Il y avait belle lurette que les filles aux seins nus n’y sautaient plus dans la piscine et que les journalistes de la BBC n’y accouraient plus à la recherche de bons tuyaux. Le milieu des expatriés s’était atomisé. Les fêtes avaient été délocalisées vers les salons privés ou les ambassades. L’alcool, de plus en plus rare au marché noir, avait atteint des sommes faramineuses. Une ambiance capricieuse et mesquine avait fini par s’imposer.