Je me disais que peut-être ce toboggan symbolisait un trou noir, là où le corps, au-delà de l’horizon des événements, s’approchant dangereusement du centre, ne peut plus résister à la force gravitationnelle et s’y disloque, chacun de ses atomes étiré jusqu’à l’absurde en un fil infini de matière et débouchant peut-être dans un autre univers, à la fois semblable et différent, mais chaque fois pourtant je tombais dans la même piscine profonde où je manquais de suffoquer, et l’univers où je reprenais pied était toujours celui-ci.