Les médecins de la Salpêtrière ne décèlent rien de particulier, lui prescrivent quelques médicaments pour la détendre ou au contraire la tonifier, et comme rien ne paraît donner de résultats satisfaisants, ils prennent, par ignorance, inconscience, incompétence ou paresse, la décision qui va changer sa vie pour toujours : ils l’adressent à leurs collègues de Henri-Rousselle, l’hôpital rattaché depuis 1941 à Sainte-Anne. Là, on a moins de scrupules, on fait moins de manières, on lui donne divers cachets, aux effets variés, en espérant que l’un ou l’autre ait un effet positif. C’est comme cela que la science avance : en essayant.