AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.54/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : L'Haÿ-Les-Roses , le 23 décembre 196
Biographie :

Je suis le dernier né d’une famille de trois enfants. J’ai vu le jour le 23 décembre 1967 à L’Haÿ-Les-Roses dans le Val-de-Marne en France. Enfant d’un couple de diplomates africains, j’ai très tôt été amené à voyager et plus particulièrement en Afrique. Après quelques belles années en Éthiopie, nous sommes revenues vivre à Paris, en France. J’y ai effectué toutes mes études jusqu’à me consacrer à l’apprentissage du Jazz (composition et arrangement) à l’American School of Modern Music.

Mon parcours professionnel a débuté il y a environ vingt-cinq ans. Pendant les quinze premières années, j’ai évolué à différents postes de responsabilité au sein de diverses sociétés de production musicale et audiovisuelle (Harboiled Entertainment, MCM Africa et Internationale, CASA, The Other Side Of The Brain). Elles m’ont donné l’occasion de développer mes compétences selon trois axes complémentaires : la réalisation artistique, le marketing et la promotion.

Je me considère avant tout créatif, enthousiaste et curieux de tout. Évidemment, la musique demeure une de mes grandes passions, tout comme l’art culinaire. Effectivement, j’aime cuisiner. Mais c’est le goût du challenge et de nouvelles aventures qui m’a poussé à venir m’installer au Ghana en 2011 pour y fonder une société d’organisation événementielle et de consulting en production musicale : PK Brothers Entertainment.

Malheureusement, l’existence nous rappelle quelques fois à quel point la vie peut être fragile. Après deux années de développement, j’ai été obligé de délaisser cette profession pour m’occuper de mes parents jusqu’à leurs décès, les deux étant atteints de cancers.

Suite à leurs disparitions en 2012 et 2013, je me suis lancé dans l’immobilier (rénovation de demeures pour la location). Cette activité professionnelle semblant moins contraignante, elle me permet d’assouvir une de mes passions : l’écriture.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Patrick Armerding   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (8) Ajouter une citation
— Pourquoi Dieu a-t-il choisi de mettre un être aussi vulgaire sur ma route ?

Avec beaucoup de précautions, Joe pose sa carafe sur la table et prend son couteau. Il effectue deux pas en arrière, et subitement il se retourne en faisant semblant de le lancer dans sa direction, mais reste figé dans une de ses postures préférées.

— Aaaaaaaaaaaaah ! Mais tu es dingue ! J'ai bien cru que tu allais me planter !

— Ha ha ha ha ! Donc le Gun Barrel Roger Moore te fait pour... Pourtant, son style paraît moins surprenant que celui de Sean...

— Tu me fais chier avec ton James Bond. Grandis un peu ! Au moins, lui, il m'aurait fait l'amour avant de m'interroger. Je serais allongée, certes menottée, mais sur le lit d'un hôtel cinq étoiles : un vrai palace, pas un trou à rats humide et étouffant sous une montagne.
Commenter  J’apprécie          30
Prenant toutes ses aises, le tueur donne une tape amicale sur l’épaule de sa victime pour le mettre dans la confidence :
— Et puis avec James, les belles femmes sont monnaie courante. Cela ne reflète pas la réalité du métier, mais si c’était le cas, ça soulagerait bien des nerfs. Mais oui, ce n’est pas toi qui vas me dire le contraire, voyons ! Tu es un boulimique du sexe ; un véritable marteau-piqueur ! Toi-même, tu sais ! Le pouvoir, c’est stressant. Et quoi de mieux qu’une femme pour te soulager ? À ce sujet, j’ai cru comprendre que ton chef de cabinet disposait d’une pléthore de gonzesses à te fournir tous les jours. Sacré veinard ! Le sexe représente le meilleur antistress au monde, sauf quand tu as affaire à Olga Krotchenko. Enfin, c’est une autre histoire, même si cette femme aurait pu aisément jouer dans Bons baisers de Russie.
Subitement, le tueur se lève et mime la posture que prend James Bond dans tous les débuts de générique de la saga ; le fameux Gun Barrel. Il répète le geste plusieurs fois de différentes manières en se regardant dans le miroir :
— Sean, Roger, Pierce, Timothy, Daniel ou George ? Alors ? Alors ? ! Lequel adopte la meilleure position du flingueur ? D’après toi, en toute honnêteté, qui l’exécute le mieux ? Tu veux que je te dise, et pourtant ce n’est pas mon préféré, c’est George Lazenby. OK ! OK ! Okay ! Je le lis sur ton visage… c’est le moins bon de tous et je te l’accorde, mais paradoxalement, c’est lui qui maintient une posture parfaite. Franchement, cette position en légère flexion avec un genou à terre, c’est super British. OK, OK, Okay ! Il demeure médiocre dans le reste du film, mais ce mouvement, il l’exécute mieux que tous les autres. Qu’en penses-tu ? Sean l’interprète un peu nerveusement, mais c’est mon préféré. Il possède ce flegme britannique qu’aucun n’a eu par la suite. Roger se conduisait trop de façon burlesque par moment. Timothy ne m’a jamais emballé. Pierce a su s’approprier le rôle. Et quant à Daniel, il m’apparaît comme un comédien talentueux, mais beaucoup trop sombre. Sincèrement, Sean reste à mes yeux l’unique acteur qui campe magistralement le personnage du roman d’Ian Fleming.
Le tueur observe la réaction de sa future victime. Des gouttes de sueur coulent sur ses tempes. Les battements de son cœur s’accélèrent. Sa respiration devient de plus en plus saccadée.
L’otage sait que son heure approche, mais il ne peut s’empêcher de s’interroger sur la santé mentale de son futur assassin. Ce n’est pas un saint. Qui plus est, lui non plus. Mais mourir de la sorte était la dernière chose à laquelle il aurait pensé tout au long de sa carrière de despote. Il se dit que de coutume les militaires renversent les régimes dictatoriaux. Ce sont les fondamentaux du jeu du pouvoir. Généralement, on réserve les criminels psychopathes pour les coups d’État dans les démocraties. La règle a-t-elle changé ? Aurait-on omis de le prévenir ? À coup sûr, il ne pourra pas porter plainte, car personne ne semble lui venir en aide.
Le nervi se met à fredonner du Jesse Garon :
— C’est lundi wap, wap, wap ! Dans mon lit, wap, wap, wap…
Plus de doute, cet homme constitue un cas psychiatrique. Il doit être un meurtrier en série échappé d’un asile. Mais vu le professionnalisme avec lequel il a éliminé ses quatre gardes du corps, il pourrait être en train de jouer la comédie. Le petit moustachu n’en croit pas ses yeux.
Le tueur se tourne à nouveau vers lui, le fixe droit dans les yeux, plaisante et revient s’asseoir à ses côtés tout en dodelinant de la tête. Il rit nerveusement en tapotant sur ses genoux.
Il sort un mouchoir de sa poche et s’essuie les larmes de joie qui coulent sur ses joues :
— Ah ! Ça fait du bien de se défouler. Puis-je te confier un secret ? Tu l’emporteras dans la tombe. Mais en attendant, ne le dis à personne. Attention ! Crache au moins par terre. Promets-moi que tu ne le diras à personne même en enfer. Attention ! Ne croise pas tes gros orteils dans tes bottines. En effet, si ça s’ébruite, Judas et ses sbires risqueraient de se foutre de ma gueule à mon retour. Motus et bouche cousue ! Sinon, tu sais que je pourrais aussi te rosser le cul là-bas, alors, ne me trahis pas ! Allez, je vais te faire confiance. Ton faciès me donne l’impression que tu es un paroissien qui défend avec conviction les valeurs humanistes… euh… je déconne, papa ! Bon, cela concerne mon nom. Je vais te dire comment je m’appelle : Basianga… Joe Basianga.
L’air dubitatif, le petit vieux ne comprend pas où le tueur veut en venir :
— Ah ! Aaah ! Ça gamberge un peu… Mais oui ! N’est-ce pas génial ça ? Les initiales J.B… J.B. ! Voyons, là ! Produis un ultime effort ! C’est la dernière ligne droite, papa ! C’est plutôt flagrant… J.B. ! Ça saute aux yeux ! C’est pourtant évident. C’est à cause de James Bond. Enfant, j’ai réalisé que je portais les mêmes initiales que lui. Je sais, ça me donne un peu l’air d’un ado attardé. Mais admets que c’est tout de même le plus grand de tous les tueurs à gages. Jack Bauer ou Jason Bourne ne lui arrivent pas à la cheville et pourtant ils ont des initiales identiques. Attends, attends ! Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit. Jack et Jason me semblent capables, même très compétents et très efficaces, mais on n’a pas incarné mieux comme espion au cinéma que James jusqu’à présent.
Joseph lui montre son arme :
— Regarde, j’ai aussi choisi ce flingue à cause de James ; le Walther PPK avec son silencieux. Bon, réellement, je n’en ai pas besoin. Tu m’as vu à l’œuvre. Je fais sans. Mais chaque fois que je revêts un costard, et surtout quand je porte mon PPK avec ce dispositif, j’ai tout de suite l’impression d’être apprêté pour une grande occasion.
Brusquement, Joe se lève et en mimant à nouveau James Bond, plante son pistolet sur la tempe du petit moustachu. Ce dernier passe tout près de la correctionnelle : la crise cardiaque. Son cœur s’emballe de plus belle. Il est même à deux doigts de s’évanouir en croyant avoir perçu le bruit sourd d’une cartouche traverser le silencieux. Joe se baisse et penche la tête pour se mettre à sa hauteur. Il le regarde droit dans les yeux et rit. Il retire son arme de sa tempe et la lui colle dans la narine gauche. Cela fait mal à sa victime qui ne peut pas exprimer sa douleur. Seules les larmes qui coulent de ses yeux traduisent son sentiment d’humiliation :
— Dingue ! Ça rentre ! Alors là, tu es une vraie gourmande toi. Tu as de la chance. La sauvagerie ne siège pas dans mon âme. Par contre, les responsables de la police secrète d’Idi savaient opérer avec zèle. Ils représentaient une fine équipe de barjots ! Un peu comme ton ami de cet autre minuscule royaume qui se situe en Afrique de l’Ouest : celui qui avait des cicatrices rituelles et une véritable sale gueule comme les ordures dans les westerns de Sergio Leone.
Joe lui tapote la joue de manière à l’humilier davantage. Il le considère comme un brave petit individu sans trop d’importance. Il joue avec ses nerfs, car il sent que sa victime est sur le point de céder et veut faire durer le plaisir jusqu’à son paroxysme. Qui sait, il n’aura peut-être pas besoin d’utiliser son PPK…
Ironiquement, il poursuit son monologue :
— Mais enfin, je rigole ! Je le devine bien que ce ne fût pas forcément ton ami. Tu te devais de te conformer aux contraintes du réseau France-Afrique. Ton ancien grand patron t’y obligeait, hein ? C’est oppressant l’autoritarisme. En même temps, il te payait bien. Ceci étant dit, j’aurais bien buté ce tortionnaire. En 2005, lorsqu’il était à l’article de la mort et que sa famille le transportait vers l’Italie pour le soigner, j’avais monté un plan pour le descendre, mais cela présupposait le vol d’un Rafale de l’armée française. Ce n’est pas très discret et, je t’avoue, un peu compliqué, même pour un pro comme moi. Ça représente un monde considérable à paralyser avant de pouvoir décoller. Et une fois en l’air, intercepter un avion présidentiel dans l’espace aérien européen sans opposition, c’est quasiment une illusion. C’est dommage, j’aurais pu éliminer toute la famille d’un coup. Non, dans mon métier, rien ne vaut le plancher des vaches. Tu ne peux que l’admettre. Pour le moment, tu ne peux que remarquer la simplicité avec laquelle je suis arrivé à maîtriser ton environnement sécurisé. Ce fut enfantin, exécuté avec efficacité sans une perte ou un dommage à déclarer. C’est un travail d’expert ! Tu ne peux que le constater à tes dépens. Je suis un pro ! Mais dis-le ! Mais qu’attends-tu ? ! Ooops ! C’est vrai ! Tu ne peux pas parler, le mode veille est activé.
Pour la troisième fois, Joe s’assied à côté du petit moustachu. Il penche sa chaise en arrière puis se balance encore en s’appuyant sur la jambe gauche de son otage. Il répète le mouvement à plusieurs reprises pendant une bonne minute. À chaque fois qu’il croise son regard, il grimace comme un singe.
Sa future victime ne sait plus quoi penser de lui. Manifestement, il a affaire à un fou. Comment sa sécurité a-t-elle pu manquer de professionnalisme à ce point pour se faire berner par un psychopathe de ce genre ? Il va finir par mourir, et ses seuls regrets résident dans son incapacité à pouvoir punir un par un les membres de sa garde rapprochée. Du coin de l’œil, il regarde celui qui est accroché au pied de sa chaise. Il se dit que s’il pouvait lui asséner un coup avec sa bottine à travers la gueule, cela le soulagerait un peu. Quant à celui qui était caché dans sa malle Vuitton, il le regarde avec un tel dégoût qu’on imagine bien cet individu enterré vivant dans ladite malle, faisant office de cercueil. Il maudit le jour où ce Joe est né. Il vomit la femme et l’homme qui ont mis au mond
Commenter  J’apprécie          00
- Je suis prof. Mon métier consister à éduquer les adolescents. L'enseignement secondaire ne se résume pas seulement à l'apprentissage de matière, comme les mathématiques, l'Histoire ou encore le français, en ce qui me concerne. Ma force réside dans ma capacité à aider les enfants à se réaliser spirituellement. Telle est ma vocation.
Commenter  J’apprécie          20
Le capitaine Lombart semble furieux vu qu'ils ont perdus la trace de Joseph. Il est exaspéré, car une fois de plus, il les a ridiculisés dans les catacombes. Il est remonté parce qu'à chaque fois que le président décroche son téléphone pour l'appeler, c'est pour le menacer de le virer s'il n'obtient pas de résultats probants. Ses équipes restent en alerte maximale et il ne souhaite qu'une seule chose : que cette satanée Olga Krochenko sorte de son coma. Il est attablé à son bureau, mangeant une soupe chinoise au poulet vermicelle, en étudiant les conclusions du rapport des cataflics. Il semble à la recherche du moindre indice qui peut lui donner une piste. Il regarde sa montre. Il est 19h30 passé.
Commenter  J’apprécie          10
- L'Homme semble très bizarre. Il désire jouir de la vie, mais il ne veut pas préserver son habitat. Il semble capable de tuer pour une idéologie, mais il n'est pas fichu de se sacrifier pour une cause juste. Il adore imposer une justice, mais il n'aime pas être opposé à des injustices. Il se pose souvent en donneur de leçons, mais il a du mal à se voir apposer une réprimande pour manquement à ses devoirs.
Commenter  J’apprécie          10
Les deux hommes se retrouvent comme convenu aux Halles. Ils se trouvent dans les toilettes et s’apprêtent à descendre dans le puits. Curieux, Roland lui demande de justifier leur présence en ce lieu. Et, la réponse de Jacques tient le mystère :
— Joseph Basianga…
Voilà un nom qui ressort d’outre-tombe :
— Le p’tit Congolais… Mais je pensais qu’il avait laissé sa peau sur-le-champ de bataille.
Jacques lui apprend que Joe semble bel et bien vivant…
Roland n’en croit pas un traître mot :
— Mais je l’ai aperçu allongé, froid comme un cadavre avec cinq bastos dans le buffet. À part Jésus et 50 Cent, je ne vois pas qui pourrait se remettre ce genre de perforation. Et c’est quoi, le rapport avec mes carrières ?
Commenter  J’apprécie          00
- Tu sais mon grand, on ne peut pas gagner toutes les batailles et toutes les guerres. Par moments, la vie nous montre à quel point nous demeurons bien peu de chose. Nous sommes contraints d'embrasser cette philosophie. Parfois nous devons accepter l'inacceptable.
Commenter  J’apprécie          10
- Dans la vie, on a le choix entre quelques options. Comme tu as pu le constater, rien n'est écrit et donc rien n'apparaît définitif. Tu as le droit de changer de route, tu sais. Tu peux te décider pour la vie, car tu n'avais pas prévu cette expérience.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patrick Armerding (14)Voir plus

Quiz Voir plus

L'enfant du samedi

Qu'allait chercher Isabella au centre commercial quand elle y découvre Hannah abandonnée

Des pommes de terre
Une plante verte
Une bouteille de vin
Des chocolats

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : L'enfant du samedi de Valerie BlumenthalCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}