Larry Kaplanski un jeune américain idéaliste vient d'arriver en Namibie afin d'oeuvrer comme bénévole dans une mission catholique isolée aux portes du désert.
Nous sommes en 1991, le pays vient tout juste d'obtenir son indépendance.
Entre enfants soldats cabossés, orphelins sans passé ni avenir, professeurs qui n'en ont que le titre, c'est tout un petit monde clos qui vit ou plutôt tente de survivre dans ce lieu désertique où personne ne vient jamais si ce n'est pour fuir quelque chose.
A travers une galerie de portraits Peter Orner nous conte l'histoire de ce jeune pays fait de guerre contres les Blancs et de guerres inter-tribales.
Peter Orner utilise l'humour tout au long de son récit pour mieux capter notre attention sur une situation qui nous parait totalement insupportable à nous Européens, mais qui est malheureusement le quotidien de millions d'humains sur cette planète.
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Namibie, 1991. Un an après l’indépendance de la Namibie du protectorat de l’Afrique du Sud. Larry Kaplanski, originaire de Cincinnati, dans l’Ohio, arrive à Goas, petite ville au nord de Windhoek, la capitale. Avec Larry, on découvre le petit monde de Goas, le directeur, le professeur principal Obadiah et autres personnages dont … Mavala, la belle-sœur du directeur qui a ses idées bien à elle.
A midi l’été commence, c’est les chroniques de Goas où gravite tout ce monde que Peter Orner nous expose dans des chapitres courts. On suit quelques anecdotes sur Obadiah, Pohamba ou Antoinette, ou sur des personnages extérieurs à l’école. Des discussions de chambre à chambre (cloisons), des dialogues secrets entre Larry et Mavala dans un endroit retiré (tombes), des moments calmes… autant de moments, de clichés amers ou comiques sur Goas.
C’est ce patchwork de personnages et d’émotions qui m’a touché. Mais il faut s’accrocher parce qu’il y a pas mal de personnages ! Mais ça vaut le coup parce qu’Orner a beaucoup d’humour sur l’histoire et la situation namibienne. Un petit régal !
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