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Joe Basianga tome 1 sur 1
EAN : 9781096287537
540 pages
Auto édition (29/04/2019)
3.54/5   13 notes
Résumé :
« Tout petit déjà, je m’étais rendu compte que j’avais un don : le pouvoir de paralyser toute forme de vie rien qu’en la touchant. Le seul souci pour moi résidait dans l’apprentissage de son contrôle après avoir été témoin de ce qui allait devenir le plus profond traumatisme de mon existence : l’assassinat de mes parents le jour de mes neuf ans ».

« Joe Basianga, l’ultime sacrifice », est le premier tome d’une trilogie mêlant e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Je m'appelle Wolkaiw, Wolkaiw la pinailleuse, ou encore Wolkaiw la pénible, c'est comme vous préférez. Cette entrée de matière ne vous rappelle rien ? Mais si, réfléchissez un peu... Allez, je vous donne un indice! 007! Là je suis sûre que vous avez enfin saisi! Eh oui, je vous parle bel et bien du fameux James Bond, de ces films d'aventures, de ces romans écrits de la main de Ian Fleming, le seul, oui oui, c'est bien de lui dont je parle! Je ne l'ai jamais lu (la honte ??) mais je suis prête à parier que Joe Basianga, est dans la même veine. Patrick Armerding propose à ses lecteurs un livre digne du scénario des plus grands films d'aventures : de l'action, des courses-poursuites, des rencontres, des enjeux énormes et une certaine dose de séduction. Un cocktail explosif! Il vous invite presque à siroter un Vodka Martini shaken not stirred, bien confortablement installé dans un bar. le bouton pause, comme au cinéma, n'existe pas, vous n'aurez pas une minute à vous tant cela peut très vite partir dans tous les sens, mais on sent derrière tout cela que l'auteur tire habilement les ficelles. Alors, êtes-vous prêt à embarquer pour cette folle épopée ? À découvrir Joseph, alias Joe et son fameux don ?


002. Cette petite présentation effectuée, entrons dans le vif du sujet et c'est malheureusement là que le bât blesse. Je ne suis jamais parvenue à entrer totalement dans l'histoire, et ce n'est pas faute d'avoir essayé à de nombreuses reprises. J'y entrais le temps d'un chapitre pour ressortir au suivant. J'ai mis quelques chapitres avant de réaliser que je n'appréciais pas le style de l'auteur. Cela manquait, à mes yeux, de fluidité, j'ai trouvé que la ponctuation n'était pas toujours bien utilisée et que des répétitions subsistaient également. C'était lourd, parfois un peu trop lourd pour moi, avec de nombreux détails, beaucoup de précisions et informations pas toujours utiles. Je comprends cette volonté d'offrir un récit aussi réaliste que riche, mais par moments cela gâchait purement et simplement le plaisir de la lecture. Trop de détails, beaucoup trop... Je pense par exemple à la scène avec Olga lorsque Joe énumère les vins ou encore les descriptions à n'en plus finir. Je persiste donc à penser que le livre mériterait une bonne relecture, ne serait que pour alléger le récit et le délester de quelques passages voire de quelques pages. le comble dans tout cela c'est que j'aime lorsque c'est détaillé, mais là les détails étaient loin d'être toujours indispensables.


003. Nous effectuons la connaissance de Joe, Joseph Basianga, lors d'une scène d'introduction très, très longue. Une scène qui semble s'éterniser mais qui a le mérite d'annoncer la couleur. Joe est un beau parleur, il est trèèèèès bavard, un peu (voire complètement) barré, aussi atypique qu'il est fan de James Bond. Nous remarquons très rapidement qu'il n'est pas "normal", et cela se renforce au fil des pages. Nous découvrons son "don", dont je ne vous dirais rien ici, sachez simplement qu'il semble être envoyé par Dieu.. Pour quelles raisons ? Je vous laisse également le découvrir. Ne vous méprenez pas, il ne s'agit pas d'un récit sur la religion, disons simplement que le terme d'envoyé de Dieu lui correspond plutôt bien. Il voue également une passion sans bornes à James Bond, j'ai même envie de parler d'obsession. Je pense sincèrement que sans cette obsession, j'aurais pu apprécier le personnage, mais là.. je l'ai trouvé insupportable, agaçant, gonflant... Vous aurez compris! Je ne l'ai pas du tout aimé et ses gunbarrel m'ont plus d'une fois fait lever les yeux au ciel. Pour autant, force est de reconnaître qu'il s'agit d'un personnage très fouillé, profond et complet, d'un homme aussi courageux que déterminé avec des idéaux et valeurs qu'il défend envers et contre tout.


004. Bon, bien que cette lecture ait été plutôt longue, laborieuse et assez éprouvante (désolée Mr Armerding), ce livre possède des qualités indéniables qui m'ont donné envie de tourner les pages. L'univers de ce récit est riche, extrêmement riche. L'intrigue est complexe, vraiment bien ficelée en plus de posséder des enjeux vraiment colossaux. Ce livre est truffé de références, pour le coup elles sont vraiment nombreuses. J'en ai apprécié certaines là où d'autres m'ont laissé de marbre. On sent, en plus du travail d'écriture, une réelle volonté de nourrir ce texte de diverses cultures. de la culture populaire du cinéma et des blockbusters à celles moins connues (de mon point de vue) de la méditation et des arts martiaux avec les passages des dans, en passant par une découverte de l'art en général (surtout la peinture) et de la médecine. le travail de fond m'a impressionné, rien n'est laissé au hasard et l'on devine aisément que l'auteur a potassé pendant des heures ses sujets avant d'écrire ces lignes. Tout transpire le réalisme mais encore une fois, c'est beaucoup trop poussé, il y a trop de détails pour que l'on imagine, c'est presque trop concret, comme si on m'avait mâché le travail. La multitude de notes de bas de page en atteste, j'ai vraiment eu le sentiment que l'on voulait me donner un maximum d'informations sans penser que le lecteur puisse en faire une overdose. Cela part pourtant d'une bonne intention, j'en suis persuadée.


005. le récit s'avère très dense, l'auteur a choisi d'aborder différents pans de la vie de Joseph. Nous pouvons l'observer évoluer dans son état naturel, son élément -oui, on dirait que je parle d'un spécimen rare, mais c'est le cas! - ainsi que le suivre dans ce qui a constitué son apprentissage, et donc lire des passages plus rétrospectifs. J'ai largement préféré les chapitres dans le passé, ceux qui nous narre son évolution et sa prise de conscience de son don. le personnage de Babeth, son mentor, est fascinant, mais c'est surtout le duo Aki/Hizuru qui m'a convaincu! Toutefois, parce que oui j'aime pinailler, j'ai trouvé que les répliques étaient souvent trop longues, parfois plus d'une page, (certaines étaient vraiment sublimes par contre) et que certains discours n'étaient pas toujours adapté à l'âge des personnages. Kojo m'a, comme Joe, particulièrement agacé et j'avoue ne pas comprendre cette manie des selfies qui jalonne le récit...À travers les origines des personnages, le lecteur se familiarise avec des expressions étrangères aussi bien russes qu'africaines. Cela offre un petit quelque chose au récit, comme une caractéristique supplémentaire et surtout cela a fait naître en moi une hypothèse, celle qu'il s'agit sans doute d'une volonté de mettre en lumière l'Afrique. Il s'agit d'un continent que l'on pointe souvent du doigt, que l'on exploite, une terre qui a connu et connaît encore des violences sans précédent. J'ajouterai aussi qu'une partie de l'intrigue se déroule en Afrique et certains protagonistes viennent de ce continent. En ce sens, ce livre n'est pas juste un récit d'aventures, c'est aussi une sorte de clin d'oeil qui montre bien des choses du doigt. Les parties plus actuellement nous permettent d'admirer Joseph en train de réaliser une prise d'otage, de séduire des jeunes femmes ou d'élaborer des plans totalement délirants mais ingénieux.


006. La dimension politique de ce livre est énorme! Je ne comprenais pas, au début, où l'auteur voulait m'emmener. Tout allait trop vite, comme si les choses étaient simples et évidentes. Ce n'est que vers le second tiers du récit que j'ai perçu une éclaircie et que les choses se sont améliorées de mon côté. le procédé qui consiste à dire "c'était la dernière fois que..." "il allait bientôt..." ne m'a pas du tout séduite par contre. Je veux devenir les choses et non pas les connaître avant même de les lire. Toujours est-il que ce premier tome s'ancre dans une certaine forme de réalité, dans un réalisme que l'auteur désire sans doute presque parfait. Un événement historique va être le centre névralgique du récit, bien que l'on apprenne son importance que très tardivement, sans doute le clou du spectacle ? Joe apparaît comme quelqu'un de minutieux, un tueur hors pair, un séducteur incroyable et un homme imperturbable. Malgré les nombreuses qualités qui font de lui un personnage totalement atypique, j'ai trouvé qu'il avait un mal fou à se détacher de James Bond, tout tourne autour de lui et le pire dans l'histoire, c'est que tout le monde s'en accommode. Par le biais de ce personnage, de son vécu et de sa représentation du futur, l'auteur dénonce une certaine forme du système, démontre une envie de bousculer l'ordre établi. Joseph inspire des valeurs fortes, aussi bien le courage que la patience mais surtout la persévérance. le monde tourne-t-il correctement ? Les ressources sont-elles bien réparties ? Comment et par qui sont dirigés les pays ? C'est autant de problématiques que ce livre soulève et aborde avec beaucoup de sensibilité.



007. Voici le moment de conclure! Sean Connery, George Lazenby, Roger Moore, Timothy Dalton, Pierce Brosnan ou encore Daniel Craig n'ont qu'à bien se tenir, Joseph Basianga entre dans la danse et réalise une entrée pour le moins fracassante! L'auteur nous offre ici un récit explosif et très dense, une intrigue extrêmement riche qui s'éternise un peu. Entre courses-poursuites, prises d'otages, jeu du chat et de la souris avec la police et apprentissages, le lecteur ne sait plus où donner de la tête! Je dois malheureusement admettre que malgré les atouts du récit, je suis restée insensible aux charmes de ce livre, la magie n'a pas opéré et le don de Joe ne fonctionne apparemment pas sur moi. C'est vraiment dommage car les qualités du livre sont légion mais la surenchère de détails et l'overdose de James Bond ont eu raison de moi. M'est avis qu'avec ce titre, l'auteur dénonce non seulement un système jugé dangereux et obsolète, mais il rend également un immense hommage à Ian Fleming et à son célèbre personnage James Bond. Avec ce premier tome, l'auteur frappe fort, soyez assurés que le personnage de Joe Basianga, qu'on l'apprécie ou non, reste dans les mémoires tant il est atypique et totalement barré. Je ne peux, bien qu'étant passée à côté de cette lecture, que vous inviter à vous immiscer dans cet univers maîtrisé d'une main de maître. C'est à vos risques et périls!
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Merci à Patrick Armerding pour la lecture de son livre, je pense que j'ai eu le sourire durant une bonne partie de la lecture grâce à lui.

Rielle, je suis Gab Rielle (désolée, je me devais de la faire celle-là !) Joe Basianga aurait pu s'appeler Jason Bourne ou encore Jack Bauer, mais il a décidé de ressembler à son héros : James Bond. JB pour les intimes, JB pour les initiales qui sont toutes les mêmes, donc je fais forcément tache à ce moment. Qu'importe l'ivresse tant qu'il y a de la folie ! Joe est un tueur, mais pas n'importe lequel. Il a la classe, le parler de James... Allez, arrêtons de dire n'importe quoi, oui il adore le concept de James Bond, avec la panoplie des DVDS de chacun d'entre eux. Que ce soit Sean Connery ou un autre acteur, il est à fond dans le rôle qu'il se donne. Et l'auteur lui apporte le scénario sur un plateau. Espionnage, action, amour, humour, hors du commun... tout est là indiqué dans le résumé et tout est vrai. Si vous avez déjà vu un films sur cet espion et que vous avez aimé, alors vous ne pourrez qu'aimer Joe. Il est drôle, parle beaucoup et surtout c'est un monstre dans tous les sens du terme (que ce soit dans un lit ou dans une salle de torture).

Joe est un homme qui a vu mourir ses parents, nous avons des flashbacks de ce jour où il a pris une balle, le laissant pour mort alors qu'il n'était pas encore un adulte. Entre deux actions, nous découvrons son caractère, sa façon de penser, son don qui lui attire autant de bon que de moins bon. Il a appris à s'en servir, il est capable de braquer une banque sans arme, de bloquer un homme ou une femme dans une certaine position avant de l'assommer de paroles et enfin de donner une mort. Cela s'apparente à une agonie, une torture tant elle est lente et laborieuse pour celui qui écoute et sait qu'il va y passer là, incessamment sous peu.

LA folie guette, le rôle est écrit pour obtenir un oscar ! Joe est celui qui tire les ficelles. Il y a un passage où il sait qu'il y a un homme à sa poursuite, pourtant il prend le temps de s'amuser sur son lit pour rebondir dessus avant de fuir par les égouts. Je me suis amusée tout au long de la lecture. Un peu comme lorsque je regarde un James Bond. Il faut dire que je ne les prend jamais au sérieux et par conséquent, je ^passe un très bon moment. C'est plus un comique à la base, suivi d'un espionnage, c'est tout à fait ce que j'ai pensé en terminant ce premier tome. Il est dans le même style, avec quelques lourdeurs parfois dans un nombre incalculable de descriptions, mais c'est ce qui fait le charme d'un JB. J'ai plusieurs passages en tête qui sont un peu à rallonge et que j'ai adoré. Je pense à la toute première scène avec le petit moustachu bloqué qui doit l'écouter parler durant de longues minutes avant d'y passer, ou encore dans le fin fond du trou de la France avec son histoire de vin. Pauvre Olga qui doit se le coltiner, mais en tant que lectrice j'ai bien rigolé de l'imaginer se poser autant de questions sur sa santé mentale que sur la question de "quand vais-je mourir si ce n'est par l'ennui ?"

C'est LE personnage principal et ce sont les autres qui gravitent autour de lui, exactement comme l'espion qu'il veut être. Tueur froid, il n'a pas de pitié lorsqu'il doit appuyer sur la gâchette. Est-ce un genre qu'il se donne ou au contraire son esprit qui en a déjà trop vu qui frétille avec l'autre côté du monde dit normal ? Que sais-je, toujours est-il que c'est fascinant de le voir réagir différemment d'un "héros" traditionnel. Il n'est pas parfait, il pourrait être surnommé un rat d'égout vu le nombre de fois où il y passe pour fuir. C'est fascinant de le suivre et de tenter de comprendre certains de ses raisonnements.

L'écriture est donc fournie, les descriptions ne sont pas en reste. L'histoire tient plutôt bien la route, il manque la James Bond Girl. J'avais pensé la voir en certaines d'entre elles, peut-être qu'au final elle apparaîtra vraiment au tome suivant ? Dans tous les cas, j'ai beaucoup aimé apprendre à le connaître, à le voir interagir avec ceux de son passé. J'ai facilement imaginé les lieux, les personnages, les situations. C'est tout à fait dans la lignée des JB. Je me dis que ce livre pourrait très bien devenir un nouveau film de notre espion préféré ou non. L'arrachage d'ongles m'a fait mal par contre, yeurk, je crois que lorsqu'il s'agit de ce côté de la torture, j'ai du mal. Autant découper des morceaux ne me dérange pas, mais là c'était un peu juste pour ma part. Trêve de plaisanterie, il y a de tout dans ce premier tome même des brins d'amitié, fragile certes, mais ils existent, ainsi que la confiance.

Il y a une grande partie sur la politique, Joe vient d'un pays en guerre et qui l'est toujours. Les présidents, rois et autres personnes au pouvoir se croient tout permis. Il faut intervenir. Rien n'est simple, tout est encore à prouver. le jeu de pouvoir s'apparente à un jeu de massacre. c'est à celui qui aura la plus grosse, mais ils ont déjà tous perdus d'avance, mdr. Il y a beaucoup de relations publiques, d'hommes et de femmes de l'ombre. Les pays semblent ne pas voir les plus petits gens, Joe compte remuer la merde et il le fait bien. Je n'ai pas beaucoup parlé de son don, il s'intègre parfaitement bien avec le déroulement de l'histoire.

En conclusion, Joe est un personnage très intéressant. Un peu loufoque sur les bords, un vrai James Bond dans l'âme, il a le premier rôle dans ce film qui se déroule rapidement telle une course-poursuite sans fin. D'ailleurs, le final nous laisse sur les dents. le don de Joe est bien présent, par contre je trouve qu'il est de trop. Ce personnage est bien assez charismatique et dangereux sans cela. Une très bonne lecture dans son ensemble qui vaut tous les James Comique Bond du monde !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/joe-basianga-tome-1-l-ultime-sacrifice-patrick-armerding-a173506320
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Pour commencer, je tiens à remercier l'auteur d'avoir accepté ma demande de service presse. Adorant les thrillers, je ne pouvais qu'être attiré par cet ouvrage, alors ajouté du fantastique et la, je serais totalement séduite. C'est pourquoi je me suis plongé rapidement dans ce roman, voulant immédiatement découvrir les aventures de Joe.

Nous débutons le roman avec Joe, qui se trouve être en pleine mission. Enfin... Presque pleine mission, vue que cette dernière est presque terminé. On découvre la scène rempli de cadavre, tous dans des positions des plus comiques, ce qui adoucis cette scène macabre. En tout cas, on découvre rapidement la personnalité de notre héros, vu qu'il se fustige d'avoir eu un coup de chance sur un moment, le tout en se débarbouillant et en sifflant l'air de James Bond. de quoi mettre un peu d'ambiance. Tout en papotant avec sa victime, dans un monologue parfait, drôle mais un peu lourd par moment, il met en place la mise à mort de sa victime. Mise à mort qui va durer de longue heure, car notre cher Joe a une idée bien précise de la mort en question.
Une fois la besogne faite, il retourne dans une de ses planques pour prendre un peu de repos avant sa prochaine mission. Cette dernière va être mise à rude épreuve, vu qu'il va se retrouver poursuivi par une quantité monstrueuse d'organismes policière. Pour qu'elle raison ? On le découvrira au moment donné. S'ensuivent alors courses-poursuites, prises d'otages, jeu du chat et de la souris avec la police et apprentissages. le tout, sous un air de James Bond.

Que dire de plus. le roman ce lit facilement, malgré la mise en page compacte et certaine répétition. Sinon, j'ai préféré les passages de l'enfance de Joe, que j'ai trouvé plus travaillé et intéressant, découvrir comment le personnage devient ainsi, est toujours agréable. J'ai adoré retrouver une quantité incroyable de réplique culte et citation de musique ou autre. Ça nous procure obligatoirement un sourire et on se retrouve à se repasser scène ou chanson en tête, pour le peu qu'on connaisse les références.

Parlons du personnage principal. Joe est, avant tout, un gros fan de James Bond. Tellement que s'en est limite une obsession ce qui fait, qu'il est obligé de sortir une réplique ou (et) un gun barrel choisi au hasard d'un des James Bond. Malgré tout, c'est un personnage agréable à suivre de part son humour, même si parfois il devient un peu lourd, tellement il cherche à en faire trop (du moins, c'est mon impression). de plus, c'est un beau parleur, qui aime parler, vraiment parler. Tellement, qu'il est le roi des monologues totalement déjanté, car il a le don de passer du coq à l'âne sans raison, avant de retourner sur le coq et d'aller sur le singe à l'opposé. Mais hormis le fait de vouloir ressembler à James Bond (chose plus qu'expliquée dans le roman), et d'être une vraie pie, il s'agit d'un personnage très fouillé, profond et complet. C'est un homme aussi courageux que déterminer avec des idéaux et valeurs qu'il défend envers et contre tous. Sans oublier qu'il est doté une personnalité bien à lui, un peu étrange mais totalement unique. C'est aussi un excellent tueur, intelligent, minutieux et prudent. Ce qui fait de lui une arme redoutable.

Parlons de l'auteur à présent. Je n'arrive pas à me décider si j'ai aimé sa plume ou non. Autant, j'ai apprécié son histoire, autant, j'avais du mal à rester plonger dans celle-ci plus de trois chapitres à la suite. Pourquoi ? Car déjà, la mise en page est très compacte. Les pages sont noircies de mots et il y a peu d'aération. de plus, il n'est pas avare en information trop longue et développement trop poussé et parfois inutile. Ce qui nous coupe dans l'action et nous pose une lourdeur dans un texte auparavant fluide.

En conclusion : bien que la lecture fut un peu difficile pour moi, et une chronique un peu négative, j'ai passé un réel bon moment avec ce roman. Joe est un héros hors du commun et attachant, malgré sa personnalité hors du commun. L'auteur à une belle plume, un peu lourde par moment, mais tout de même très fluide. En tout cas, si vous aimez les thrillers fantastique, prenant, complexe et bien tourné, ce premier volume est pour vous.

Lien : https://chabouquine.blogspot..
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Je remercie Simplement Pro ainsi que l'auteur et Wibibook, pour l'envoi de l'ouvrage.
Patrick Armmerding nous plonge dans un récit d'espionnage où Joe Basianga, un ex-tueur à gage de la CIA nous entraîne dans une quête peu ordinaire.
Rescapé du massacre de ses parents, il a été recueilli par son oncle et sa tante. Nous suivons son initiation dans des flashs back de son passé ainsi que son désir de vengeance pour les siens. de son défunt père, il a hérité une dévotion quasi-totale à James Bond et aime à la moindre occasion refaire des scènes de ses films culte. Au point de se présenter à sa manière :
« Je m'appelle Basianga. Joe Basianga »
La trame est bien menée même si parfois cela manque un peu de transitions entres ses retours en arrière et les moments présents.
« L'ultime sacrifice » n'est pas à mettre entre toutes les mains. Il y a des scènes de violence avec de la torture et de l'hémoglobine, un peu d'érotisme aussi. Ce qui restreint à mon sens le lectorat aux lecteurs d'au moins 16 ans.
Le pouvoir particulier de Joe (à vous de découvrir lequel) est e revanche très intéressant. J'ai beaucoup apprécié le côté spirituel aussi.
Si Joe au départ est un gentil garçon qui veut bien faire, on le voit glisser sur des chemins très sombres où il peut tabasser une femme de sang-froid, abuser d'elle (manipulée, Olga n'a aucuns souvenirs des rapports avec lui) ou même faire exploser tout un commando armé (certes de djihadistes) sans ciller. Il est un peu dépeint comme un homme tout puissant (surtout avec son pouvoir) capable de tout. Pour autant n'a-t-il réellement aucune conscience, ni aucun sentiment ? Sans doute Ayélé parviendra-t-elle à le ramener à son humanité… à vous de le découvrir.
La fin qui appelle au deuxième tome le laisse dans une position périlleuse. S'en sortira-t-il ? Il faudra le découvrir dans le prochain tome.
Les bémols :
Les références un peu trop répétitives à James Bond casse parfois la lecture. Cela peut agacer les lecteurs « non accro », et même pour ceux qui connaissent et aiment bien, le surplus de références peut entrainer une saturation.
Joe Basianga peut apparaître aux yeux de certains comme un bel homme puissant, qui sait tout faire, se sort toujours des situations les plus compliquées, qui peut se permettre d'assouvir les désirs de ses dames, la précision de ses 30 centimètres n'a, à mon sens, rien à faire dans un roman d'espionnage, même si l'érotisme ne me dérange pas le moins du monde.
En bref : un premier tome surprenant qui ne laisse pas indifférent.
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Je dois vous dire que je ressors de ma lecture vraiment très contente du final. Mais commençons de manière chronologique. Dans les premiers chapitres du livre, une idée principale se dégage complètement : Joe, le héros éponyme est complètement et absolument déjanté ! Fan de James Bond avec qui il partage ses initiales, il ne fait, tout du long du livre, que des références nombreuses (si bien que j'ai arrêté de compter à 20) à son héros et les différents films. Doté d'un humour incroyable et un peu charmeur, j'ai pas mal accroché avec cet espion, bien que je ne sois pas moi même une grande fan de James Bond (en gros j'ai vu quelques films, je connais quelques personnages mais ça s'arrête là, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) le livre s'avance et on en découvre de plus en plus sur le passé du petit Bassianga, et c'est ma partie préférée : comment on est est arrivé là, c'est à ça que les parties s'appliquent à répondre avec brio. D'un autre coté, on continue de le suivre (lui et d'autres) dans son aventure et c'est ici que le bas blesse un peu : Chaque chapitre qui fait avancer l'histoire au présent et séparé par un chapitre au passé (jusque là je suis d'accord avec l'idée et je ne suis pas contre du tout) Mais dans le présent, on ne suit pas que Joe, mais également, pour ne citer que lui, le commandant en charge de l'enquête contre notre atypique héros, ce qui selon moi rend un peu l'histoire décousue, j'ai eu un peu plus de mal à suivre. Mais c'est bien le seul point faible du livre. Avec des personnages hauts-en-couleur et des rebondissements incroyables, je n'ai pas été au bout de mes surprises ! Chaque éléments est à sa place, le passé se rapelle souvent à notre bon souvenir, donnant plus de profondeur au texte. Et je ne vous parle pas du final mais il est absolument incroyable. Quand au mot de la fin, je ne sais toujours pas quoi dire. Un avertissement cependant : le livre n'est pas du tout tout public. Il y a des scènes assez choquantes (ou cocasse) pour un jeune public, pas adapté à tous les lecteurs mais plutôt à des adultes !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Prenant toutes ses aises, le tueur donne une tape amicale sur l’épaule de sa victime pour le mettre dans la confidence :
— Et puis avec James, les belles femmes sont monnaie courante. Cela ne reflète pas la réalité du métier, mais si c’était le cas, ça soulagerait bien des nerfs. Mais oui, ce n’est pas toi qui vas me dire le contraire, voyons ! Tu es un boulimique du sexe ; un véritable marteau-piqueur ! Toi-même, tu sais ! Le pouvoir, c’est stressant. Et quoi de mieux qu’une femme pour te soulager ? À ce sujet, j’ai cru comprendre que ton chef de cabinet disposait d’une pléthore de gonzesses à te fournir tous les jours. Sacré veinard ! Le sexe représente le meilleur antistress au monde, sauf quand tu as affaire à Olga Krotchenko. Enfin, c’est une autre histoire, même si cette femme aurait pu aisément jouer dans Bons baisers de Russie.
Subitement, le tueur se lève et mime la posture que prend James Bond dans tous les débuts de générique de la saga ; le fameux Gun Barrel. Il répète le geste plusieurs fois de différentes manières en se regardant dans le miroir :
— Sean, Roger, Pierce, Timothy, Daniel ou George ? Alors ? Alors ? ! Lequel adopte la meilleure position du flingueur ? D’après toi, en toute honnêteté, qui l’exécute le mieux ? Tu veux que je te dise, et pourtant ce n’est pas mon préféré, c’est George Lazenby. OK ! OK ! Okay ! Je le lis sur ton visage… c’est le moins bon de tous et je te l’accorde, mais paradoxalement, c’est lui qui maintient une posture parfaite. Franchement, cette position en légère flexion avec un genou à terre, c’est super British. OK, OK, Okay ! Il demeure médiocre dans le reste du film, mais ce mouvement, il l’exécute mieux que tous les autres. Qu’en penses-tu ? Sean l’interprète un peu nerveusement, mais c’est mon préféré. Il possède ce flegme britannique qu’aucun n’a eu par la suite. Roger se conduisait trop de façon burlesque par moment. Timothy ne m’a jamais emballé. Pierce a su s’approprier le rôle. Et quant à Daniel, il m’apparaît comme un comédien talentueux, mais beaucoup trop sombre. Sincèrement, Sean reste à mes yeux l’unique acteur qui campe magistralement le personnage du roman d’Ian Fleming.
Le tueur observe la réaction de sa future victime. Des gouttes de sueur coulent sur ses tempes. Les battements de son cœur s’accélèrent. Sa respiration devient de plus en plus saccadée.
L’otage sait que son heure approche, mais il ne peut s’empêcher de s’interroger sur la santé mentale de son futur assassin. Ce n’est pas un saint. Qui plus est, lui non plus. Mais mourir de la sorte était la dernière chose à laquelle il aurait pensé tout au long de sa carrière de despote. Il se dit que de coutume les militaires renversent les régimes dictatoriaux. Ce sont les fondamentaux du jeu du pouvoir. Généralement, on réserve les criminels psychopathes pour les coups d’État dans les démocraties. La règle a-t-elle changé ? Aurait-on omis de le prévenir ? À coup sûr, il ne pourra pas porter plainte, car personne ne semble lui venir en aide.
Le nervi se met à fredonner du Jesse Garon :
— C’est lundi wap, wap, wap ! Dans mon lit, wap, wap, wap…
Plus de doute, cet homme constitue un cas psychiatrique. Il doit être un meurtrier en série échappé d’un asile. Mais vu le professionnalisme avec lequel il a éliminé ses quatre gardes du corps, il pourrait être en train de jouer la comédie. Le petit moustachu n’en croit pas ses yeux.
Le tueur se tourne à nouveau vers lui, le fixe droit dans les yeux, plaisante et revient s’asseoir à ses côtés tout en dodelinant de la tête. Il rit nerveusement en tapotant sur ses genoux.
Il sort un mouchoir de sa poche et s’essuie les larmes de joie qui coulent sur ses joues :
— Ah ! Ça fait du bien de se défouler. Puis-je te confier un secret ? Tu l’emporteras dans la tombe. Mais en attendant, ne le dis à personne. Attention ! Crache au moins par terre. Promets-moi que tu ne le diras à personne même en enfer. Attention ! Ne croise pas tes gros orteils dans tes bottines. En effet, si ça s’ébruite, Judas et ses sbires risqueraient de se foutre de ma gueule à mon retour. Motus et bouche cousue ! Sinon, tu sais que je pourrais aussi te rosser le cul là-bas, alors, ne me trahis pas ! Allez, je vais te faire confiance. Ton faciès me donne l’impression que tu es un paroissien qui défend avec conviction les valeurs humanistes… euh… je déconne, papa ! Bon, cela concerne mon nom. Je vais te dire comment je m’appelle : Basianga… Joe Basianga.
L’air dubitatif, le petit vieux ne comprend pas où le tueur veut en venir :
— Ah ! Aaah ! Ça gamberge un peu… Mais oui ! N’est-ce pas génial ça ? Les initiales J.B… J.B. ! Voyons, là ! Produis un ultime effort ! C’est la dernière ligne droite, papa ! C’est plutôt flagrant… J.B. ! Ça saute aux yeux ! C’est pourtant évident. C’est à cause de James Bond. Enfant, j’ai réalisé que je portais les mêmes initiales que lui. Je sais, ça me donne un peu l’air d’un ado attardé. Mais admets que c’est tout de même le plus grand de tous les tueurs à gages. Jack Bauer ou Jason Bourne ne lui arrivent pas à la cheville et pourtant ils ont des initiales identiques. Attends, attends ! Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit. Jack et Jason me semblent capables, même très compétents et très efficaces, mais on n’a pas incarné mieux comme espion au cinéma que James jusqu’à présent.
Joseph lui montre son arme :
— Regarde, j’ai aussi choisi ce flingue à cause de James ; le Walther PPK avec son silencieux. Bon, réellement, je n’en ai pas besoin. Tu m’as vu à l’œuvre. Je fais sans. Mais chaque fois que je revêts un costard, et surtout quand je porte mon PPK avec ce dispositif, j’ai tout de suite l’impression d’être apprêté pour une grande occasion.
Brusquement, Joe se lève et en mimant à nouveau James Bond, plante son pistolet sur la tempe du petit moustachu. Ce dernier passe tout près de la correctionnelle : la crise cardiaque. Son cœur s’emballe de plus belle. Il est même à deux doigts de s’évanouir en croyant avoir perçu le bruit sourd d’une cartouche traverser le silencieux. Joe se baisse et penche la tête pour se mettre à sa hauteur. Il le regarde droit dans les yeux et rit. Il retire son arme de sa tempe et la lui colle dans la narine gauche. Cela fait mal à sa victime qui ne peut pas exprimer sa douleur. Seules les larmes qui coulent de ses yeux traduisent son sentiment d’humiliation :
— Dingue ! Ça rentre ! Alors là, tu es une vraie gourmande toi. Tu as de la chance. La sauvagerie ne siège pas dans mon âme. Par contre, les responsables de la police secrète d’Idi savaient opérer avec zèle. Ils représentaient une fine équipe de barjots ! Un peu comme ton ami de cet autre minuscule royaume qui se situe en Afrique de l’Ouest : celui qui avait des cicatrices rituelles et une véritable sale gueule comme les ordures dans les westerns de Sergio Leone.
Joe lui tapote la joue de manière à l’humilier davantage. Il le considère comme un brave petit individu sans trop d’importance. Il joue avec ses nerfs, car il sent que sa victime est sur le point de céder et veut faire durer le plaisir jusqu’à son paroxysme. Qui sait, il n’aura peut-être pas besoin d’utiliser son PPK…
Ironiquement, il poursuit son monologue :
— Mais enfin, je rigole ! Je le devine bien que ce ne fût pas forcément ton ami. Tu te devais de te conformer aux contraintes du réseau France-Afrique. Ton ancien grand patron t’y obligeait, hein ? C’est oppressant l’autoritarisme. En même temps, il te payait bien. Ceci étant dit, j’aurais bien buté ce tortionnaire. En 2005, lorsqu’il était à l’article de la mort et que sa famille le transportait vers l’Italie pour le soigner, j’avais monté un plan pour le descendre, mais cela présupposait le vol d’un Rafale de l’armée française. Ce n’est pas très discret et, je t’avoue, un peu compliqué, même pour un pro comme moi. Ça représente un monde considérable à paralyser avant de pouvoir décoller. Et une fois en l’air, intercepter un avion présidentiel dans l’espace aérien européen sans opposition, c’est quasiment une illusion. C’est dommage, j’aurais pu éliminer toute la famille d’un coup. Non, dans mon métier, rien ne vaut le plancher des vaches. Tu ne peux que l’admettre. Pour le moment, tu ne peux que remarquer la simplicité avec laquelle je suis arrivé à maîtriser ton environnement sécurisé. Ce fut enfantin, exécuté avec efficacité sans une perte ou un dommage à déclarer. C’est un travail d’expert ! Tu ne peux que le constater à tes dépens. Je suis un pro ! Mais dis-le ! Mais qu’attends-tu ? ! Ooops ! C’est vrai ! Tu ne peux pas parler, le mode veille est activé.
Pour la troisième fois, Joe s’assied à côté du petit moustachu. Il penche sa chaise en arrière puis se balance encore en s’appuyant sur la jambe gauche de son otage. Il répète le mouvement à plusieurs reprises pendant une bonne minute. À chaque fois qu’il croise son regard, il grimace comme un singe.
Sa future victime ne sait plus quoi penser de lui. Manifestement, il a affaire à un fou. Comment sa sécurité a-t-elle pu manquer de professionnalisme à ce point pour se faire berner par un psychopathe de ce genre ? Il va finir par mourir, et ses seuls regrets résident dans son incapacité à pouvoir punir un par un les membres de sa garde rapprochée. Du coin de l’œil, il regarde celui qui est accroché au pied de sa chaise. Il se dit que s’il pouvait lui asséner un coup avec sa bottine à travers la gueule, cela le soulagerait un peu. Quant à celui qui était caché dans sa malle Vuitton, il le regarde avec un tel dégoût qu’on imagine bien cet individu enterré vivant dans ladite malle, faisant office de cercueil. Il maudit le jour où ce Joe est né. Il vomit la femme et l’homme qui ont mis au mond
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— Pourquoi Dieu a-t-il choisi de mettre un être aussi vulgaire sur ma route ?

Avec beaucoup de précautions, Joe pose sa carafe sur la table et prend son couteau. Il effectue deux pas en arrière, et subitement il se retourne en faisant semblant de le lancer dans sa direction, mais reste figé dans une de ses postures préférées.

— Aaaaaaaaaaaaah ! Mais tu es dingue ! J'ai bien cru que tu allais me planter !

— Ha ha ha ha ! Donc le Gun Barrel Roger Moore te fait pour... Pourtant, son style paraît moins surprenant que celui de Sean...

— Tu me fais chier avec ton James Bond. Grandis un peu ! Au moins, lui, il m'aurait fait l'amour avant de m'interroger. Je serais allongée, certes menottée, mais sur le lit d'un hôtel cinq étoiles : un vrai palace, pas un trou à rats humide et étouffant sous une montagne.
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Le capitaine Lombart semble furieux vu qu'ils ont perdus la trace de Joseph. Il est exaspéré, car une fois de plus, il les a ridiculisés dans les catacombes. Il est remonté parce qu'à chaque fois que le président décroche son téléphone pour l'appeler, c'est pour le menacer de le virer s'il n'obtient pas de résultats probants. Ses équipes restent en alerte maximale et il ne souhaite qu'une seule chose : que cette satanée Olga Krochenko sorte de son coma. Il est attablé à son bureau, mangeant une soupe chinoise au poulet vermicelle, en étudiant les conclusions du rapport des cataflics. Il semble à la recherche du moindre indice qui peut lui donner une piste. Il regarde sa montre. Il est 19h30 passé.
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- Je suis prof. Mon métier consister à éduquer les adolescents. L'enseignement secondaire ne se résume pas seulement à l'apprentissage de matière, comme les mathématiques, l'Histoire ou encore le français, en ce qui me concerne. Ma force réside dans ma capacité à aider les enfants à se réaliser spirituellement. Telle est ma vocation.
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- L'Homme semble très bizarre. Il désire jouir de la vie, mais il ne veut pas préserver son habitat. Il semble capable de tuer pour une idéologie, mais il n'est pas fichu de se sacrifier pour une cause juste. Il adore imposer une justice, mais il n'aime pas être opposé à des injustices. Il se pose souvent en donneur de leçons, mais il a du mal à se voir apposer une réprimande pour manquement à ses devoirs.
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