Quand j’entame la lecture d’un roman, je tourne toujours discrètement les pages pour en lire d’abord la dernière. C’est un peu, j’en conviens, comme faire un tiercé avec le résultat des courses, non par impatience mais juste pour percevoir si l’histoire aboutit, si la vie dépeinte en vaut la peine, pour savoir d’emblée si l’aventure contée sera légère ou tragique, pour connaître avant tout un des moments les plus essentiels de notre vie. Celui où le rideau tombe.
« Pour vous obliger de penser à moi, d’y penser souvent, d’y penser encore, voici quelques fleurs simples, quelques fleurs des champs. » – Den