant. La plus extraordinaire des combinaisons. C'était à la fois exactement pareil et complètement différent. Nous avions raison tous les deux. (p 370)
En fait, trois qualités me font craquer, chez un homme. Outre la timidité et l'intelligence, j'ai du mal à l'admettre, il y a la beauté physique. Je sais, je suis superficielle et je déteste ça. Parfois je sors délibérément avec des moches pour ne pas être taxée de frivolité.
Trois évènements se sont produits en même temps: l'ami de Simon s'est assis à côté de moi, Emma est revenue avec deux boissons, l'air contrarié et j'ai croisé le regard de Curtis.
On peut en penser ce qu'on veut, le meilleur comme le pire – moi-même, je suis tiraillée entre les deux. Quoi qu'il en soit, je crois que ma culpabilité d'être vivante et en bonne santé quatre mois après la mort de mon mari a dépassé les limites de la normalité. Ruth et ma mère affirment qu'il est temps pour moi de me ressaisir, de redémarrer, de trouver un vrai travail, de continuer ma vie. Sont-elles sans cœur pour autant ? Certes, je suis dans un sale état, je ne suis utile à personnes, pourtant ma fille a plus que jamais besoin de moi...
Je me demande ce que je fais de mal. Quel est mon défaut impardonnable ? Toute mère jure ne vouloir que le bonheur de ses enfants, mais dans mon cas, c’est la vérité. J’aime ma fille plus que toute autre personne au monde, plus encore que ma petite-fille. Hélas, elle me repousse. Elle est comme une ombre qui recule à mesure que j’avance : je ne peux pas la toucher. Elle s’écarte, s’éloigne, elle me fuit. Ai-je élevé une enfant distante ? Ou bien cela vient-il de moi ? Nous ne sommes pas assez proches pour nous disputer...
Ce qu’il faut faire, avant que la migraine s’installe, c’est visualiser votre douleur sous une autre forme, celle d’un petit lutin, par exemple. Engagez la conversation avec lui, sympathisez. Tentez la négociation : vous promettez de manger plus sainement et de dormir davantage, et votre lutin s’engage à disparaitre pour cette fois.
Je suis vivante à cette seconde précise. Je peux cueillir des fleurs, caresser le chien, manger des roulés à la cannelle. Je serais bien bête de laisser ma mortalité gâcher le plaisir de ces petites choses. Il n'en sera rien. Dorénavant, je me rappellerai que j'ai l'intention de vivre jusqu'à ma mort.