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Critiques de Pierre Amoyal (5)
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Pour l'amour d'un Stradivarius

Ce livre est arrivé, il y a quelque mois, par hasard (?) dans ma bouquinerie où, en tant que mélomane, j'ai un joli nombre de livres sur la musique. Me souvenant très bien de l'époque du "rapt" du stradivarius de Pierre Amoyal, en 1987, je savais que le violoniste avait retrouvé son instrument mais j'en ignorais les détails. Pour commencer la lecture j'ai juste du dépasser un peu ma méfiance envers les autobiographies dont les auteurs je considère parfois comme un peu ou très nombriliste Je ne regrette pas les 2 nuits passées avec ce livre car j'ai appris beaucoup de choses sur le milieu des grandes interprètes, sur la lutherie et, bien sûr, sur Pierre Amoyal qui n'est pas un écrivain inoubliable, il est vrai, mais un grand musicien et, à travers le livre, un être attachant et sensible. Le petit côté "polar" fait de ce récit une lecture facile, palpitante et intéressante.
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Pour l'amour d'un Stradivarius

C'est le genre de bouquin qui m'a donné le goût des gammes. Du travail bourrin en violon. L'affaire du vol de strativarius, on s'en fout complètement, la seule chose intéressante, c'est la manière dont Heifetz faisait travailler ses élèves. C'est chaud...
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Pour l'amour d'un Stradivarius

Cette fois-ci, je vais faire une critique particulièrement atypique. Quand je l’ai entamé, elle commençait comme cela :



« Le livre s’ouvre par le récit du célèbre vol de son stradivarius laissé dans sa Porche. Puis revient à ses jeunes années. Il est issu d’un père juif pied noir d’Algérie d’ascendance espagnole et d’une mère russe réfugiée de la révolution. À la suite de la séparation de ses parents et du remariage de sa mère, il se met compulsivement au violon à l’âge de 7 ans afin de s’isoler du monde qui le blesse.»



S’écoulent ensuite 3 années avant que je ne revienne pour la finir !



Je pourrai faire un commentaire banal sur une autobiographie de plus, comme celles de Kremer ou Capuçon. Ce livre n’est pas dénué d’intérêt, mais ne contient pas non plus d’éléments particulièrement marquants.



Le souci est que sa lecture m’a laissé un goût amer. Il y a au moins 2 passages « problématiques » qu’Amoyal assume, voir revendique et cela me le rends fort peu sympathique. Je vais donc plutôt vous les présenter.



Au préalable, Il faut vous préciser qu’il a été l’élève de Jascha Heifetz. Que celui-ci a eu très peu d’élèves dont il s’est occupé pendant autant d’années. D’ailleurs sûrement le seul à qui il a offert un magnifique violon. Heifetz cherchait un élève qui aurait le niveau pour s’élever et supporter son niveau d’exigence. Il a donc choisi Amoyal.



Jascha Heifetz, en tant que juif ayant vécu la guerre ne pouvait accepter de jouer avec Karajan qui avait été un membre officiel et actif du parti nazi. C’était pour lui un point explicite et non-négociable dans le contrat moral entre le maître et l’élève.



Le premier point qui m’a gêné est donc la trahison de cette promesse en jouant avec Karajan. Il l’explique par le fait qu’ensemble, Karajan et lui ont porté au sommet leurs génies respectifs et que l’atteinte de cette perfection justifie à elle seule son renoncement…



Le second point qui m’a gêné est le récit qu’il fait d’une de leur dernière rencontre. Il raconte avoir rencontré le maître très affaibli par l’âge et l’avoir aidé à jouer en lui manipulant le bras droit pour l’aider à changer de corde.



La description de cette scène, même s’il la tourne en se donnant le bon rôle, m’a laissé, à tort ou à raison, un sentiment d’humiliation pour le maître. Je ne suis pas sûr qu’il aurait apprécié qu’on le montre dans cet état… Mais ça fait une « belle » anecdote pour clôturer le livre.



Tout cela me fait penser qu’Amoyal n’a que peu de respect pour celui qui lui a tout donné.



Je ne recommanderai donc pas plus ce livre que d’autres qui sont au même niveau d’intérêt, mais dont la personnalité de l’auteur est moins ouvertement égocentrique.

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Pour l'amour d'un Stradivarius

Très intéressant et qui se lit comme une enquête policière.
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Pour l'amour d'un Stradivarius

Pour un musicien, son instrument est bien plus qu'un simple outil de travail : c'est son enfant, son bébé. Il se doit d'en prendre soin en l'amenant régulièrement chez le pédiatre, pardon, chez le luthier ou le facteur d'instruments ; il a toujours un œil attentif et vigilant pour lui éviter chutes, vols ou autre accident ; il lui parle, le caresse, le bichonne, le dorlote... Et quand le musicien a enfin trouvé SON instrument, instinctivement, il le sait. C'est celui-ci et pas un autre. Le coup de foudre ne s'explique pas, il se vit. C'est alors une véritable relation amoureuse qui se noue entre les deux, ce qui est parfois difficile à concevoir pour les non-musiciens. Mais c'est ainsi...



Alors quand votre bébé disparaît, c'est le drame ! Dans ce livre, c'est le violon stradivarius du grand Amoyal qui s'évapore dans la nature et ce, durant plusieurs longues années. Le lecteur suit pas à pas l'enquête pour retrouver ce fameux violon volé, et que de rebondissements !



Ce roman se lit comme un polar, mais avec une urgence toute particulière sachant que l'histoire est réelle. On tremble, on frisonne, on pleure avec l'auteur/violoniste.

Une belle interprétation que cet opus !

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