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Critiques de Patrick Varetz (19)
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Le canevas sans visage

Un écrivain né en 1958 (moi en 59) dans ma région, je ne pouvais que m'intéresser à ce livre: merci aux éditions "cours toujours" et à "masse critique" de m'avoir choisi pour cette lecture. Mais venant de la campagne, là ou à l'époque les fermes faisaient le paysage très vite j'ai compris que c'était l'autre Nord, celui de la mine, des corons, des vagues d'immigration pour nourrir les compagnies qui fait le terreau de ce petit (en nombre de pages) livre. C'est l'histoire d'une ancienne infirmière qui pour passer les longues heures est sur un canevas, représentant bien sûr un mineur. Elle ressasse dans sa mémoire sa vie passée, son mari disparu, son amant (beau salaud) de docteur, son fils (veule personnage). Rien de bien gai, une vie de l'époque, avec ses éclaircies: les premiers grands voyages (Roumanie: ma belle-mère avait fait le même ..), Baléares. La promesse d'un nouvel amoureux aussi. Un moment de vie, qui raconte toute une vie, un personnage central pas très aimable, dépourvu d'empathie, un objet qui lui réveille la mémoire, et qu'elle craint de finir. Le livre est ornée de ces canevas et de leurs détails (en fait deux canevas différents, aux décors toujours tristes). Pour moi, ce livre a été un retour vers un passé que je n'ai pas connu, mais entendu narrer bien des fois.
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Nu-propriétaire

Un livre différent des précédents qui parlaient de la folle de mère et de cette brute de père. Ici, il s'agit d'une mosaïque ou d'un puzzle où l'auteur essaie de retrouver le fil de son existence à travers des chansons et les femmes qu'il a connues. Toujours pas facile la vie de cet auteur...Le titre est celui du dernier chapitre .

Je n'ai rien compris à l'hexagramme 17 mais cela n'a pas gêné ma lecture. Toujours pas compris le sens de l'expression Nu-propriétaire (il y a longtemps...rien à voir avec ce roman).D'après Patrick, il s'agit de posséder quelque chose sans en jouir...



"la vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas" citation en exergue de François Truffaut. Cette reconstitution va de 1976 à nos jours où l'auteur est à un tournant de son écriture.

Cette lecture renvoie à ce que l'on sait de l'écrivain, ses romans ont décrits la violence de ses premières années . Il est à un tournant (voir citation)
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Bas monde

Très dur malgré une pointe d'humour. Chaque personnage est qualifié: la garce de grand-mère; le salaud de père et la folle de mère. Lui survit...
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Bas monde

Un livre dur ! écrit comme on donne un coup de poing ! bouleversant.
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Le canevas sans visage

Lu dans le cadre d’une mass critique Babelio: Le canevas sans visage de Patrick Varetz (Cours toujours Éditions)

Une très jolie parenthèse avec l’histoire de Léona qui manie l’aiguille sur un canevas représentant le portrait iconique d’un mineur. Le bruit du passage du coton à travers la toile, les couleurs et les espaces à remplir de demi-points serrés la conduisent à méditer sur sa vie de femme soumise à un mari distant et raide, puis à un fils manquant d’ambition aux besoins duquel elle continue de pourvoir, et enfin à certains de ses amants comme le gros Caudron , médecin brusque , dont elle sera l’assistante, la maîtresse et la confidente amicale. Une vie terne, morne, pleine de déception, dont elle tente de se débarrasser et notamment d’oublier les visages. Terminer ce long ouvrage doit lui permettre d’accéder à une vie plus lumineuse, plus libre, plus sensible aussi.

Cette brève histoire est écrite avec beaucoup de finesse, d’élégance et de poésie. On est ficelés dans les cotons de couleur de cette toile dès les premières lignes. Croiser les fils mène évidemment à cette abstraction du réel, et favorise une revisite des souvenirs. Je ne pouvais pas rater cette rencontre de brodeuse ! Une découverte pleine d’émotions.

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La Malédiction de Barcelone

Patrick Varetz "ne garde que quelques histoires de naissance,d'enfance, d'adolescence"C Massé.

J'ai lu Bas Monde, Petite vie, Sous vide et maintenant la Malédiction de Barcelone; tout cela paraît très autobiographique mais ce sont des romans.

Il y a un nouveau ton dans ce dernier livre, moins cynique. La grand-mère paternelle Léonie est toujours une garce, Violette est toujours sa folle de mère mais elles apparaissent peu; elles sont mortes (je m'imaginais Violette, frêle...mais elle pesait encore 100kg à sa mort!). En revanche Daniel n'est plus son "salaud de père": il devient mon pauvre père et même "papa"!

Daniel s'offre un ordinateur en 2014 et le narrateur, son fils lui fait découvrir Facebook, "outil bien pratique pour retrouver des gens perdus de vue, et renouer des liens"

A Noël, Daniel demande à Patrick d'être ami sur ce site. Il lui envoie des mails maladroits car il ne maîtrise pas; ex: il met son message dans "objet".

Daniel souffre de solitude, il a peu d'amis, il est veuf et n'a qu'un fils qui lui rend rarement visite; ses journées se passent avec la radio, ses deux téléviseurs, et désormais internet. Il joue à Criminal Case.

L'auteur fait un cauchemar dans lequel sa mère défunte, lui demande de s'occuper de son père dont les forces déclinent. Bizarrement, cela déclenche l'écriture de la Malédiction de Barcelone qu'il reculait sans cesse. Voyage à Barcelone, sortie de l'adolescence. Un groupe de six grands ados dont deux filles. Une photo de l'époque; il a emprunté des vêtements de son père, imprégnés de l'odeur pestilentielle de l'usine. Il découvre cette photo sur Facebook ." A 23 ans, je crois que j'ai besoin encore de sentir son odeur sur moi. Je la porte comme un talisman. Et je ne possède visiblement pas d'autre option, pour avancer dans l'existence, que d'aimer mon père, de prolonger son destin à travers moi."

Le narrateur revient sur le voyage à Barcelone, il veut rejoindre le groupe mais n'a pas de quoi se payer le billet...il attrape un billet de cinquante, apporté par le vent. Le voyage aura lieu et l'auteur nous entraîne dans ses difficultés à écrire le roman qu'il veut en faire. Il revient sans cesse sur son enfance, son adolescence et surtout son père."On n'écrit pas un livre pour raconter une histoire, mais pour exprimer cette difficulté que l'on éprouve chaque fois à le faire"

Finalement on saura peu de choses de ce voyage: déambulations de jeunes gens désargentés; sentiment de lassitude et d'échec.

Refusant Facebook, je ne comprends pas tout de la façon dont cela se passe vraiment entre le père et le fils à travers ce réseau.

Le livre engendre la mélancolie.

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Bas monde

Un bébé non désiré est propulsé dans un monde dur, violent hostile, une sorte de chaos, des bas-fonds. Il survit grâce au Verbe, au langage dont ses parents sont dépourvus. Il les observe, les analyse. Ses parents sont très jeunes, sa mère Violette manque de mourir en le mettant au monde et sombre peu à peu dans la folie. Son père Daniel ouvrier violent passe ses seuls loisirs au Royal club à boire et à fréquenter des prostituées. Ils sont souvent nommés par par "le salaud", "la folle". S'y ajoutent une grand-mère ogresse "la garce", un inquiétant médecin, des voisins.

Nous sommes à la fin des années 1950, la radio diffuse des injonctions au bonheur par la consommation. Mais dans ce milieu, on n'a ni les moyens financiers de consommer, ni le langage nécessaire pour analyser, ni "l'aptitude au bonheur"

Un roman célinien marqué par des bruits grossiers, des odeurs méphitiques. le bébé ne reçoit ni tendresse, ni caresses. Il dort dans une boîte à chaussures et respire des odeurs de cigarette, d'alcool, d'usine, perçoit bruits, cris et angoisse, est environné par la violence.

Un récit magnifique dans une langue très travaillée qui vous amène à ressentir par-delà le langage très élaboré pour un bébé, les perceptions des ce "cauchemar" de l'origine de sa vie.
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Jusqu'au bonheur

Livre très dur, qui va jusqu'au bout, mais peut être pas du bonheur. Âmes sensibles s'abstenir.

Pour les autres, un voyage déconcertant, déroutant, envahissant... Mais qui vaut d'être réalisé. Attention on en sort pas indemne...
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Le canevas sans visage

J'ai lu le canevas sans visage de Patrick Varetz (Cours toujours Éditions)

dans le cadre d'une masse critique Babelio. L’auteur rend un hommage à sa grand-mère Léona Varetz, infirmière dont la passion était de manier l’aiguille plus particulièrement sur un canevas représentant un mineur de mine du Nord. Durant son travail d’aiguille elle évoque ses souvenirs son mari disparu, son amant médecin l'horrible le gros Caudron. Elle a été son assistante, la maîtresse et la confidente amicale. Leona a vécu simplement dans la grisaille du Nord en compagnie de mineurs.

C’est un court roman à l'écriture délicate, original mais il n’a pas su me toucher. Malgré tout, c'est un beau portrait de femme.

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Sous vide

Le bébé de Bas monde est devenu adulte mais comment se construire avec de tels parents, comment bâtir une vie qui ne repose pas sur le vide? le narrateur a désormais la trentaine et doit digérer l'héritage parental. Il n'est pas violent comme son père mais peine à s'exprimer, à exister, à prendre des décisions (notamment quand il est poursuivi par les huissiers). Il revoie une ancienne femme qu'il a aimée Claire avec laquelle il entretient des relations complexes.

Ce récit n'a pas la force de Bas monde.
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Rougeville

Honneur et fierté ! Attention chef-d’œuvre ! Ce récit est un dédale des plus lumineux. Le lecteur approuve cette écriture digne d’un génie évident. Tout de bleu couronné, ce livre aux 91 pages léger en main est une gloire pour les yeux. L’auteur Patrick Varetz nous conte. Quoi ? « Rougeville » dévoilée subrepticement grâce à l’application Google Street, View. Cette ville toute d’introspection, décrite par l’auteur, révèle par des lignes douées ses habitus, sa sociologique attitude et sa morphologie géopolitique. Le lecteur plonge dans une réalité virtuelle. Il devient observateur de cette ville aux diktats enfouis sous le lierre du temps. Rougeville palpite. L’idiosyncrasie améliore la puissance vers la fin des non-dits. Le lecteur devient apprenant et reçoit l’héritage du temps qui s’écoule à contre-courant. Plusieurs narrateurs dans ce récit sont l’écho d’un Rougeville, kaléidoscope empreint de la profondeur du verbe, le plus transcendant possible. Lorsque Rougeville (la ville) parle, le lecteur est foudroyé. « Oui. Pourquoi continuer de m’appeler Rougeville puisque les âmes, ici, à l’instar des façades des maisons qui les abritent, semblent accepter comme une fatalité l’idée de devoir noircir ? »Plus que cela encore Patrick Varetz délivre par des mots les fissures de son vécu, à l’instar de fantômes qui refusent l’ultime exutoire. Cette ville lui appartient. Elle emblématise toutes ses souffrances, tout ce qu’il ne veut pas, et ne veut plus reconnaitre. Elle n’est pas jugée, ni choyée, mais pas indifférente non plus pour l’auteur. C’est d’une beauté inouïe, à l’instar d’un repentir. Comme si l’auteur refusait ce Rougeville mourant suite à l’arrêt parabolique de ses puits miniers. La tendresse et la compassion aussi sont au rendez-vous littéraire. Lorsque Patrick Varetz confie avoir passé « Ses premières heures dans une boîte d’escarpins taille 41 »le lecteur tremble soudainement de froid. Rougeville devient pittoresque, colorée, lorsque l’auteur conte « Si je m’appelle Rougeville, c’est par la faute de cet imposteur, Alexandre Dominique, lui qui se prétendait maquis et chevalier….) Cette multi-lecture devient le modèle pour affronter sa propre vie. Le lecteur ressent ce quelque chose qui prouve que l’on n’est pas dans une certaine ville en pur hasard. Que du fait même de notre naissance et des murs qui entourent notre monde passe le chant existentialiste de l’essence même de notre identité. C’est un rare et beau livre qui perdurera dans le temps et dans l’espace. C’est un livre fragile aussi à l’orée des destinées. Majeur, émouvant, sensible, solaire, Rougeville de Patrick Varetz, publié par Les Editions La Contre Allée, collection « Les Périphéries » est un livre à lire d’urgence dans la ville même de votre propre cœur.
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Sous vide

Curieux ce livre où deux détraqués s'aiment comme ils peuvent et se déchirent. On retrouve Daniel, le salaud de père et Violette, cette folle de mère mais le narrateur a pris de la distance.

Avec Claire les relations sont obscures (ce jeu de mot me tentait!) même les relations sexuelles décrites en détail sans que cela me choque.

J'ai aimé mais j'ai préféré Bas Monde et Petite Vie, peut-être parce que l'écriture est plus facile ou peut-être parce que cela raconte une histoire (oui, j'en suis encore là, parfois!)

J'aime bien l'auteur même quand il fait l'ours! Il est en première page d'un numéro du Matricule des anges où son regard noir est insoutenable!
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Bas monde

Le père boit, la mère trinque, l’enfant parle. Il parle pour trois, il parle dans un délire de formulation magnifique qui le tient en vie. Telle est la prose de Patrick Varetz : vitale.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Jusqu'au bonheur

Une écriture presque parfaite. Une ambiance Noire. Un livre a ne pas mettre entre toutes les mains. on ne sort pas indemne de ce roman...
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Nu-propriétaire

Un livre parcouru de réflexions sur l’existence, à travers les pensées d’un homme qui revient sur des épisodes marquants de son existence.

L'organisation du roman ne répond pas à une logique chronologique. Plutôt que de chercher un lien entre ces fragments de vie, mieux vaut se laisser aller à ces expériences pour ce qu’elles sont, avec ce que chaque relation a pu apporter.

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La Malédiction de Barcelone

Patrick Varetz retrouve son double narratif dans une escapade barcelonaise aux allures de voyage initiatique, entre réel et virtuel.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Rougeville

Un homme revient dans la ville de son enfance et parcourt les lieux où il a grandi. Cela pourrait être une balade nostalgique, si ce n’était Patrick Varetz le guide. Le romancier lillois nous a habitués à tenir les sentiments à bonne distance. Cette fois, il calme le palpitant en arpentant les rues grâce à Google Street View, à l’abri derrière son écran.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Rougeville

Bienvenue à Rougeville, ancienne cité minière peu engageante située à 50 km de Lille. Le narrateur décide d’explorer cette ville qui l’a vu grandir, au moyen de Google street view, c’est-à-dire en restant chez lui. Il y note de nombreux changements depuis les années 60 ou 70, il la reconnaît à peine. Au gré de cette balade virtuelle, il se remémore son enfance, imbriquée avec les évolutions de la ville.



Contre toute attente, une voix surgit en italique, c’est Rougeville elle-même qui prend le stylo, le bourg qui se présente, refait son histoire, les dates marquantes, la grève des mineurs de 1948 interrompue par les chars, cinq morts, l’âge d’or entre 1921 (4500 habitants) et 1926 (14000 !), dont 8000 étrangers, principalement des polonais, pour venir extraire le charbon au péril de leur vie.



Et puis c’est « l’inexorable déclin », les années 60, la mine qui a mauvaise mine, les fermetures, la désertion, la trahison des habitants de Rougeville. « Mais qu’en est-il à présent, quand il y a de moins et de moins de travail et aucune perspective ? Pour exister, c’est comme partout : les gens n’ont de cesse de courir confier leur argent – celui bien souvent de l’allocation chômage ou des minima sociaux – aux grandes enseignes du commerce mondialisé (celles-là même qui répandent le vide autour d’elles). Au siècle dernier et au siècle d’avant, les puissants qui nous faisaient courber la tête habitaient encore de grandes maisons sous les fenêtres desquelles on pouvait – le cas échéant – aller défiler pour hurler sa colère. Mais aujourd’hui vers qui se tourner ? On ignore jusqu’à l’endroit où se cachent ceux qui nous ont abandonnés. C’est sans doute que chacun peu à peu se replie dans le silence, occupé – faute de mieux – à cultiver la haine de l’étranger qu’il a cessé d’être. Oui. Car c’est soi-même que l’on apprend ainsi à détester ».



La voici la montée de l’extrême droite, avec ses sympathisants qui sont parfois les descendants même des étrangers qui allèrent au turbin en sous-sol dans les années 20. S’incruste un bref hommage au « Germinal » de ZOLA.



Mais surprise, les italiques de narration citadine s’ouvrent désormais sur l’autobiographie d’un certain Rougeville ayant vécu la Révolution française, Waterloo et tout le reste, un affabulateur, un mythomane, un de plus.



L’auteur narrateur reprend les commandes, et cette fois-ci c’est sa propre autobiographie qui est noircie sur le papier. Réelle ? Supposée (Rougeville n’existe pas, certes, mais le reste ?) ? L’auteur laisse planer le doute dans ce petit bouquin au format plus petit qu’un « poche » et en seulement 90 pages (attention de ne pas paumer l’objet entre deux pavés) et signe ici une collaboration régionale avec un éditeur du Nord : La Contre Allée.

https://deslivresrances.blogspot.fr/
Lien : https://deslivresrances.blog..
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Sous vide

Patrick Varetz poursuit son exploration des tréfonds de l’existence de Pascal, son double plus ou moins fantasmatique, et aborde le non moins difficile passage à l’âge adulte.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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