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Critiques de Pierre Engelibert (4)
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Lavandières rouges à Daoulas

Je suis quelque peu déçue par ce roman dont j'attendais beaucoup. En fait j'espérais y retrouver une ambiance empreinte de légendes bretonnes comme promis sur la quatrième de couverture, mais à part l'évocation de la légende du VIème siècle qui raconte l'histoire d'Azenor, une jeune femme accusée d'adultère et jetée à la mer dans un tonneau, il n'y en a pas.

En revanche, le roman est riche. L'intrigue, dans laquelle les meurtres se succèdent, est très complexe et mêle des règlements de comptes féministes et un trafic international de médicaments, ce qui complique bien le travail d'Enor, en charge de l'enquête. La description de Brest, les rues et routes par lesquelles passent les personnages, les villages alentours, tout cela est très bien décrit, je ne peux pas dire le contraire.

Mais.

Oui, il y a un gros MAIS.

J'ai traversé le livre sans rien ressentir. Les Personnages ne m'ont absolument pas touchée. Il n'y a pas de proximité avec le lecteur, j'ai comme glissé sur ce livre tout au long des 400 pages.

Je ne suis pas friande non plus de l'écriture au présent, peut-être que ça vient de là.

Dommage!

Je remercie cependant Babelio et les éditions Alain Bargain pour l'envoi de ce livre.
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Lavandières rouges à Daoulas

C’est le troisième livre relatant les enquêtes du commissaire Enor Berigman. Je n’ai pas lu les deux précédents mais je remercie les éditions Alain Bargain pour cet envoi.

En regardant la quatrième de couverture, j’ai vu que l’auteur a commencé à écrire une fois retraité de l’Education Nationale. Il écrit bien et émaille son texte de beaucoup de trouvailles. Il n’y a que le terme « scolie » cité page 191 dans la phrase « … au geste du divisionnaire qui se penchait déjà vers le micro pour ajouter une scolie dont lui seul avait le secret ». Je ne vois pas ce que vient faire cet insecte dans le texte, mais bon…

Le titre est évocateur d’un polar sanglant ou engagé. Rouge c’est du sang ou c’est communiste. On est vite mis dans le bain si je puis dire car dès le troisième chapitre, dans le port de commerce de Brest, la brigade nautique de la gendarmerie découvre un corps dans un tonneau flottant à la surface de l’eau. Par la suite, d’autres meurtres similaires ou non surviennent et l’enquête est diligentée par le commissaire Enor Berigman, rappelé de l’île de Bréhat où il a passé quelques jours chez l’amie Camille Delourme de sa compagne Mariannig.

C’est un polar à double intrigue. Le premier chapitre évoque une femme dont la fille a été tuée par son mari violent. Le deuxième chapitre nous déplace en Birmanie où un colonel mandate un tueur pour aller « régler un différend délicat et sensible » en Bretagne. Deux départs de vengeance qui s’entremêlent jusqu’à compliquer la tâche de la SRPJ de Brest. Des féministes éliminent des hommes qui tuent ou martyrisent leurs compagnes. Des meurtres de pharmaciens dont le premier a reçu une balle dans le genou, punition réservée aux mouchards puis aux dealers. Tout est bien détaillé jusqu’à l’épilogue final qui éclaircit bien des points restés encore un peu obscurs. Un polar de bonne facture, un poil ennuyeux tout de même et sans aucune dose d’humour.

A la différence d’autres polars, ce livre est bourré d‘anecdotes enrichissantes, et fait référence à des auteurs qui m’étaient jusque là inconnus. Par exemple, Max More, Laurent Alexandre avec les ouvrages La Mort de la mort, Principes extropiens, Manifeste transhumaniste et Déclaration tranhumaniste dont les ouvrages se trouvent chez le premier pharmacien assassiné : Alain Le Ruz. Il évoque également plus loin Les Guérillères, le roman utopique des années 70 de Monique Wittig et aussi le SCUM Manifesto de Valerie Solanas qui a tiré plusieurs balles sur Andy Warhol. Quand à la revue Azenor, j’ai appris qu’Azenor était la fille du roi de Brest au VIème siècle, accusée par la femme de son père d’adultère, elle fut jetée, enceinte, à la mer dans un tonneau.

L’auteur a des remarques très sensées : « Comme tous les anciens, elle s’intéresse de près aux informations locales » (page 328). Il est vrai que maintenant, ce qui touche ma région me passionne plus que ce qui arrive à l’autre bout de la planète.

C’est un roman qui est bien ancré dans la région de l’auteur et avec les villages cités, on peut suivre le déplacement de l’enquête sur le terrain.

Finalement, il m’a bien distrait et je remercie l’équipe Masse Critique Babelio de m’avoir sélectionnée pour cet envoi. Si je regarde toutes les autres parutions de cette collection Enquêtes et Suspense des Editions Alain Bargain, c’est axé sur la Bretagne. Mais j’avais déjà acheté en son temps Les roses noires de Chartres qui est maintenant épuisé. Un auteur local lui aussi !

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Complot en Cap-Sizun

C'est le premier roman que je lis de Pierre Engelibert, j'en ai eu envie à mon retour de quelques jours passés justement dans le coin.

Bien sûr le finistère est mit à l'honneur avec beaucoup de villages sités, des descriptions de la campagne qui parfois donnaient le frisson, et des personnages assez neutres.

L'enquête commence par un homme retrouvé mort dans la vallée du costour, près de Brest. Ce sont deux enfants qui le découvre, ils jouaient par là et sont attirés par le vol de d'un Choucas.

Qui est cet homme ?

Le commissaire Enor Berigman va enquêter avec ses collègues.

Une multitude de faits vont intervenir et l'auteur embrouille le lecteur en donnant une multitude de direction qui relie des faits sans toutefois être certain qu'ils sont liés. D'autres personnages vont trouver la mort. Le monde des défenseurs des animaux est mis en évidence, de même que des groupes antis et pros interviennent.

Je n'ai vraiment pas trouvé un chemin limpide à mon goût, pour suivre l'enquête, c'est trop diffus, trop éparpillé...

Il faudra que je lise un autre roman de Pierre Engelibert pour savoir, si c'est son style d'écriture ou si uniquement cette enquête là était de cette acabit.
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Lavandières rouges à Daoulas

J’ai beaucoup aimé ce roman policier qui se passe à Brest et aux alentours.

Les personnages sont très attachants, il y a des détails sur leur vie privée, en parallèle de l’intrigue policière, ce qui les rend plus proches.



Enor Berigman le commissaire chargé de l’enquête, sa compagne Mariannig, sa fille Alexine, ses adjoints Aela et Ronan...



Très belle écriture, vocabulaire fouillé, intrique intéressante reprenant des faits de société actuels (violences faites aux femmes et trafic de médicaments) font vraiment passer un bon moment de lecture.
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"– Non, pour te le dire franchement, je ne trouve pas que ce soit si formidable, dit Hans Castorp. Où sont donc les glaciers et les cimes blanches et les géants de la montagne ? Ces machins ne sont tout de même pas bien haut, il me semble. – Si, ils sont haut, répondit Joachim. Tu vois presque partout la limite des arbres. Elle est même marquée avec une netteté particulièrement frappante, les pins s’arrêtent, et puis tout s’arrête, il n’y a plus rien, rien que des rochers, comme tu peux t’en rendre compte. De l’autre côté, là-bas, à droite de la Dent Noire, de cette corne là-haut, tu as même un glacier. Vois-tu encore le bleu ? Il n’est pas grand, mais c’est un glacier authentique, le glacier de la Scaletta. Piz Michel et le Tinzenhorn, dans le creux, tu ne peux pas les voir d’ici, restent également toute l’année sous la neige. – Sous la neige éternelle, dit Hans Castorp. – Oui, éternelle, si tu veux. Oui, tout ça est déjà assez haut, mais nous-mêmes, nous sommes affreusement haut. Songes-y. Seize cents mètres au-dessus du niveau de la mer. De sorte que les altitudes n’apparaissent plus beaucoup."

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