AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Moglug


[incipit]
Depuis mon retour du Septentrion, Je me répète souvent ces paroles de Magnùs Morland, les rares dont je me souvienne :

Je ne viens pas en Islande pour voir, au pied d’un glacier, un désert de lave, des geysers ou un volcan, car alors je perdrai l’écho de ce qui m’appelle ici. Je ne viens pas non plus contempler les aurores boréales. Je viens pour rejoindre l’autre côté d’une vision qui m’habite depuis de longues années, une vision dont je ne sais presque rien, sinon que le paysage archaïque, aux reliefs ruiniformes, de cette île qui a surgit de l’Atlantique Nord, il y a de cela 25 millions d’années, lui ressemble.

Ces paroles, de retour de mon voyage, je pourrais me les approprier et les offrir en réponse aux interrogations de mes amis, mais au lieu de cela je me tais et embarrassé par l’insistance de mon propre silence, je me corrige d’une formule : je n’ai pas encore fait le tour de ce voyage ou encore : J’ai approché là-bas quelque chose que je ne connaissais pas, que je recherchais depuis longtemps, qui dépasse ce que je pouvais en imaginer… Je ne sais pas encore en parler… formules qui, pour être vraies, n’en constituent pas moins de piètres échappatoires. A mes intimes seulement, je raconte ce rêve que je fis, un mois après mon retour […].
Commenter  J’apprécie          20





Ont apprécié cette citation (2)voir plus




{* *}