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Citation de LaFfReUjOjO


Chapitre 6
Robert Pete Williams
"Free Again"

« Un homme de Deham Spings que je n’avais jamais vu, M Easrtley, est venu me trouver. Il ne m’avait jamais vu, jusqu’à ce qu’Harry Oster entre et me demande de composer un blues triste sur ma famille. Eh bien, je lui ai dit que je ne savais pas, mais il m’a donné une guitare à douze cordes pour que je joue et j’ai composé un blues parlé sur ma famille. Vous l’avez peut-être entendu. C’était « Prisonner’s Talking Blues ». Je ne savais pas ce que j’allais dire. Mais j’étais triste, tu sais. Certains prisonniers, ils ne pouvaient pas supporter d’entendre ça, et j’ai dû arrêter. Tous les prisonniers se tenaient autour, ils pleuraient en pensant à leurs foyers. Ils m’ont demandé d’arrêter de chanter. »

« Sometimes I feel like I never see
My little ol’ kids anymore
But if I don’t never see ‘em no more
Leave ‘em in the hands of God
You know, my sister
She’s like a mother to me
She do all in the world that she can
She went all the way along with me in this trouble
‘til the end
In a way
I was glad my poor mother had ‘ceased
Because she suffered with heart trouble
And trouble behind me
Sure woulda went hard with her
But if she were livin’
I could call on her sometime
But my ol’ father dead too
That’d make me
Me motherless and fatherless
It’s six of us sisters, three boys
Family done got small now
Looks like they’re dyin’ out fast
I don’t know
But God been good to us in a way
‘Cause ol’ death have stayed away a long time… »

Sur le disque, sa voix est entrecoupée. On se demande si c'est un sanglot. Il y a le gazouillis des oiseaux et l'accompagnement assourdi de la guitare douze cordes en fond sonore. Dans l'intimité de votre chambre, sur votre chaîne, vous entendez la souffrance nue d'un homme.
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