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Note moyenne 3.67 /5 (sur 989 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 13/03/1888
Mort(e) à : Paris , le 23/07/1976
Biographie :

Paul Morand est un écrivain, diplomate et académicien français.

Il est le fils du haut fonctionnaire et artiste Eugène Morand (1853-1930). Après des études à l'École libre des Sciences politiques, il fut reçu en 1913 premier au grand concours des ambassades, et embrassa une carrière de diplomate.

Sa carrière diplomatique est allée de pair avec une carrière littéraire très féconde : son œuvre compte une centaine de romans, nouvelles, portraits de villes et chroniques. Il fréquente les milieux politiques, diplomatiques, mondains, et se lie avec Proust, Cocteau, Misia Sert, avec lesquels il partage le goût des soupers fins et la passion de la littérature.

Dès la fin de la Première Guerre mondiale, il collabore régulièrement à La N.R.F. et publie des nouvelles. Des postes à l'étranger, il rapporte de remarquables textes sur les villes.

Ayant réintégré les Affaires étrangères en 1938, Paul Morand se trouvait, au moment de la défaite de 1940, à Londres où il occupait les fonctions de responsable de la mission de guerre économique. Mis à la retraite d'office par le gouvernement de Vichy, il publiait en 1941 "Chroniques de l'homme maigre", livre d'orientation maréchaliste. De cette période datent encore "Propos des 52 semaines" (1943), "L'Homme pressé" (1941), "Excursions immobiles" (1944).

Avec le retour de Laval au gouvernement, il était nommé à la présidence de la commission de censure cinématographique, avant de terminer la guerre comme ambassadeur à Berne, ce qui lui valut d'être révoqué à la Libération, et contraint à l'exil en Suisse. Il y passe une dizaine d'années avant d'être à nouveau admis sur le sol français. Il devient à la même époque le modèle et le protecteur d'une nouvelle génération d'écrivains qu'on appellera par la suite les Hussards.

Paul Morand a été l'un des premiers chantres de la vie moderne, du cosmopolitisme, des voitures de course, du jazz, des voyages. Il a été élu à l'Académie française en 1968.
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Source : www.academie-francaise.fr
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C'est une histoire française. Elle se passe à Paris pendant l'Occupation, puis dans le maquis du Vercors où les résistants se battent dans la neige, jusqu'au dernier. C'est une histoire qui oppose deux France. Celle des Cossé-Brissac, le côté maternel de l'auteure, dont la grand-mère May, aussi libre de son corps en privé qu'attentive aux conventions en public, reçoit le Tout-Paris de l'Occupation, de Paul Morand à Pierre Drieu La Rochelle, de Josée Laval à Coco Chanel. Une jeune fille grandit là, promise à un mariage de l'entre-soi, bientôt elle sera rebelle. Elle se nomme Marie-Pierre de Cossé-Brissac. L'autre France, c'est celle de la résistance par les idées et par les armes. Un grand médecin juif parisien envoie son fils en province. L'intellectuel rompu aux joutes de l'esprit rejoint le maquis. Il se nomme Simon Nora, rebaptisé « Kim » dans son réseau. À la fin de la guerre, le survivant du Vercors rencontre l'aristocrate en rupture avec sa famille. Les héritiers des deux France s'aiment comme s'ils n'en formaient qu'une. Mais auront-ils le droit à la liberté ? Ce roman haletant est une fresque guerrière, un amour impossible, une brève libération. Extrait disponible sur notre site https://www.editions-stock.fr/livres/la-bleue/une-breve-liberation-9782234094024

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Paul Morand
L'apéritif, c'est la prière du soir des Français.

LA FLEUR DOUBLE, Chapitre III.
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Paul Morand
La peur a détruit plus de choses en ce monde que la joie n’en a créé.
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Paul Morand
Que de temps perdu à gagner du temps.
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À voir ce que l'école exige aujourd'hui de nos fils, je me demande combien de pères seraient capables d'êtres des enfants.
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"Il existe une technique du congé, mais nul ne nous l'a enseignée ; nous avons appris de nos parents à mesurer ce que l'oisiveté nous fait perdre, non ce qu'elle nous fait gagner. Aujourd'hui, il nous faut réapprendre le relâchement. C'est un métier comme un autre, c'est aussi une vocation."
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(Les femmes) obéissent à une horloge invisible ; la preuve, c'est qu'elles sont en retard avec régularité.
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Harlem, c’est la patrie du jazz. Le jazz, c’est la mélodie nègre du sud débarquant à la gare de Pennsylvanie, plaintive et languissante, soudain affolée par ce Manhattan adoré, où tout est bruit et lumière ; c’est le rêve du Mississipi, devenu cauchemar, entrecoupé de trompes d'autos, de sirènes ; comme à travers Wagner on pressent le tumulte des éléments, ce qu’on entend au fond du jazz, c’est la rumeur de Lenox Avenue. Le nègre est heureux à New-York. Ni durs travaux, ni Klu-Klux-Klan, ni wagons réservés ; en pleine ville, dans les restaurants populaires, un nègre peut maintenant se faire servir. Beaucoup d'écoles de Blancs l’admettent, sauf protestation des parents blancs. Les plus cultivés ont accès aux professions libérales ; ils forment un centre artistique agréable, une petite « intelligenzia » en contact avec les milieux analogues blancs ; elle compte des artistes comme le ténor Roland Hayes, Paul Robeson, l’acteur incomparable d’Emperor Jones et le beau baryton de Show-boat, Walter White, excellent Romancier noir.
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Paul Morand
Que j’en ai vus de cœurs intermittents, de géographies élastiques, de situations fluides, de fortunes fondantes, de mœurs chancelantes, de monnaies à éclipses, de vérités contradictoires, toutes définitives ! Notre âge est las des farces et attrapes du Destin ; il est blasé sur l’inattendu. Je m’habitue mal à des rapports humains de plus en plus inharmoniques et contentieux, à travers des dialogues qui ne sont plus que deux monologues, où la logique et l’irrationnel, où Descartes et Lautréamont, nous sollicitent en même temps ; on nous fait cadeau de la vitesse, laquelle engendre le sur-place ; les voitures deviennent des maisons, et les maisons, des caravanes ; le bout du monde n’existe pas plus que le bout de nos embarras ; le lendemain n’est jamais celui qu’on attendait.
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Paul Morand
La vieillesse, cette mort qui bouge.
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Paul Morand
L’amour n’est pas un sentiment, c’est un art.
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