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4/5 (sur 3 notes)

Biographie :

Né en 1937, Pierre Campion a enseigné les lettres pendant presque toute sa carrière, dans des classes préparatoires, littéraires et scientifiques.
Site personnel : À la littérature http://pierre.campion2.free.fr

1959 CAPES de Lettres
1959-1968Enseignements en divers lycées, premier cycle et second cycle
1963 Agrégation des Lettres
1968-1997Enseignements des lettres en classe préparatoire aux grandes écoles commerciales puis dans les classes préparatoires aux écoles d?ingénieurs et aux ENS de Lettres (Ulm et Lyon).

Ouvrages
L'Agir littéraire. Le beau risque d'écrire et de lire, Rennes, Presses Universitaires de Rennes , 2010
Se rafraîchir à La Fontaine. L'animalité de l?homme dans les Fables, Rennes, Ennoia, 2004
La Réalité du réel. Essai sur les raisons de la littérature, Rennes, PUR, 2003
Lectures de La Rochefoucauld, Rennes, PUR, 1998
Nerval. Une crise dans la pensée, Rennes, PUR, 1998
La littérature à la recherche de la vérité, Paris, Seuil, 1996
Mallarmé. Poésie et philosophie, Paris, PUF, 1994

Articles
Les Bienveillantes. Jonathan Littell et les raisons de la littérature, Littérature, septembre 2010, n° 159, 2010
« Merleau-Ponty vivant » : en relisant l'hommage de Sartre, Les Temps modernes, avril-juillet 2010, n° 658/659, 2010
Les Bienveillantes, de Jonathan Littell, Universalia 2007, Encyclopaedia Universalis, 2007
Toutes sortes de gens, de Jacques Réda, NRF, juin 2007, n° 582, 2007
La décision. Une notion à l'épreuve d'un texte de Mallarmé, Poétique, fév. 2006, n° 145, 2006
Deux philosophes lecteurs de Flaubert : P. Macherey et J. Rancière, Flaubert, Dix ans de critique, Minard, 2005, 2005
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Dans l’homme, l’animalité représente l’un des modes,
certes des plus prégnants et des plus ignorés, de la réalité
de ce qu’il est et, partant, de la réalité de tout ce qui est.
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En leur étrange ingénuité, les choses, les événements
et les êtres viennent à nous sans leur nom et qualités
reçus, et celui qui en écrit, dramaturge ou voyageur, ou
fabuliste, doit savoir se laisser surprendre par les bonheurs
de l'expression. C'est cela qu'on appelait au XVIIe siècle la
naïveté de l'écriture, apprise à la fois en lisant en écrivant
et dans les circonstances de la conversation : le talent de
laisser croire que l'on naît dans le moment à la réalité de
ce qui est, le mixte indistinct du travail réfléchi, de
l'expérience des choses et de l'accueil aux bonnes fortunes
de la plume.
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la Parole poétique est cette puissance qui détermine, dans l'esprit d'un lecteur, des émotions et des événements qui déterminent à leur tour sa pensée ou, mieux, qui sont sa pensée
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En fait, ces textes difficiles à tous égards nous apprennent que l'oralité, dans toute lecture, est un fait de l'imagination, que les valeurs matérielles dont l'oralité investit la lecture sont de nature symbolique, que les lectures à voix réelle ne peuvent être, au plus, que des essais de voix en vue des oralisations imaginées. La seule réalisation des œuvres littéraires est de l'ordre de l'imagination.
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Une crise affecte la société tout entière et, si Mallarmé n'éprouve que de l'éloignement à l'égard de la politique institutionnelle, de la démocratie parlementaire comme des perspectives révolutionnaires, il se préoccupe vivement de cette crise et il en envisage pleinement la dimension politique, au sens le plus général du terme. Mais cela encore en tant que poète.
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Chez Mallarmé, la doctrine de l'immanence du sens dans le poème et dans le vers détermine un athéisme et un matérialisme. Non sans combat, car, comme nous l'avons déjà noté, sa philosophie critique a été conquise dans le travail de la poésie, et contre lui-même.
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si le vers et le poème ne reçoivent pas leur sens de la réalité extérieure ou d'une instance de garantie quelle qu'elle soit, si aucune profondeur non plus ne recèle l'expression mystérieuse et la lettre cachée de ce sens, si donc la nature du sens est bien d'être ce rien immanent au vers et au poème par lequel le vers et le poème sont tout (c'est-à-dire des totalités et, par là, des entités exclusives de toute réalité autre qu'elles-mêmes), alors Dieu est mort, c'est-à-dire que l'Univers tient lui aussi par sa propre loi, le Néant, de la même manière que les œuvres de la littérature ne reçoivent leur sens inexprimé et inexprimable que de leur arrangement propre.
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Comme la poétique d'Aristote, celle de Mallarmé passe par des médiations fabriquées et par le genre spécifique des émotions (des impressions) qu'elles suscitent, pour penser le réel et le donner à penser.
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Dans le poème, le sens ne peut être que naissant.
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