Philippe Barbot

Je remercie Babelio et les Éditions du Layeur pour ce cadeau extra. Un beau livre sur Higelin à quelques jours de Noël, la classe. Et que vous pouvez offrir les yeux fermés à tout amateur ou fan invétéré de l'artiste. Recommandable et recommandé.



Il s'agit d'un recensement complet de tout ce qu'a fait Jacques Higelin, commenté par Philippe Barbot, le rock critique en chef de Telerama dans les 80s et 90s, puis quelques autres.

Après une introduction un peu agaçante à force d’être allusive et élusive, on entre dans le vif du sujet : l'ouvrage commence par les albums studio, introduits à chaque fois par leur contexte, ce qui en fait une mini-biographie. Les pochettes sont reproduites pleine page, presque grandeur nature (la chose fait 29,5 cm sur 29,5 cm), c’est le côté beau livre. Pas de photos inédites, mais ce n’est pas l’objet.

Puis les albums live. Prétextes à un florilège de grands moments. La partie la plus jouissive du texte. Forcément.

Et enfin, c’est le côté fascinant, les duos, inédits, compilations et participations discographiques, mais aussi les films, passages télé, pièces de théâtre, documentaires... Super complet. De quoi aller chercher les traces sur YouTube.



Côté moins bien, le style de Barbot finit par être un peu répétitif. Je n’ai pas compté les joie, joie de vivre, joyeux, fou, fou chantant, aviateur (oui !), poète, amour, amours, amoures, fidèle (là, il s’agit des musiciens, hein)…

Et aussi, jamais une critique (ah, si, une fois, pour les synthés au son devenu « ringard » de Follow The Live). Je ne suis même pas sûr qu’il consente des passages faibles aux disques. Il préfère un silence pudique. Évidemment, ce n’était pas le lieu, mais au final tout ça manque un peu de chien et vu le personnage dont on parle, c’est un peu dommage.



Cela dit, voilà un cadeau qui va me coûter cher parce que je me suis rendu compte que je n’en ai pas beaucoup (j’ai lâché l’affaire après Tombé du ciel, sans même être complet avant) et ça donne des envies. Et c’est bien le principal de ce qu’on attend d’un livre comme celui-ci.

Quelle jolie balade !



Le parcours d'une vie, celle d'Higelin, revisitée à travers son oeuvre.



L'auteur met en perspective toute sa création à travers chacun de ses albums studio, ses "lives" et autres compilations, ses 45 tours ainsi que les DVD.



Pour chacun, il retrace la genèse, le pourquoi du comment du processus de création, les personnes qui y ont contribué, qu'ils soient musiciens ou techniciens. Il détaille aussi les textes évidemment, les plus importants, en apportant des explications, des anecdotes qui aident à comprendre la manière dont travaillait ce poète et qui fait renaître l’émotion qu’il mettait dans ses chansons. Le tout est enjolivé par de magnifiques photographies qui font de ce livre, un merveilleux ouvrage.





Tout cela pourrait être répétitif mais Philippe Barbot réussit à le rendre passionnant grâce à des réflexions toujours pertinentes, jamais ennuyeuses, drôles aussi parfois. Grâce aussi aux témoignages de ceux qui ont accompagné la création de ces albums, sans oublier le chanteur lui-même, à qui l'auteur donne souvent la parole à travers des interviews, lui qui adorait tant s'exprimer pour faire partager sa passion.



Une balade et non pas une biographie, dans l’univers musical de Maître Jacques qui permet de découvrir, un petit peu, ce que fut sa vie.





Un très beau voyage au pays d'Higelin, ce troubadour dont la folie, la tendresse et l'humanisme manque tellement...





Merci à Babélio et aux éditions du Layeur de m’avoir permis de découvrir ce très beau livre.

J’ai lu pendant très longtemps les chroniques musicales de Philippe Barbot ( que j’avais tendance un peu à confondre avec l’autre Philippe du journalisme rock, Manœuvre évidemment , lorsqu’il était plume rock et chanson de Télérama pendant près de 25 ans, puis je l’ai un peu perdu de vue même si je sais qu’il avauit continué à écrire pour le magazine Rolling Stone, de collaborer à l'émission "Cd'Aujourd'hui" sur France 2 et de tenir son propre blog, "C'est ma tournée » que je suis allé voir deux trois fois quand j’avais un moment.



Dans Backstage, Philippe Barbot nous livre un recueil des coulisses des interwievs qu’il a donné avec les plus grand noms du rock et de la chanson, de Serge Gainsboourg en passant par Prince, Bruce Springsteen, Brassens, Elton John ou même les mythiques Rolling Stones ou Bob Marley.



Le journaliste, qui fait partie de ceux ( de plus en plus rare?) qui ont encore une autre opinion de leur profession, ouvre les portes des coulisses de son métier de journaliste en montrant comment le moindre détail, une saute d'humeur, une phrase de travers, un impodérable, peut venir modifier la donne d’une entière interview.



Au fil des ces chapitres, Barbot dévoile, mais sans jamais que ces confidences versent dans l'impudique ou l'irrespectueux les instants passés en leur compagnie au détour d’une tournée ou de la promotion d’un album. lire la suite sur mon blog
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Merci. Merci Babelio. Merci la 'Masse critique' pour ce joli cadeau quelques jours avant Noël.

Cet album, très beau et très haut en images est entièrement cosacré à Jacquot (Gran Jacques est déjà pris par leur maître à tous, Brel). Plus exactement c'est le retour sur l'ensemble des enregistrements que le Maître nous a laissés. Alors même si, comme moi je pense posséder à peu près l'ensemble des cd, vynils, dvd.... J'ai trouvé au fil des pages des Infos que j'ignorais totalement, par exemple qu'il est est à la guitare sur deux de Marie consacrés à M. Dylan ; ou encore que l'on entend Arthur H qui n'avait que 5 ans.



Donc, en résumé, cet album signé Phippe Barbot, s'adresse aux adeptes inconditionnels d'Higelin. C'est un très beau cadeau à mettre sous le sapin.

Mais alez savoir s'il ne serait pas destiné, un peu moins, certes, à ceux qui veulent découvrir M. Higelin.

Philippe Barbot, ancien de Télérama, aujourd’hui blogueur (c’est ma tournée) et journaliste musical à Rolling Stone, est de cette génération de journalistes nés au début des années 50 qui ont grandi avec les Stones et les Beatles. En cette rentrée 2015, il sort une livre de souvenirs consacré à ces artistes du rock et de la chanson qu’il a rencontrés, interviewé au cours de ses 40 années de carrière.



Son métier de journaliste musical Philippe Barbot le commence au magazine télé-poche. Pour sa première, il va interviewer Brassens chez lui, et découvre un bonhomme sympathique qui aime autant Elvis Presley que Claude François. A ce moment là, le jeune journaliste débutant ne sait pas encore que cette rencontre sera le début d’une longue carrière avec une suite ininterrompue de rencontres mémorables dont Clapton, Leonard Cohen, Dutronc, Bob Dylan, Bruce Springsteen, Iggy Pop, Mick Jagger, Lou Reed, Bob Marley, Paul McCartney, Michel Polnareff, Prince, Bashung, Higelin et quelques autres constitueront les moments les plus importants.

Au fil de ces souvenirs, de ces rencontres avec ces stars, aujourd’hui toutes assez âgées, voire décédées pour certaines, Philippe Barbot évoque avec beaucoup de pudeur et de respect des moments rares qu'il a vécus en compagnies de personnes tantôt capricieuses, tantôt généreuses, tantôt agaçantes, tantôt tourmentées, tantôt fantasques. Chaque chapitre est ainsi ponctué d'anecdotes, parfois étonnantes, sur la personnalité de chacun, sur les lieux où se font les rencontres et sur la manière dont il est reçu pour l’interview. Ainsi, au fil des pages, on apprendra comment Philippe Barbot été accueilli royalement chez Dutronc dans sa maison en Corse, ou comment il a passé une journée étrange chez un Serge Gainsbourg très touchant, seul dans sa maison rue de Verneuil, très inquiet de voir une fan obsessionnel tourner autour de chez lui.

Mais l’auteur raconte aussi, comment, parfois, sur un simple détail, une interview peut prendre une tournure différente, comment une discussion au départ froide et distanciée peut se transformer en un moment d’intimité rare, comme ce jour fois où il rencontra un Lou Reed, taiseux, peu bavard et qui soudain, suite à une question à propos de modèles de guitare, se transforma en un interlocuteur docile et intarissable.

Mais ce qui rend également ce livre très plaisant, c’est le style de Barbot, sa verve, son écriture généreuse, virevoltante, ludique, pleine de jeux de mots (quelque part entre d'Audiard et Bashung), le genre qui ne se la raconte pas et qui donne à toutes ces rencontres un côté très attachant, par moment émouvant.

Un livre plus que conseillé à tous les amoureux du rock des années 70/80, et même aux autres !
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