Et les vaches sur les routes qui se mêlaient à la foule, qui s’affalaient parmi les affalés, flânaient parmi les flâneurs, s’immobilisaient parmi les immobiles : pauvres vaches au pelage maculé de boue, maigres à en devenir obscènes, certaines aussi malingres que des chiens, dévorées par le jeûne, le regard éternellement attiré par des objets voués à une éternelle déception.