Paul Gravett

Flammarion proposera, dès ce 13 septembre 2023, une collection de monographies, en l’honneur des illustrateurs. Cette collection a pour ambition la mise en valeur des grands illustrateurs du XXème siècle.



Les éditions Flammarion souhaitent à travers cette série d’ouvrages, présenter les illustrateurs à hauteur d’artistes, notamment à l’heure de la création artificielle.



Dirigée par Quentin Blake, la collection propose des ouvrages largement illustrés, sous forme de monographies courtes de 112 pages pour 19,90 euros.



Le volume inaugural de la collection qui parait ce 13 septembre, est consacré à Tove Jansson, créatrice des Moomins.Tove Jansson a dessiné son premier Moomin sur le mur extérieur d’une petite cabane au cœur de la Finlande, avant de coucher sur papier, dans les années 1940, la vallée des Moomin et sa tribu de personnages attachants.



Cet ouvrage offre un regard frais et perspicace sur sa vie et son art, de l’enfant pleine d’imagination à l’étudiante en art, peintre, autrice, dessinatrice, artiste bohème, lesbienne et icône de la culture finlandaise.Cet ouvrage est l'occasion de découvrir la vie et l'œuvre de cette illustratrice et la diversité de son travail aussi, en complément du biopic finlandais sorti en mars dernier en salles qui lui était consacré .

Ce qu'on a préféré ? La fresque réalisée pour l'hôtel de ville d'Helsinski, ses portraits, ses essais de timbres avec le personnage qui l'a suivi toute sa vie, le fameux Moomin.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Je connaissais l'oeuvre de Posy Simmonds au travers de ses romans graphiques, Gemma Bovery, Cassandra Drake ou encore Tamara Drewe. Je les aime pour la virtuosité du dessin, la délicatesse de la mise en couleurs et l'acidité du texte. Cet album m'a permis de découvrir ses débuts de dessinatrice de presse, ses livres pour enfants et sa manière de travailler. le commentaire de Paul Gravett (critique de bande dessinée britannique) est plat et barbant au possible. L'intérêt du livre se situe dans la reproduction de croquis, de crayonnés, d'esquisses, tous épatants, et de planches de son travail dans The Sun et The Guardian – peu connu en France –, sans oublier sa première bande dessinée, The Silent Three of St Botolph's.

Mangasia.. Ou le bouquin pas prévu, mais quand on passe devant on se retrouve à faire des frais, le côté obligé ( pour plein de raisons d'ailleurs ^^)... halalala...



C'est un bouquin que je classe dans le domaine des beaux livres, des livres d'art... avec en même temps une chronologie historique, et en plus de la géographie...

Dans ce livre l'auteur parle de l’Asie au sens large, pas seulement du Japon. Donc on se balade pas mal...



Oui Gravett se promène un peu partout et regarde ce qu'il c'est fait, ce qu'il se fait...

Les differents style sont d'ailleurs très marqués suivant les pays... les sensibilités des dessinateurs.

Les influences diverses... (comics/bd/peinture/illustration de chez eux ou d'ailleurs)

Les grandes dates ( y a plein plein de date) les grands noms les très grands, ou les moins connus, et les grands titres/publications marqueurs dans le genre ( pour des raisons diverses, que se soit le sujet, ou le style de dessin).



La profusion de couvertures, la profusions de planches, la profusion de genre graphique, c'est juste tu ouvres grands tes mirettes et tu regardes... oohhhh comment y en a qui envois du pâté! Et des inconnus sous nos latitudes ( enfin des que je connaissais pas)...

Tout se côtoie, les grandes planches pleine page et aussi hélas les minuscules qu'on voit pas grands chose ( mais cela se comprend, sinon le bouquin aurait été encore plus énorme qu'il n'est, et encore plus cher hélas).

J'adore le feuilleter, en lire un bout ( c'est pas le livre que tu lis tout d'un coup, tu le laisse traîner, et hop tu le feuillettes, tu le regardes, y a un truc qui t'attire l’œil et hop tu lis qu'est ce que c'est que ça?)



Les liens avec le social, avec l'histoire politique/social/code de la société/religion/coutumes/censure/propagande/etc de ces pays qu'on parcours à travers ce livre et le travail de ces dessinateurs ou de ces scénaristes aussi...



Le travail des dessinateur, l'élaboration, le comment ça fait, aussi... les problèmes quel qu'ils soient ( censure/rythme de travail/etc..)

Et au fils des pages tu vois la richesse de ce genre pourtant ô combien déconsidéré sous nos latitudes.



L’émergence des genres, les genres et pour quel public ils sont destinés (shonen/seinen/shojo/shonen-ai/gekiga/etc) et tous les genres et leurs sous genre et le pourquoi du comment. Et même les Doujinshi...

Gravett parle de tous, aucune pudibonderie et le montre donc aussi... ( en gros y a des illustrations avec de la fesse (echi/yuri/yaoi/hentai/etc), je préviens juste ).



Jusqu'au multimédia, le jeux-vidéo et l'animé aussi..



Bon le seul hic, enfin je comprends, c'est que les planches ne sont pas traduites, les couvertures non plus (juste les gros titres), mais nous somme dans un livre sur le graphisme, le desing, le dessin.. Et bien souvent le dessin suffit à lui même...



Un livre très complet, très intéressant, très instructif, plein de découvertes... Et ça j'aime...

Il est gros ! Mais il est bien ce catalogue d'expo. Il y a beaucoup de planches et de couvertures pour chaque thématique traitée. Et pour tous les pays abordés, bien que certains n'ai pas une histoire de Bd très longue (1ère bande dessinée officielle du Bouthan : 2013).

Les auteurs et commissaires de l'expo ont fait un gros travail de recherche et de contextualisation des mangas et bandes dessinées. Des liens avec la politique, notamment la censure, ou les nouvelles technologies ont été fait et c'est très intéressant de voir à quoi ce média a parfois servi : propagande en Chine et en Corée (avec souvent les meilleurs dessinateurs en rééducation dans les champs pourtant), ou les frondes des parents et des éducateurs contre certains manga (l'auteur Tsutsui en a été victime : ces mangas ont été retiré de la vente sans qu'il soit au courant ; il en tiré un très bon manga, Poison City). Sans compter un historique pour essayer de savoir d'où vient le mot manga, quels ont été les premières oeuvres que l'on peut qualifier de telles, ainsi que les différentes phases par lequel il est passé, ses influences et l'influence qu'il y a eu dans le reste de l'Asie, notamment en Chine et en Corée, la Malaisie et la Thaïlande ayant plutôt eu une influence occidentale (au niveau des dessins, je trouve. Pour les thèmes, c'est très variés). Quelques anectotes également, notamment sur al vie de mangaka et d'assistant. Eh ben, ça vend pas du rêve...

Un beau travail.

Merci à Babelio et aux éditions Hors Collection pour cet envoi !

Ce livre très intéressant sur l'histoire du manga offre un vaste panorama de titres importants donc certains inédits en France. L'auteur commence par présenter le système de publication japonais ainsi que son poids économique et la profession de mangaka. Il montre l'évolution de ce média durant plusieurs années, avec à sa naissance Osamu Tezuka. Il aborde ensuite les différents genres et publics avec des chapitres dédiés au shonen et au shojo tout en explorant des thèmes spécifiques. Ce beau-livre très riche et informatif m'aura permis de découvrir plein de choses ainsi que différents titres. Je regrette juste que certains que je juge assez notables ne soient toutefois pas mentionnés.

Mangasia est un ouvrage fascinant sur l'épopée de la bande dessinée asiatique. Le Japon, avec le manga, y occupe forcément une place de choix mais les autres pays ne sont pas en reste. On sent que Paul Gravett maîtrise bien son sujet de par l'analyse qui est faite de l'évolution de la BD, en lien avec la société. Le propos est parfaitement étayé d'illustrations, de planches, de couvertures de magazines, fort bien maquettées. Un documentaire très riche donc, à lire et à relire tant pour le plaisir de le regarder, que pour y apprendre une grande somme d'informations.

Merci beaucoup à Babelio et aux Editions Hors Collection pour l'envoi de ce livre dans le cadre de Masse Critique.

Un guide tout simplement fantastique sur l’histoire du manga dans les différents pays d’Asie. J’ai été saisie par les images intégrées, les histoires les rattachant en fonction de l’époque et de la mode.



Une vraie merveille à posséder que je vous recommande, une pure œuvre contemplative. Ouvrir ce guide c’est plonger au cœur d’un univers fabuleux pour en apprécier chaque détail sans jamais se lasser. Chaque page tournée est une invitation sur un monde, un esprit, une envie...



On y fait de remarquables découvertes sur des auteurs, des histoires sur un ensemble qui s’agence à merveille, entre horreur, beauté, coup de crayon et histoires en tout genre. Les couleurs, les explications, les dates, tout est captivant à l’intérieur, une vraie mine d’or qui ne peut que ravir les fans du genre.



Un livre qu’on garde près de soi, qui nous permet de faire de réelles trouvailles et de comprendre les engouements d’un monde fascinant.



Je recommande assurément !!!


Lien : http://ma-boite-de-pandore.e..

Cet ouvrage remarquable de 960 pages rassemble en effet non pas 1001 mais 770 chroniques sur des séries ou des albums emblématiques de l'histoire du neuvième art dans l'ensemble des genres, du comics au manga, en passant par la BD alternative ou la BD franco-belge.
Lien : http://www.auracan.com/album..

Quand j’ai postulé pour recevoir Mangasia lors de la dernière Masse Critique sur Babelio je ne m’attendais pas à recevoir un si bel objet ni un si gros livre !



D’ailleurs je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec Mangasia… Un ouvrage sur la bande dessinée asiatique certes, mais ça reste vague…



Finalement, la lecture et la découverte de cet ouvrage ont été de belles surprises. Personnellement, je ne connais que le manga style japonais et forcément de mon époque (des années 80 à 2000 environ puisque les nouveautés je ne les connais que trop peu, exception faite pour Bleach découvert et lu lors de mes années lycée).



J’ai beaucoup apprécié le choix des images, des histoires s’y rattachant en fonction de l’époque ou la mode. J’ai découvert un large panel des différents mangas, des thèmes abordés, de son évolution au fil des décennies.



Pour tout amateur de ce genre, c’est un must have, un très bel objet de collection.
Lien : https://desplumesetdeslivres..

L’ouvrage a un réel intérêt car il présente des œuvres méconnues. Un travail plus poussé d’édition aurait peut-être pu en faire une référence dans la littérature portant sur l’histoire de la bande dessinée.
Lien : http://www.du9.org/chronique..

A la fois une histoire de la BD et une source d'inspiration. INDISPENSABLE !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Indispensable et précieux pour les défricheurs d’horizons qui souhaitent se faire un cadeau.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..

Lecture jeune, n°118 - Rédigé par un historien de la bande dessinée — Paul Gravett crée aussi des expositions, notamment pour le musée d’Angoulême —, cet ouvrage s’adresse aux connaisseurs de mangas et se présente comme un ouvrage de référence. Il propose un texte très dense et une iconographie abondante ; le parti pris est d’offrir des séquences plutôt que des images isolées. Une chronologie de 1945 à 2005 permet de resituer les publications essentielles dans l’histoire contemporaine du Japon. On regrette de lire les titres anglais, et non leur version originale ou leur traduction française : la faute en incombe à l’éditeur français, qui ne se donne pas non plus la peine de traduire les graphiques consacrés au marché éditorial (p. 13). Premier constat de P. Gravett : si le manga est devenu une véritable industrie, il n’en demeure pas moins un medium essentiel, un art moderne et vivant. L’auteur montre l’extrême diversité des mangas et de leurs publics. Il s’attache aussi à définir la révolution esthétique et le système narratif spécifique qu’ils ont amené. Le manga, véritablement reconnu depuis Tezuka, a été influencé par les comics et le cinéma américain. Le documentaire se concentre sur la production depuis la Deuxième Guerre mondiale, sans oublier les précurseurs, au Japon comme à l’étranger. Le dernier chapitre analyse la mondialisation de la culture. L’auteur voit dans l’émergence des mangas un rejet de l’impérialisme américain, basé sur l’individualisme, au profit de valeurs japonaises. Un point de vue à débattre… _ Cécile Robin-Lapeyre