Le Français souffre, car il se raidit et il se raidit parce qu’il refuse de laisser aller les choses ; il croit que ce qui arrive depuis quelques milliards d’années a été inventé spécialement pour le contrarier ; et dans ce monde hostile, il entend chevaucher seul l’évènement ; c’est un cavalier qui récuse tout contact avec sa monture et qui ne veut pas se poser sur le sol par l’entremise de ce socle vivant ; au lieu de s’asseoir, il se redresse, s’érige, réclame, raisonne ; il ne sait pas se mettre en boule, il ne sait pas se mouvoir selon des lignes courbes, il ne sait que marcher droit et il en est fier.