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Citations de Pierre Dabernat (24)


Ils bavardèrent encore puis le policier prit congé. Il longea l’immense couloir et ouvrit lui-même la porte d’entrée. Au dernier moment, il se retourna et ajouta :
– Ah ! J’oubliais le plus fort. Vous savez quoi ? Ce Ramel, il avait une maîtresse, actrice comme vous. C’est rigolo, non ? Allez, bonne journée mademoiselle.
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– Que concluez-vous ?
– Rien ! Nous n’avons là que des coïncidences. Je ne vois que cela.
– Et pour les coupables ?
– Nous avons des noms à ne pas savoir qu’en faire. Mais ils appartiennent au passé. Les recherches se poursuivent. Enfin, j’espère que nous aurons vite des résultats…
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– C’est extraordinaire. Ainsi cet habit avait appartenu au général Ramel.
– Si l’on peut dire. Mais cela paraît invraisemblable. Ce pauvre vieux n’était quand même pas un fantôme ?
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Les gyrophares clignotaient. La lumière bleuâtre répandait sur ces visages avides de sensations des airs d’assassins, des airs de sanguinaires.
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L’OPJ, dépêché sur les lieux de l’agression, grimpa à l’arrière de la voiture et interrogea Fleur longuement. Il la convoqua pour le lendemain à l’hôtel de Police, boulevard de l’Embouchure.
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Elle constata qu’une plaie au ventre saignait abondamment. Elle enleva son pull, retira son tee-shirt, puis remit son pull. Elle roula le tee-shirt en boule et l’appuya fortement sur la plaie. Le tissu blanc s’imbiba, devint rouge, mais l’écoulement stoppa. Le vieux gémissait mais il était incapable de communiquer. Les secours étaient prévenus. Elle n’avait plus rien d’autre à faire qu’attendre.
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Quand elle parvint sur le palier où elle avait laissé le vieux, une vision horrible l’attendait. Le Général avait été assailli une seconde fois. Les infâmes bandits étaient revenus. Ils s’étaient acharnés lâchement encore et encore. Le Général avait le visage tuméfié, le crâne fendu, salement amoché. Plusieurs doigts avaient été sectionnés et le corps était tailladé en de multiples endroits.
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Fleur réussit à tirer le blessé jusqu’au palier du premier étage. Elle sonna longuement à la première porte. En vain. Paniquée, elle tenta les autres sonnettes, mais personne ne lui vint en aide. Elle comprit que ces bonnes gens dormaient ou faisaient semblant. Désespérée, elle grimpa vite chez elle et appela la police.
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Avec stupéfaction, la jeune femme constata qu’il nageait dans son sang. Sur le ciment, une trace rouge attestait du chemin sur lequel il avait rampé.
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Personne n’était sorti pour prêter main-forte au clochard. Personne n’était sorti non plus pour s’occuper de cet homme blessé. La nuit poursuivait son rythme effréné, inquiétant, obscur, égoïste.
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Bientôt Fleur ne vit plus que son bicorne au-dessus de la mêlée. Le sabre avait disparu, tombé par terre. Seuls les cris de colère du Général couvraient ceux des buveurs qui l’avaient encerclé. Les coups pleuvaient sur le vieux soldat.
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Fleur vit la bagarre s’engager.

Elle aperçut du haut de son perchoir le Général qui fendait l’air avec son sabre. Mais la précision de ses gestes, entravée par son état d’ébriété, laissait fortement à désirer. Par contre, les buveurs étaient dans la force de l’âge. Ils contrastaient avec la faune habituelle qui fréquentait ce lieu à la mode. Ils n’étaient pas imbibés
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Elle évitait de passer à côté de lui depuis le jour où elle l’avait vu vomir ses entrailles sur les pieds d’un passant innocent. Le voir ainsi, gesticulant, apostrophant ces jeunes qui se fichaient ouvertement de lui, cela réveilla son sentiment de sollicitude envers ce pauvre déchet, produit de cette société de consommation dont elle était adversaire fervente depuis qu’elle votait pour les « Verts ».
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Elle l’apercevait souvent dans la journée, ivre, bougonnant des propos complètement incohérents. Elle en éprouvait une crainte légitime où se mêlait aussi un sentiment de pitié, lié à cette déchéance humaine difficile à supporter.
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Depuis trois ans qu’elle logeait dans cet appartement, avec son amie Mathilde, elle s’était habituée à ces envolées verbales et à ce remue-ménage particulièrement prononcé lors des week-ends. Non ! C’était autre chose… Ce n’était pas non plus un rêve. C’étaient des voix. Mais pas celles des jeunes qui faisaient la fête devant le bar ! C’était comme une foule qui hurlait, qui menaçait.
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Un clochard qu’elle reconnut au son de sa voix particulière et qui dormait sous une des entrées du marché, à même un carton, s’était mis à brailler contre ces jeunes qui « foutaient le bordel ! ». Ce SDF était connu sous le sobriquet du Général.
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Le Diagonal était encore ouvert. Les assoiffés de bière et de tequila frappée organisaient encore le folklore nocturne de la place.
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Fleur se réveilla dans son premier sommeil. Elle s’assit dans son lit et dressa l’oreille. La fenêtre de sa chambre n’avait pas de double vitrage. Le brouhaha de la ville lui parvenait nettement. C’était le vingt-six octobre… La fenêtre, nichée sous les toits, plongeait sur le parking des Carmes. Cette hideuse construction en béton était hantée par les miaulements des pneus martyrisés et souillée par des odeurs nauséabondes.
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Rapidement, Fleur perçut les dernières insultes, l'ultime cri du bonhomme épuisé, comme un appel au secours. Ensuite, il y eut un dernier hurlement sorti du fond de sa gorge à hérisser les cheveux
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Lorsque mon cerveau se mettait au travail, qu'il élaborait des hypothèses tortueuses et fumeuses, lorsqu'il cherchait avec énergie l'astuce capable de confondre un criminel, tout cela au prix d'une immense cogitation, un oiseau apparaissait et me causait dans un langage que moi seul comprenait
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