Philippe Colin-Olivier

Un bouquin moins plaisant à lire que le bottin. Si la parole d'Audiard sur la caractéristique principale des cons vous échappe, le festival de came vous rafraîchit la mémoire : les cons, ça ose tout ! C'est même à ça qu'on les reconnaît. Abyssal. Hors concours. Les mots me manquent et concomitamment l'oxygène. Passe encore qu'on l'écrive, mais qu'on l'édite, c'est consternant. Et une maison qui a pignon sur rue. Honteux. L'édition étant un service au public, on convoque la concussion, à minima la corruption. Même aux confins de la dépression, lisez plutôt le mode d'emploi de la machine à coudre que ce ténébreux pulp décérébrant. Les étoiles négatives s'imposent pour ce torchon laborieux et méticuleux. Babelio limite.

Festival de came est le quatrième volet des aventures des détectives Costes et Bernstein.

Mais que nous raconte cet opus :

Costes et Bernstein, deux détectives fauchés, acceptent de

jouer les mercenaires pour le compte de Schlenck, un agent

de la DEA en France. Nos deux détectives vont devoir piéger

un mafieux corse, Pepe Repelacia. En se faisant passer pour

les intermédiaires de la Cosa Nostra New-yorkaise, ils vont

devoir remonter jusqu’à Michel Bittione, parrain intouchable.

Mais nos deux comparses vont vouloir se refaire et décident de

doubler tout ce beau monde. Va s’en suivre un capharnaüm

épouvantable entre vrai policier, faux truands et flics ripoux.

Philippe Colin-Olivier dresse ici une savoureuse

galerie de portraits. Son style est fleuri et donne à ce titre une atmosphère à la Audiard digne des « Barbouzes » ou des « tontons

flingueurs ». Des dialogues truculents et d’éclatants rebondissements font que ce polar à la limite du pastiche est fort agréable à lire.
Lien : https://collectifpolar.com/

Je fais cette critique dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je remercie Babelio ainsi que l'éditeur de m'avoir donné la possibilité de découvrir un nouvel auteur.



Le Bal des débutants évoque pour moi le rêve, la féerie, les robes de princesses, Sissi l'impératrice, du glamour.



Et bien ce Bal des débutants s'est transformé en rapt des débutants !!!



Je m'explique.

Tout d'abord l'histoire : deux salariés mécontents d'avoir été licenciés s'associent avec deux malfaiteurs pour kidnapper un grand patron du nucléaire.



L'intrigue au départ paraît banal, les personnages semblent insipides sans vie. Mais au fil des pages, l'auteur nous chamboulent en mettant des connexions rocambolesques entre les personnages. C'est tout simplement stupéfiant et plus on avance dans le livre plus on est estomaqué.



J'ai été sceptique au départ, le titre ne m'inspirait pas, la 1 ère de couverture ne m'attirait pas plus que ça. Au final c'est une grande surprise. C'est agréable à lire. On passe un bon moment. Cela donne envie de lire d'autres romans du même auteur.

« Avec qui agir ? Il lui fallait un complice. Un homme pour l’épauler. Un tueur diplômé. Et habile aussi. Il fallait échapper aux dizaines de milliers de caméras qu’une Gestapo tout sourire avait installé dans Paris. »

Une ironie dévastatrice et un sens de la formule accompagneront ce roman policier à l’issue moralement acceptable. Ceux que la sincère et amicale détestation pour les bobos, la gôche morale et les politiciens en général amusent se feront une joie de lire l’ouvrage que les autres éviteront soigneusement.



Le Maire de Paris a disparu ! Qui parmi les suspects hauts en couleurs a pu s’en prendre à l’édile ? Tous ont une bonne raison de haïr le Maire : Portifirio Ramirez, l’artisan plombier et Takeshi, le propriétaire du Banzaï, épuisés par la politique anti-bagnole ; Antoine Astoux qui a perdu l’amour de sa vie, cycliste renversée par un chauffard ; François Lantilly l’écolo rendu fou par l’extension de Roland Garros ; Jocelyn Poitoux, le parisien déclassé en banlieue ; Guillaume Dourin – Lyla l’entrepreneur ruiné par un embouteillage ; Luz, la militante coup d’un soir ; d’autres suspects encore plus louches ? Le Commissaire Ginestre et le lieutenant Saina mènent l’enquête dont la fin en surprendra plus d’un.



« Impossible, aussi, de se confier à sa mère. Elle appartenait à une génération qui négligeait l’assassinat.

Trompée par sept présidents de la république, dont quatre pour lesquelles elle avait voté, elle vivait d’une retraite qui s’amenuisait d’année en année. Sa douce maman était banale, elle respectait les codes imposés. »



Éditions Pierre Guillaume de Roux, 2020, 242 pages, 18€ d’ironie et d’humour



Lectori salutem, Patrick


Lien : http://www.quidhodieagisti.c..

Une critique concernant ce livre, lue hélas je ne sais plus où ,m'a fait acheter ce livre.

Grave erreur, du moins en ce qui me concerne. D 'autres lecteurs ne seront pas du même avis, et c'est très bien.

L'Elysée, un président qui ne peut se détendre qu'avec une starlette sous son bureau, d'où de multiples scènes sans intérêt littéraire tout au moins ; une intrigue cousue de fil blanc, de l'humour certes, cela ressemble à une farce grossière. Des chapitres d'une page et demie expédiés en 2 heures ; Déçue .

J’étais content de recevoir « Le bal des débutants » pourtant j’ai été déçu. Le résumé était prometteur. Deux hommes sans expérience du banditisme qui décident d’enlever un cador du nucléaire, le scénario laissait entrevoir des situations cocasses. A cela s’ajoutait l’écriture au vitriol de l’auteur. Je m’attendais, à défaut d’une grande enquête policière, à sourire des frasques et traits d’humour des personnages principaux personnages, Costes et Bernstein.

Malheureusement, l’histoire est pauvre, inintéressante et manque de rythme, les recherches de la police n’ont aucun intérêt et sont presque absentes si ce n’est pour montrer à quel point les forces de l’ordre piétinent… à l’image du récit.

La plume acerbe de l’auteur n’est vraiment pas à la hauteur de ce qui nous était promis. Tout au plus on assiste à des échanges de vannes bas de gamme entre les enquêteurs privés, rien de bien fantastique. D’un niveau à peu près équivalent, la description satirique des hautes sphères de la société : on a juste l’impression que l’auteur force volontairement le trait pour obtenir un effet comique qui devient rapidement ridicule. A l’inverse les descriptions sont très (trop ?) peu présentes : fatalement les personnages sont très superficiels et très peu creusés. Difficile de s’y attacher donc.

Je ne conseille vraiment pas ce livre qui m’a déçu sur tous les plans. Je ne trouve pas de vrai point positif si ce n’est qu’il est assez court. Pour les habitués des polars ou des thrillers rien ne sert de perdre son temps.

Au début l'écriture et le rythme mon déstabilisé! Beaucoup de personnages et beaucoup de détailles, mais après les trente premières pages c'est plus simple.

M Foulque directeur de knosoz numéro un du nucléaire, est envelevé au bal des débutantes.

Quatre personnes sont responsable de l'enlèvement Eloy et Hassan deux malfrats,Damiand et Ruggier deux ex salariés de chez Knosoz. Ils sont suivient par deux détectives ( pas très doués ) privés Coste et Berstein qui étaient en planques pour trouver de nouvelle preuves de l'adultère de M Foulque. Ok c'est un peu compliqué et même si le lecteur c'est presque tout au début il y a quand même des rebondissement qui nous tiennent au fil des pages, même si c'est un peu tirés par les cheveux et prévisible!

Le titre résume bien le contenu du livre mais le califier de polar pour moi c'est un peu trop ou alors un polar qui sort des polars habituelles.

J'ai pris du plaisir à lire le livre mais pas de grande découverte ou révélation pour ma part. Un petit conseille au fan de polar de Thilliez ou Chattam oubliez ce que vous savez des polars ou alors passez vôtres chemin !

L'idée de départ est excellente. Son développement est cependant raté, trop systématique et fastidieux. Dommage !