On nous a obligés, l’un comme l’autre, à ce mariage. Jusqu’ici, nous étions sans défense. Mais à présent nous voilà seuls ; nous sommes libres de nous créer une vie selon nos désirs. Quant à moi, je veux suivre les voies nouvelles. Je veux vous considérer, en toutes choses, comme mon égale. Je n’userai jamais de la contrainte. Vous n’êtes pas mon bien, un objet en ma possession. Vous pouvez être mon amie, si vous voulez.
Son égale ! Mais comment ? Ne suis-je pas sa femme ? Quel autre que lui pourrait me diriger ? N’est-il pas mon maître par la loi ?