Alors, prête à sortir, Jeanne vint à moi, me prit la tête dans ses mains, m'embrassa, et eut ce mot, suprême consolation, qu'elle avait peut-être lu quelque part, qui sait? « Bast! me dit-elle, tous les grands poètes ont eu un amour malheureux. Cela te fera travailler. »
Admirable créature, qui entrevoyait ainsi bien avant moi mon grand avenir litté-raire! Tenait-elle absolument aux alexan-drins, cependant? Au grand poète près, j'aurai fait de mon mieux, et elle ne pourra guère m'en vouloir, après ce mot, d'avoir raconté nos amours.