Il y a des créatures qui reviennent du mal au bien, qui tombent et se relèvent, qui déchoient et se reconstituent dans leur moralité. Oui, mais il y faut l'illusion du repentir qui suppose l'illusion de la liberté et celle d'un juge, d'un père céleste. Pouvait-il, lui, Adrien Sixte, écrire au jeune homme : "Repentez-vous," quand sous sa plume de négateur systématique, ce mot signifiait : "Cessez de croire à ce que je vous ai démontré comme vrai ?" Et pourtant c'est affreux de voir une âme mourir sans rien essayer pour elle.