Silence. Les dernières vagues atlantiques se jettent sur une pointe de rochers brun pourpre et s’y déchirent. Un cri de mouette. De chaque coté du promontoire, la marée gonfle et remonte les estuaires. A droite, la nuit commence à cacher les collines. A gauche, descend un soleil jaune soufre. L’Amérique est grande, déjà. D’une grandeur anonyme ; d’une immensité sidérale.