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Critiques de Paul Hanost (2)
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Galaxies SF n°64 : Sarah Newton, bâtisseuse d..

Ne tournons pas autour du pot, cette livraison est tout à fait dispensable. Quelques nouvelles sont d'une lecture agréable mais rien de transcendant.

Quand au dossier...



Nouvelles



Rue de la mémoire qui flanche, de Mike Resnick

On commence par un hommage à Mike Resnick

Un vieux couple se rend chez le spécialiste, la femme est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Comment vaincre la maladie même si elle est incurable ? Comment vivre seul après avoir passé sa vie ensemble ?

Pas de misérabilisme, de voyeurisme ou de sentimentalisme, le ton juste pour cette nouvelle.



Unstitch your Mouth, de Guillaume Laffineur

Une sorte de conte SF-fantasy. Original, on comprend au fur et à mesure l'univers, musical, de ce texte.

Dans un monde étrange, un conflit oppose deux personnes. C'est à la méthode de sa résolution que l'on s'attarde.

La chute est délicieuse dans son retournement de situation.



Le Quetzal, de P.A. Desgranges

Un journaliste scientifique s'envole pour le Costa Rica pour le scoop du siècle. Il y sera question de transhumanisme, d'éthique et de théorie complotiste.

Tout en douceur, sans effet de manche, on suit le périple et l'interview. Et la chute arrive.

Simple et percutant, manque peut être de tenants pour en faire un texte mémorable.



La fin du Silicien, de Gulzar Joby

Naturel versus Artificiel, deux visions antagonistes de la technologie.

Une controverse se déroule sur une île entre deux tenants de la technologie informatique, l'une basée sur le silice, l'autre sur le végétal. Monde ancien vs monde nouveau, une position irréconciliable.

Reste cependant très anecdotique, l'auteur restant en surface et à eu l'idée étrange de dérouler son histoire dans un univers assez merveilleux.



Le paradoxe de l’identité, de Siana

Une histoire de voyage temporel à la mode Finney, où c'est par la "pensée" que le voyageur est projeté dans le temps.

Longuet.



Les Coucous, de Paul Hanost

Rien compris



La meilleure semaine de ma vie, de Thomas Baronheid *

Une affreuse bestiolle assoiffée de sang semble semer la mort dans un vaisseau spatial.

Un texte dans l'air du temps, la chute ménage son effet. Plaisant, mais vite oublié



Avec tout mon souvenir… affectueux… je crois, de Anthony Boulanger *

Un texte sur notre propension a déchargé notre mémoire à nos smartphones. et à oublier d'utiliser nos neurones. Un peu trop moraliste à mon goût et la critique est beaucoup trop succinte.



Sic transit…, de Charles Hagel

Le texte de jadis.

L'intro fait allusion à mon auteur favori " On sera surpris d’y retrouver comme un écho du Darwinia de Robert Charles Wilson (1998), avec ces navires du Commonwealth venant reprendre pied sur une Angleterre subitement rayée de la carte."

J'en frétillais d'impatience. Mais :

"Antisémite notoire, et donc à lire avec précaution, Charles Hagel n’a pas laissé de photographies, mais une fiche assez nourrie à la BNF."

Franchement, il y a tant de textes à déterrer, était ce nécessaire de choisir celui ci ?





Sarah Newton, bâtisseuse de mondes

Un dossier un peu surréaliste dans sa structure.

Moi qui ne connait pas Sarah Newton, on entre de plain-pied avec un article hagiographique qui loue plutôt qu'explique la démarche de l'autrice. Résultat, je ne sais pas trop qui est cette dame !

Le deuxième article est bien entendu la bibliographie !!!! (quasi anglophone).

Puis nous avons l'entretien. C'est ce dernier qui sauve le dossier car il est assez vaste et intéressant pour peu que l'on aime les jeux de rôles.

Si j'ai bien tout compris, Sarah Newton est une créatrice autrice de jeux de rôles, et a écrit quelques textes qui se situent surtout dans l'univers de ses jeux.

Fort heureusement pour nous donner une idée de sa plume, la nouvelle Vision rémanente clôt le dossier. Pour les non adeptes de la SF, une des critiques principales est que cela est du charabia. Et en tombant sur ce texte, je ne peux que plussoyer. L'autrice en fait des tonnes pour bien nous faire comprendre que l'intrigue se déroule dans fort longtemps et ou la technologie est omniprésente. Et pour cela elle emploie un charabia techno science-fictif qui ne veut absolument rien dire. En outre, les tentatives d'humour sont lourdes. La SF mérite beaucoup mieux...



La conception de la fusée et le voyage spatial dans la science-fiction*

Ayed Kawthar nous offre un petit tour d'horizon littéraire sur le voyage spatial. Plaisant à lire, avec des références pas trop nombreuses. On y parle des débuts mais aussi de voiles solaires, d'hyper espace et de trou de vers. Pour conclure sur les auteurs SF et l'ESA.



Le numéro de termine par les rubriques habituelles : tout ce que fait l'actualité livresque, BD ou cinéma de genre. J'y ai relevé l'anthologie "En situation de handicap… dans le futur" chez Arkuiris
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Le livre des étoiles

Arriver à finir certains livres semble parfois une chose aussi difficile à atteindre que de traverser l’Atlantique à la nage… et c’est vraiment la sensation que j’ai eue avec Le livre des étoiles.

Par où commencer en tentant de faire plus constructif que juste « j’ai absolument détesté » ?



Bon pour planter le décor : Sherk (laissons à l’auteur qu’il a écrit son livre bien avant l’arrivée d’un certain ogre vert) est un être mi-humain mi-tchirg, sorte d’espèce féline à laquelle sa mère appartenait. Esclave depuis à peu près toujours, le protagoniste ouvre l'histoire en creusant le roc dans des contrées désertiques. Autant prisonnier de ses gardiens que de l’environnement aride qui entoure ces carrières, il arrivera néanmoins à s’en échapper grâce à son orgueil sauvage et sa détermination. S’en suivent quelques semblants de guerres, trahisons, découvertes de planètes et, une 250aine de douloureuses pages plus loin, l’histoire s’arrête enfin, non sans qu’on essaye de la faire passer pour une épopée mythique, ou non, pardon, « une interminable chanson de geste » qui s’est peut-être faite en dehors du livre mais que, personnellement, je n’ai pas même entraperçue… sauf pour le côté interminable. Il faut dire qu’à priori trois autres ouvrages avaient été prévus mais qui ne sont plus à attendre vu que depuis sa publication en 1977, Le livre des étoiles n’a pas été rejoint par ses petits frères.



Au niveau de l’histoire en tant que telle, je me suis incroyablement ennuyée et à chaque fois qu’arrivait une situation pouvant peut-être potentiellement enfin créer un peu d’action, l’affaire était bouclée et évacuée en un tournemain. Est-ce grave qu’un livre ne contienne que très peu d’action ? Evidemment non (mais alors il faut que ce soit conscient voire que ce soit le « but », ce que je ne pense pas du tout être le cas ici) et d’ailleurs je n’ai à ce point rien contre ça que beaucoup de mes livres de chevets sont « lents » ou ont un contenu plutôt anecdotique. Sauf que dans ce cas-là l’intérêt doit exister ailleurs : dans le style ou les images que le texte crée. Et là -et on me verra venir- c’est le drame. Un maniérisme et une préciosité que je n’avais jamais vus à ce point. Ciel, montagnes, armes, chair, dents, cuirasses, vaisseaux ou encore et surtout yeux, tout est prétexte à aligner des noms de pierreries. Pour avoir commencé à tenir les comptes pendant ma lecture (c’est dire si elle me passionnait), on arrive en moyenne et pour chaque page, à deux-trois descriptions différentes de l’ordre de : « Ses yeux brillaient comme des héliodores, avec tout l’éclat de ces émeraudes dorées. Mais l’étroite fente de ses paupières dissimulait le feu qui couvait dans son regard d’ambre vert et or, où passaient parfois de dangereux éclairs soufre ». Si ce genre de phrases passe une fois ou deux de façon à ce que, même si on n’aime pas la tournure bon ben on continue c’est pas la fin du monde, quand le récit en est systématiquement interrompu alors que la dernière fois c’était cinq lignes plus haut, c’est difficilement tenable. Comble du déplaisir, les dialogues sont extrêmement rares ce qui fait que la narration est vraiment tout ce à quoi on peut se raccrocher (et donc, dans mon cas, sans que ca ne retarde la chute).



Dois-je encore préciser qu’en plus de ça, je ne suis pas du tout rentrée dans l’univers que l’auteur a voulu créer. Jusqu’aux noms de personnages/planètes/espèces qui, je trouve, ne fonctionnent pas, j’ai eu le sentiment que rien n’était poussé ou construit, que tout restait en surface en essayant de caser, de temps en temps, l’un ou l’autre terme vaguement spatial entre deux hybrides.



Il est toujours délicat d’avoir un avis très tranché et négatif à exposer sans paraître prétentieux ni froisser ceux qui auraient pu aimer… Pour le moment il n’y a pas l’air d’y avoir d’autres lecteurs avec ce livre dans leur bibliothèque mais j’espère ne pas avoir vexé les futurs prochains...
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