Critiques de Philippe Le Douarec (6)
Ce roman historique est une fiction, personnalisée par son héros Hyacinthe Lienard de Beaujeu indique l’auteur dans l’introduction.
« Hyacinthe est le lien dans cette longue odyssée d'un demi-siècle, de 1755 à 1805, qui le fera participer, après la guerre franco-anglaise en Amérique, dite guerre de 7 ans :
- à la guerre d'Indépendance des Etats-Unis d'Amérique, 1775 à 1782,
- aux perpétuels conflits entre Amérindiens et colons,
- aux guerres barbaresques enfin. Episode méconnu de l'époque napoléonienne.
Tous les événements et personnages croisés dans ce livre ont existé. La fiction ne concerne que Hyacinthe et sa mère Abequa. »
Fils d’un officier français et d’une amérindienne, Hyacinthe est entrainé par le cours agité de l’histoire des colonies américaines et confronté aux luttes entre colons et autochtones, entre anglais et insurgent, puis, marin, capturé par les barbaresques, survit à 10 ans d’esclavage à Alger (1785-1795) et contribue à l’intervention américaine en Libye (1805)
Les personnes croisées sont Georges Washington, qui assassine traîtreusement Joseph de Jumonville et ses soldats le 28 mai 1754, lors de la guerre franco anglaise qui s’achève en 1763 par le traité de Paris et la perte de nos colonies américaines. Blue Jacket et Tecumseh mènent les nations indiennes dans des batailles inégales.
Puis Benjamin Franklin, en 1775, lorsque les « patriots » se révoltent contre le pouvoir anglais et proclament l’indépendance de la colonie. Aux cotés de Hyacinthe nous participons à cette guerre et observons le marquis de La Fayette et les régiments et la marine française qui contribuent à la défaite anglaise. Nous découvrons les querelles internes qui opposent « patriots » et « légitimistes » en divisant les familles … C’est ainsi que William Franklin s’oppose à son père, s’exile à Londres en 1782 et y meurt en 1813. Durant cette insurrection, les anglais incitent les esclaves, nombreux dans les états du sud, à s’émanciper et s’allient aux indiens notamment dans les états du nord. Ceci annonce les combats ultérieurs qui se prolongeront durant tout le XIX siècle entre colons et amérindiens …
Thomas Jefferson lance l’expédition de Lewis et Clark vers l’ouest (1804-1806) et entame ainsi la conquête du far west et des rives du Pacifique.
L’Amérique indépendante développe son commerce maritime sur toutes les mers et les bateaux américains sont victimes en Méditerranée des pirates barbaresques jusqu’au jour où William Eaton et Stephen Decatur débarquent à Derna et Tripoli, menacent Alger, Tunis et Tripoli en déployant leurs navires de guerre en attendant que le Roi de France décide de neutraliser la menace et intervienne en Algérie pour mettre fin à des siècles d’esclavage.
Le romancier a une écriture haletante et percutante, parfois compliquée par une hésitation entre « il » et « nous », qui traduit son implication personnelle qui le réincarne en Hyacinthe.
Médecin normand, l’auteur connait bien l’Amérique où vit une partie de sa famille et étaye son récit sur une bibliographie annexée (ainsi que deux cartes) à l’ouvrage. Un index des personnages historiques permet au lecteur de se retrouver aisément dans l’histoire.
Un superbe roman historique qui m’a beaucoup appris et rappelle des réalités qui traversent les siècles et brutalisent encore notre actualité.
« Hyacinthe est le lien dans cette longue odyssée d'un demi-siècle, de 1755 à 1805, qui le fera participer, après la guerre franco-anglaise en Amérique, dite guerre de 7 ans :
- à la guerre d'Indépendance des Etats-Unis d'Amérique, 1775 à 1782,
- aux perpétuels conflits entre Amérindiens et colons,
- aux guerres barbaresques enfin. Episode méconnu de l'époque napoléonienne.
Tous les événements et personnages croisés dans ce livre ont existé. La fiction ne concerne que Hyacinthe et sa mère Abequa. »
Fils d’un officier français et d’une amérindienne, Hyacinthe est entrainé par le cours agité de l’histoire des colonies américaines et confronté aux luttes entre colons et autochtones, entre anglais et insurgent, puis, marin, capturé par les barbaresques, survit à 10 ans d’esclavage à Alger (1785-1795) et contribue à l’intervention américaine en Libye (1805)
Les personnes croisées sont Georges Washington, qui assassine traîtreusement Joseph de Jumonville et ses soldats le 28 mai 1754, lors de la guerre franco anglaise qui s’achève en 1763 par le traité de Paris et la perte de nos colonies américaines. Blue Jacket et Tecumseh mènent les nations indiennes dans des batailles inégales.
Puis Benjamin Franklin, en 1775, lorsque les « patriots » se révoltent contre le pouvoir anglais et proclament l’indépendance de la colonie. Aux cotés de Hyacinthe nous participons à cette guerre et observons le marquis de La Fayette et les régiments et la marine française qui contribuent à la défaite anglaise. Nous découvrons les querelles internes qui opposent « patriots » et « légitimistes » en divisant les familles … C’est ainsi que William Franklin s’oppose à son père, s’exile à Londres en 1782 et y meurt en 1813. Durant cette insurrection, les anglais incitent les esclaves, nombreux dans les états du sud, à s’émanciper et s’allient aux indiens notamment dans les états du nord. Ceci annonce les combats ultérieurs qui se prolongeront durant tout le XIX siècle entre colons et amérindiens …
Thomas Jefferson lance l’expédition de Lewis et Clark vers l’ouest (1804-1806) et entame ainsi la conquête du far west et des rives du Pacifique.
L’Amérique indépendante développe son commerce maritime sur toutes les mers et les bateaux américains sont victimes en Méditerranée des pirates barbaresques jusqu’au jour où William Eaton et Stephen Decatur débarquent à Derna et Tripoli, menacent Alger, Tunis et Tripoli en déployant leurs navires de guerre en attendant que le Roi de France décide de neutraliser la menace et intervienne en Algérie pour mettre fin à des siècles d’esclavage.
Le romancier a une écriture haletante et percutante, parfois compliquée par une hésitation entre « il » et « nous », qui traduit son implication personnelle qui le réincarne en Hyacinthe.
Médecin normand, l’auteur connait bien l’Amérique où vit une partie de sa famille et étaye son récit sur une bibliographie annexée (ainsi que deux cartes) à l’ouvrage. Un index des personnages historiques permet au lecteur de se retrouver aisément dans l’histoire.
Un superbe roman historique qui m’a beaucoup appris et rappelle des réalités qui traversent les siècles et brutalisent encore notre actualité.
Le speech? Une épidémie brutale d'un virus H5N1 menace le monde entier. Nous passons 3 jours avec Paul Thuillier, un chirurgien réorienté en virologie, qui se retrouve confronté à cette grippe à bord d'un avion. Afin d'endiguer l'épidémie, le docteur tente de convaincre le commandant d'atterrir en urgence, alors que les victimes se succèdent.
Je vais être franche, je n'ai pas du tout aimé. L'écriture ne m'a ni emballée ni déçue, c'est simple, peu rythmé. Par contre, les points de suspension à tire larigot m'ont exténuée très rapidement. Et surtout, le caractère du docteur Thuilliez est détestable : tantôt macho, tantôt grossophobe, tantôt sexiste, mais à coups surs hautain, pédant et même mégalo. Quel enfer. Ca m'a vraiment gâché la lecture.
J'ai quand même attribué 2* car la fin du livre est davantage rythmée et plus intéressante, et que l'intrigue est très plausible.
Je vais être franche, je n'ai pas du tout aimé. L'écriture ne m'a ni emballée ni déçue, c'est simple, peu rythmé. Par contre, les points de suspension à tire larigot m'ont exténuée très rapidement. Et surtout, le caractère du docteur Thuilliez est détestable : tantôt macho, tantôt grossophobe, tantôt sexiste, mais à coups surs hautain, pédant et même mégalo. Quel enfer. Ca m'a vraiment gâché la lecture.
J'ai quand même attribué 2* car la fin du livre est davantage rythmée et plus intéressante, et que l'intrigue est très plausible.
Un policier un beaucoup trop irréaliste pour moi, un chirurgien qui s'échappe d'une quarantaine tue un policier
déjà on se demande pourquoi.
Mais ensuite s'est pire !
L'auteur a trop d'imagination sauf pour la fin qu'il faudra surement lire (pas moi) dans le tome 2
Mes amis passez votre chemin !!!
déjà on se demande pourquoi.
Mais ensuite s'est pire !
L'auteur a trop d'imagination sauf pour la fin qu'il faudra surement lire (pas moi) dans le tome 2
Mes amis passez votre chemin !!!
ce livre m'a été recommandé chaudement, je m'y suis donc plongée, alors que le sujet ne m'intéressait pas trop; j'ai bien fait car, dès la 1ère page, j'ai été emportée par l'écriture fluide de l'auteur, les personnages attachants et l'histoire qui, finalement, m'a fort intéressée. Pas de meurtre ici, mais un serial killer d'un tout autre genre. Je le recommande à mon tour et me plonge immédiatement dans la suite
Quand j'ai lu ce titre "pandemic" dans la myriade de livres d'une librairie d'occasion, j'ai tout de suite lu la 4 ème de couverture. En pleine pandémie de COVID cela a suscité mon envie. Je l'ai lu. J'ai 2 avis partagés. L'un est le ridicule du narrateur, une sorte de pastiche jamesbondesque avec tous les défauts du monde : sexiste, grossophobe, snob... Bref insupportable. Pour le scénario, ma fois, je me suis laissée emporté e. Il m'a paru assez plausible et j'ai même relevé quelques passages sur les explications très éclairantes d'un virus et les risques de transmission. Je n'ai pas lu la suite. L'écriture est assez agréable.
j'avais bien aimé Pandemic, j'ai adoré Glaciales glissages; on entre directement dans l'intrigue, haletante, impossible à lâcher avant la fin;en bonus, l'auteur nous fait voyager en Islande et en Lozère. je le recommande vivement et attends impatiemment la suite
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