[...] Le patronat pleure sur la loi des huit heures de travail (votée en avril 1919) qui le crucifie, gémit sur les bénéfices perdus et les dividendes écornés, ne pense qu'à rogner sur les salaires pour s'en sortir. De l'autre côté de la barrière, l'ouvrier claque du bec, vit la peur au ventre d'être licencié, envoie ses gosses ramasser des miettes de charbon sur les quais pour l'hiver.
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