Mais la mère était de celles qui se contentent de vivre auprès de leur mari et de leurs enfants, sans penser à autre chose. Pour elle, connaître dans sa plénitude la fréquente ardeur de l'homme, concevoir par lui, sentir la vie se développer dans son corps, cette nouvelle chair prendre forme et croître, donner le jour, puis avoir les lèvres du nouveau-né buvant son sein, ces choses lui suffisaient.