Pauline Giraud

J'ai été un peu déboussolée au début par Horb et son compagnon Bouko. Petit à petit, on s'habitue à ce monde avec des créatures mystérieuses, des buzards avec un étrange roi des bêtes. En même temps, j'ai trouvé l'univers d'Ultralazer original et bien développé, les dessins sont très colorés et très attractifs pour les plus jeunes (ma fille a beaucoup aimé). Ca reste tout de même une lecture très agréable. A poursuivre pour connaitre le suite (ou dénouement) de l'histoire.

J’ai adoré le premier tome, j’ai adoré celui-ci. Les décors d’Yvan Duque y sont pour beaucoup, j’aime son inventivité, sa créativité, sa colorisation lumineuse et chatoyante, ses constructions oniriques, sa flore délirante, son architecture originale, c’est un bonheur, alors tout passe avec de telles illustrations. L’histoire mêle science fiction, fantasy, fable écologique et quête initiatique avec une légèreté, c’est agréable à lire, les personnages sont pétillants, il se dégage de l’histoire une certaine naïveté rafraîchissante. Ce n’est pas forcément un récit très original, c’est le traitement graphique qui lui donne tout son caractère et sa nouveauté. Je trouve vraiment cette série magnifique. Maxence Henry et Pauline Giraud en voulant marier le style manga à la SF à la manière de Moebius, ont eu la bonne idée de joindre Yvan Duque à leur projet et de profiter de sa créativité, cela donne un résultat innovant et poétique. Magnifique !

À l’image de Miyazaki, ce trio nantais nous propose une bande dessinée de science fiction qui s’apparente plus à un univers de Fantasy.

Trois auteurs pour ce livre, un scénariste, un co-scénariste et dessinateur pour les personnages et un dessinateur pour les décors. C’est une pratique assez peu courante, même si dans les années 60/70, Bob De Moor pour Tintin et les Picaros, Roba dans l’épisode de Spirou “Les petits formats” (Spirou et les hommes bulle) et d’autres se prêtaient à cette pratique... mais leur nom n’était alors pas mentionné.

Ici, comment ne pas mettre en avant le rôle du décorateur. Personnellement, je suis fan d’Yvan Duque que je suis depuis un moment sur internet. Il y a chez lui, ce mélange de naïveté avec une inventivité, un onirisme débordant, une simplicité dans le trait au service d’une richesse créatrice merveilleuse, une utilisation poétique de la couleur… j’adore sa manière de représenter un arbre, une feuille, un rocher, une maison, chaque tache de couleur utilisée est juste celle qu’il faut, les formes qu’il propose sont simples, presque symboliques et pourtant jamais vues, très originales, bref, c’est beau et ça fait rêver, voyager...

https://www.behance.net/gallery/49458533/Crab-Islands

Avec tant de qualités, ce que l’on met autour ne peut que fonctionner. Et c’est en effet le cas (maintenant, suis-je encore objectif ?). La planète Topoï est un monde merveilleux, les animaux mangent des cristaux, il y a d’étranges êtres poissons, tétards... et un jour, venus d’une autre planètes, les busards viennent envahir et massacrer. Horb, gardien du roi des bêtes et Bouko, son destrier cervidé vont tenter de sauver le roi, leur planète, et pourquoi pas l’univers… Poursuivi par les busards, ils vont se lancer dans la quête de l’Ultralazer.

Si l’histoire est assez classique, la symbiose avec le graphisme lui confère une aura particulière. Cette lecture, c’est voyager dans le rêve, c’est là que le Fantasy prend tout son intérêt, un monde naïf, idéalisé, et finalement assez cruel et rude, avec des personnages attachants, des idées originales et une grande fraîcheur d’ensemble.

J’espère que cette série nous mènera loin, déjà elle me tient à cœur.

BD jeunesse toute pimpante en couleurs, j'ai craqué sur le côté nature de la couverture et j'ai bien fait ! Après un début un chouia rébarbatif avec Kabiyo, j'ai aimé la relation entre Horb et Bouko et tout l'univers si verdoyant avec le roi. C'est rond, c'est parfois doux mais attention ça a son lot de combats et de violences. Un Nausicaa digne de mon fabuleux réalisateur adoré Miyazaki. J'ai hâte de lire le suivant et voir ce qui va advenir de cette équipe entourant Horb. Elle s'est formée très vite, ce qui est bien surprenant mais à voir comment cela est manié par la suite.

Horb, accompagné de sa bande, tente de sauver le roi des bêtes de cette nouvelle planète contrôlée par les busards, cette fois-ci, il ne reculera devant rien pour s'améliorer et contrôler son pouvoir.

C'est pimpant avec tous ces coloris, une jolie pépite visuelle pour cette charmante BD jeunesse ! Je relève tout de même un défaut qui est l'enchaînement des évènements que je trouve bien trop rapide. J'ai bien hâte que le 3eme tome sorte cette année ;)

Je dois avouer avoir commencé Ultralazer une première fois... Et l'avoir délaissé un petit temps, à cause d'occupations et lectures personnelles, mais aussi parce que le début ne m'avait pas assez captivé pour me tenir en haleine. Pourtant, j'ai bel et bien mis 4/5 à la BD...C'est parce que, devant la lire dans le cadre de Masse Critique et surtout charmé par les dessins, je me suis replongé dedans... Jusqu'à la dévorer !



Ultralazer souffre selon moi de quelques défauts, à commencer par un scénario inégal. Certaines parties s'enchaînent à toute vitesse, profitant d'un rythme soutenu, d'un enchaînement de rebondissement passionnant... presque trop rapides. Quelques ellipses ou raccourcis m'ont semblé, parfois, saccader l'intrigue. À l'inverse, le début m'a semblé un peu long, en tout cas difficile. En voulant faire une entrée in media res dans l'histoire, l'auteur complique un peu la découverte des personnages et de leurs particularités. De plus, certains éléments de cet univers sont par contre présentés de façon un peu trop descriptive et explicative.



Néanmoins, je me suis quand même laissé embarquer par cette aventure qui est tout bonnement palpitante. Les personnages cartoonesques sont très drôles et dynamisent l'histoire tout en la rendant plus légère. Bien que s'adressant à la jeunesse avec un traitement coloré et amusant, cette intrigue effleure en effet des thématiques assez denses : les conflits de territoire, la perte de l'autre, la dévotion pour une cause et une mission auxquelles on croit... On a presque envie parfois que les auteurs aillent plus loin dans ces thèmes et proposent une vision plus forte de l'univers qu'ils construisent. On ne comprend pas exactement qui sont ces méchants qui débarquent soudainement, par exemple. Mais ce n'est qu'un premier tome, je suppose que la suite nous permettra d'explorer plus encore ce monde qui est d'ailleurs cartographié sur les pages de garde du livre !



Les dessins, enfin, car je me suis gardé le meilleur pour la fin de cette critique (qui semble hasardeuse mais ne l'est pas tout à fait !), sont un bonheur pour les yeux. C'est, à dire vrai, une des raisons pour lesquelles je voulais lire cette BD. Je connaissais le dessinateur des décors, Yvan Duque, pour son très bel album publié chez Thierry Magnier, et avais hâte de le découvrir dans ce nouveau genre. Et c'est une réussite. Son trait épais, bariolé et apaisant nous immerge intensément dans un univers qui en devient particulièrement chaleureux. Il retranscrit qui plus est astucieusement les différentes aventures ou contrées que traversent les personnages avec des ambiances colorées différentes mais toujours agréables. Le trait de Maxence Henry qui croque pour sa part les personnages, se marie très bien avec ce premier illustrateur en proposant des personnages, comme je l'écrivais plus haut, expressifs, amusants et plein de vie.



Vous l'aurez compris : si l'histoire et le scénario de cette bande dessinée ne m'ont pas totalement convaincu, cela reste une lecture passionnante et surtout superbement colorée. J'ai finalement très envie de lire la suite de cette aventure qui ne manque pas de surprises...

Je remercie les Editions Delcourt et Babelio pour ce magnifique livre car comme je suis une véritable enfant je me suis émerveillée de la présentation du titre argenté qui brillait de mille feux et l'histoire m'a enchanté.

Sur la planète TOPOI les gens vivent heureux car il y a le roi des animaux et un gardien qui veille à ses besoins car sur Topoi il y a des pierres des toutes sortes et certaines nourrissent le roi. Mais un jour débarque les Buzards : ils massacrent tout sur leur passage, brulent les villages et ils veulent le roi pour le sacrifier mais heureusement que le gardien est là pour le protéger et pour Orb et Bouko commencent une longue traque mais aussi la rencontre de gens qui vont les aider et protéger le roi des animaux mais plus la chasse dure et plus vite la planète Topoi court à sa perte, que vont devenir nos amis et le roi qu'ils doivent protéger ? Retrouveront ils l'Ultralazer qui doit les débarrasser de ces méchants Buzars ? Car bien sur il est bien cacher.

J'espère que ce commentaire va vous donner envie de le lire.

A bientôt mes amis

L’ombre de Miyazaki



Voilà un trio d’auteur et d’artiste qui fait montre d’un talent de conteur et de dessinateur saisissant avec un premier tome particulièrement envoûtant qui ravira jeunes et moins jeunes lecteurs pour peu qu’ils aient gardé leur âme d’enfant et leur aptitude à l’émerveillement…



Lumineux et chatoyant, le dessin de Yvan Duque et Maxence Henry entre en résonnance avec le scénario enlevé et rafraîchissant de Maxence Henry est Pauline Giraud qui mélange avec subtilité action, humour et poésie en mettant en scène des personnages expressifs et tout en rondeurs.



Par sa tonalité si particulière, l’album évoque l’œuvre de l’immense Hayao Miyazaki dont l’ombre semble planer sur ce premier tome d’Ultralazer… Mais, faisant preuve d’une créativité débordante, les auteurs sont parvenus à tisser une œuvre très personnelle qui fait montre de leur talent… Il nous tarde de retourner dans leur univers pour connaître la suite des aventures d’Horb, Bouko et… Kabiyo !
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Horb continue ses aventures sur la planète Rok. J'ai eu du mal à finir ce tome. Je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Les dessins sont trop petits. Les différentes scènes s'enchaînent trop vite et je suis passée à côté de la plupart des détails et des personnages.

Bref ce n'est pas un coup de coeur pour moi.

Je n'ai pas eu de coup de coeur avec cette BD. Ça va trop vite! J'ai eu du mal à cerner certains passages, peut être a cause d'un survol plus que d'une lecture. J'attends de voir le prochain tome...

Une jolie découverte d'un titre à priori plutôt à destination d'un public jeunesse, mais qui sera autant apprécié par les plus grands. Les illustrations sont le vrai plus de cet album. Très colorées, aux traits simples, elles nous font voyager dans un monde onirique créé de toutes pièces, où la nature est reine. On y retrouvera un petit côté manga/japonais, non sans rappeler l'univers des studios Ghibli. Quant au scénario, il m'a fallu quelques pages pour rentrer dans cet autre univers et en saisir ses différents aspects, mais une fois que l'on est plongé dedans il est difficile d'en ressortir. Je ne conseillerais toutefois pas ce titre à de jeunes enfants (moins de 10 ans) car certaines scènes, même si elles sont sous entendues et pas forcément représentées directement, impliquent une certaine violence. Un premier tome prenant, qui laisse envisager une suite assez différente.

Superbe histoire on lon suit les perso assez attachants de A a Z. Hâte de lire le vol 2. Dessin très jolie.

Quand j'ai reçu ce livre j'étais très étonnée par la qualité de la couverture. Un bel album avec des couleurs pétillantes.

Je suis rentrée assez rapidement dans l'intrigue. Les personnages sont attachants avec de beaux dessins. Le contexte de l'histoire s'installe tranquillement au fil des pages avec des rencontres qui semblent parfois improbables. Un petit groupe se forme et s'entraide pour sauver le roi des bêtes.

A la fin du tome j'avais bien envie de lire la suite des aventures de ce jeune gardien du roi des bêtes de la planète Topoï et de ses compères.

Une BD qui traite d’expédition et d’aventure avec un côté dessin animé.

Pour ceux et celles qui connaissent, une BD qui évoque Princesse Mononoke en ce qui concerne le personnage principal.

Particularité de ce livre : il y a des bonus en réalité augmentée sur certaines pages signifiées par un symbole.

Première impression, c’est très coloré, vif et la créature qui répond au nom de Kabiyo (un poisson drôlement vêtu) me fait penser à un Pokémon. Passé cette première impression, je me rends compte de la qualité plutôt simple des illustrations mais qui fonctionne pour la tranche d’âge visée. J’ai beaucoup aimé l’ambiance bleutée qu’il se dégage des premières pages, ça pose une impression glaciale autant dans le décor que dans les personnages, même s’il y a toujours de l’humour grâce au poisson qui parle. Par la suite le vert l’emportera ce qui la nervosité du combat à venir et le beau décor de flore dans lequel nos héros sont. Le cadre est beau mais l’intrigue est un peu trop simpliste à mon goût, en même temps j’ai 31 ans et la bande dessinée s’adresse plutôt à des jeunes ados, mais j’ai accroché quand même.

Le tome possède sa propre intrigue même si la fin laisse prétendre à une suite, c’est plus qu’une simple introduction avec uniquement la présentation des personnages, non, il y a aussi des quêtes et on en apprend sur l’univers créé.

Voilà un univers de fantasy très réussi pour les plus jeunes.

Les personnages sont attachants, drôles, hauts en couleur comme en caractères, avec des réactions proches des codes du manga. Il n’y a en revanche qu’un personnage féminin pour l’instant, mais c’est la plus balèze de l’équipe, ce qui change un peu !

L’histoire en elle-même n’a rien de révolutionnaire, mais elle introduit des thèmes forts comme l’écologie, l’entraide et la responsabilité.

Bref, une série à suivre avec plaisir.

Horb et Bouko sont les gardiens du Roi des bêtes. Mais lorsque des envahisseurs arrivent sur leur planète pour s’emparer du Roi, Horb et Bouko vont devoir tout faire pour le sauver. Dès les premières images et les premiers êtres rencontrés dans cette BD, on pense tout de suite à Hayao Miyazaki et à son univers aussi étonnant qu’unique. Dans cette lignée, les auteurs imaginent un univers vaste, plein de magie, de créatures étranges (aussi drôles que terrifiantes) et une histoire bourrée d’aventure et d’héroïsme. On se laisse emporter jusqu’au bout de ce premier tome, avec l’envie de vite découvrir la suite. Une très chouette découverte lors de l’opération Masse Critique et je remercie Babelio et les éditions Delcourt pour cela.

Une sympathique découverte faite au détour du rayon BD de la librairie.

On y fait la connaissance de Horb, le Gardien du Roi des Bêtes, et de son animal et ami Bouko, dont le quotidien consiste à se rendre chaque jour dans la montagne afin de récolter les cristaux qui servent de nourriture au Roi des Bêtes quand, un beau jour, la planète est attaquée par des hommes-oiseaux.

Horb et Bouko devront alors fuir et découvrir l'Ultralazer, un pouvoir surpuissant, pour sauver leur monde.

Si ni le pitch, ni les personnages ne surprendront les lecteurs de manga nekketsu, le tome 1 d'Ultralazer tire son épingle du jeu grâce à son univers à la fois original et décalé.

Côté dessin, les personnages ont de chouettes design, les couleurs sont vibrante à souhait et les décors sont sublimes.

Les dialogues sont souvent assez drôles et, malgré un scénario et des personnages qui semblent dans ce tome 1 plutôt classiques, j'ai quand même bien envie de connaître la suite de l'histoire.

Une lecture agréable donc, que je ne regrette pas du tout d'avoir faite.

Les dessins sont très beaux et proposent un univers graphique intéressant. L'histoire est rushée par contre. C'est dommage parce que j'aime beaucoup le système de magie avec les pierres, mais il n'est presque pas exploité. L'univers dans l'ensemble pourrait être intéressant, mais on le survole. Comment un gamin de 10 ans se retrouve avec autant de responsabilités et à vivre seul ? A-t-il une famille ? Pourquoi c'est le seul humain ?



L'idée du scénario sinon est bonne quoique pas très originale. J'ai la suite sous la main alors je la lirai certainement.

J'ai déjà lu le premier tome d'Ultralazer mais je n'avais pas pris le temps de la chroniquer, mais il faut remédier à ça et faire découvrir ce titre

Ultralazer c'est un projet littéraire bande dessinée mêlant fantastique, aventure, couleur, travail numérique et réalité augmentée.



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