J'apprenais à soixante et onze ans ce que c'est que de perdre la tête. Je prouvais que la découverte de soi n'est, après tout, pas terminée. Que le drame que l'on associe habituellement aux gens jeunes quand ils commencent à entrer pour de bon dans la vie, que ce drame peut aussi venir frapper et assiéger des hommes âgés - y compris ceux qui se sont armés avec résolution contre toute forme de drame - alors même que les circonstances les préparent à prendre congé.