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Citation de Maym


Maym
24 février 2020
Les événements se sont accélérés comme le temps qui file. Il paraît que c'est normal, que plus on vieillit, plus ça va vite. J'ai dû être vieux jeune : il y a déjà eu tellement de morts.
Mortes les illusions d'abord, celles de croire que je pouvais changer le monde.
Puis celles de l'amour qui, je le pensais, pouvait venir à bout des plus profondes douleurs.
Puis celles de la vie qui, âpre d'avoir saigné, soigne enfin.
Enfin, c'est ce qu'on dit.
En réalité, la vie ne soigne pas, elle pèse. Et le poids se charge et se renforce d'ombres et de gouffres insondables. La vie est un sac qui se charge de l'histoire qui passe : il y en a qui la portent, la majorité la traînent. C'est une question de choix.
Il y a eu les amours, je les ai presque toutes eues. Par chance ou par honnêteté, parce qu'à force d'y croire et d'en rêver, elle ont fini par m'aimer. Parce que je n'ai jamais menti à mon cœur. Mais l'amour est cruel et fini.
Tout finit.
Je me souviens de Christelle, d'Agnès, d'Isabelle, d'Esther... je me souviens d'avoir appris ce que c'était que de mourir de chagrin ou au moins d'avoir voulu mourir de chagrin. Un couteau sur le poignet et le cœur en poings, comme un boxeur.
D'amour au moins avoir voulu mourir.
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