Et certains soirs, où la tristesse est plus violente qu'à l'accoutumée, où elle vient cogner contre les parois de ma carcasse, où elle coupe ma respiration, le souvenir de cette trahison me donne envie d'ouvrir les fenêtres et de sauter dans le vide.
Mais je suis en vie. On est donc parfaitement capable de vivre avec la conscience de sa bassesse, avec le dégoût de soi.
Je suis en vie. J'écris.