Pierre Etaix

Mon cinéma de quartier passe à chaque projection de long métrage un court métrage, dont ceux-ci sont parfois tirés du patrimoine du cinéma français.



C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de voir récemment deux trois courts métrages de Pierre Étaix, un cinéaste français qui a commencé avec Jaques Tati,( il a notamment été le gagman de Mon Oncle) avant d’insuffler son univers très visuels, très burlesque très inspiré de Buster Keaton et Charlie Chaplin Harold Lloyd ou Max Linder, ses modèles de référence, et qu’il a su imposer dans le cinéma français.



Loin de la comédie verbeuse française, Étaix a imposé un cinéma quasi mutique, très visuel, ce qui est logique pour celui qui a fondé l’école nationale du cirque en 1973 et qui se définit avant comme un clown.



Son travail au cirque, au music-hall, au cinéma, ses écrits et son œuvre picturale témoignent magnifiquement qu Etaix est le digne héritier d'une longue tradition clownesque ( il a été l'époux d'Annie Fratellini).



Ce parcours hors du commun, on le ressent parfaitement dans le livre C'est ça Pierre Étaix" (Séguier/Arte), coécrit par sa femme Odile et son fils Marc qui prouve l’immense polyvalence et le génie artistique de cet artiste à part…

Cet ouvrage se présente-t-il sous la forme d’un abécédaire sui generis, dans lequel le parcours artistique de Pierre Étaix occupe quatre cents pages d’illustrations et de textes.



Un abécédaire particulièrement fidèle à son univers dans lequel humour visuel, poésie, jeux de mots et on y parle aussi longuement de ses films de Pierre (-Yoyo, Le Grand Amour, Tant qu'on a la santé..) dont certains ont été longtemps bloqués depuis des années par un imbroglio juridique.



Une géniale idée de célébrer ce artiste pas reconnu à sa juste valeur de son vivant ( sa carrière au cinéma aurait pu être largement développée, à l’instar de celle d’un Pierre Richard dont il est assez proche) pour un livre qui lui rend un vibrant hommage, et idéal pour offrir sous le sapin…






Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Pierre Etaix, grand clown, maître de la discipline, avant fondé l'école nationale du Cirque en 1973, avec son épouse Annie Fratellini.

Illustrateur et cinéaste, il travaille avec Jacques Tati et coécrit de nombreux films avec Jean-Claude Carrière, son grand ami.

En 1982 il publie ce délicieux album. C'est une fantaisie en art majeur pour clavier AZERTY et ruban de soie en noir et rouge.

C'est un plaisir sans cesse renouvelé de feuilleter cet album. Un excellent antidote aux "coups de blues". Il tape dans le mille de la poésie, de la dérision, de l'absurde.

Un grand merci aux éditions Wombat et à Babelio pour le Petit Napoléon illustré.

En cette année du bicentenaire du retour de l’empereur de Sainte Hélène et de la bataille de Waterloo, c’est avec une grande curiosité que j’attendais dans ma boîte aux lettres ce petit livre. J’ai été surprise, car je pensais que cet ouvrage était un peu plus consistant, avec un peu plus de mots. Mais passé cet étonnement, c’est avec régale que je me suis lancée dans la découverte de cet OLVI (objet littéraire non identifiée).



128 pages pour (re) découvrir avec humour ce que Napoléon a apporté à la France (code civil, baccalauréat), pour avoir une esquisse de son caractère et de son rapport avec les femmes.



Un petit livre astucieusement construit, avec une page illustrant les quelques mots se trouvant sur celle d’à coté. Ce petit bijou se lit très vite, mais on y revient souvent, pour apprécier pleinement l’humour et la recherche talentueuse du juste mot avec la bonne illustration.

Tout petit fascicule bien difficile à commenter puisqu'il est composé de dessins de Pierre Etaix accompagnés de légendes nous dévoilant des aspects insoupçonnés de notre Nabulione national.



Pas question de décrire les dessins, juste de retenir qu'ils ne manquent ni d'humour ni d'acuité, nous informant ainsi sur un talent que, pour ma part, je ne connaissais pas à Pierre Etaix plus connu pour moi pour ses qualités de comédien et de réalisateur. Son trait, très épuré, fait montre d'un esprit vif et impertinent que ne désavoueraient pas certains de nos humoristes,vivants ou trop tôt partis.



Quant aux légendes de Jean-Claude Carrière, elle vise des points inattendus ou malicieusement détournés de notre empereur. Allez, je me fais un plaisir : le dessin intitulé « malgré l'impuissance de ses maréchaux »me ravit, mettant en face de nous le papa jubilant aux côtés de sa douce et aristocratique épouse mais tenant dans un ses bras un poupon aux airs de ….qui vous savez !



C'est frais, joli, malicieux et drôle Merci au Tripode pour cet envoi.

Un incontournable pour les amoureux de la poésie de Pierre Etaix … A ne manquer à aucun prix !

Un texte et des esquisses au fusain qui évoquent de manière à la fois humoristique et réaliste la vie du pigeon parisien...



Je tiens à rappeler que celui que l'on mange est un pigeon d'élevage et non celui qu'on peut observer dans nos rues et dans nos squares.



A déconseiller à tous les défenseurs des pigeons et des personnes qui les nourrissent dans nos villes...



Un régal pour ceux qui ont été victimes de leur fiente ou qui trouve parfois que trop c'est trop !

Ce livre est surprenant par la rapidité à laquelle il se lit. Si vous voulez mon avis il est même trop court et trop rapide ! Honnêtement, je ne voulais pas quitter si vite, surtout que nous nous connaissons que depuis cinq minutes à peine, ce portrait de Napoléon tout en humour et dessin.

Qu’elle drôle de manière d'ailleurs de décrire Napoléon comme cela. Il fallait avoir l’idée de mettre certains mots avec certaines images. D’ailleurs le dessin du code civil n’était pas mal, car c’est bien ce qu’on en fait aujourd’hui… des cocottes en papier.



Cela étant ce portrait reste fidèle, et on se délecte de découvrir la mégalomanie de cet empereur, son caractère peu facile et ses recoins sombres, ainsi que son amour pour les femmes de sa vie. Sans oublier bien sûr ses ennuis de santé notamment avec son estomac (là aussi le dessin était bien trouvé !).



Bref, ce fut un livre fort sympathique à lire, mais qui fut hélas trop rapide.



Je remercie les éditions Wombat et Babelio pour ce partenariat.
Lien : http://voyagelivresque.canal..

Un dessin sur chaque page de droite, quelques mots sur celle de gauche. J'ai commencé à sourire dès les deux premiers dessins. Une succession de clins d'œil, de petits sous-entendus, on est bien dans l'humour des années soixante de la même veine que les dessins humoristiques de Jacques Faizant dans le Figaro. En moins de cinq minutes on a terminé de lire et on ne peut s'empêcher de revenir à la première page et de recommencer au cas où l'on ait oublié un détail. Ce livre est à emporter sur la plage ou en pique-nique et à feuilleter avec ses amis.

Je me souviens avoir vu il y a quelques années -sur Arte sûrement qui est co-éditeur de ce très beau livre- deux des films de Pierre Etaix, Le grand amour (ah, la scène du lit roulant sur une route de campagne !) et Le soupirant (avec une petite préférence pour ce dernier). Deux films co-écrits avec Jean-Claude Carrière s'il vous plaît, ce puits de connaissance qui me surprend et me fascine à chaque fois que je l'entends par son aisance à parler de tout avec une simplicité déconcertante.



Pierre Etaix, c'est avant tout un clown. Il a créé avec Annie Fratellini, sa femme de cirque, l'École Nationale de cirque dans les années 1970. Tout cela je le savais, et l'ouvrage en parle joliment et largement. On peut aussi aisément deviner l'admiration d'Etaix pour les stars du slapstick et du cinéma muet états-unien : Buster Keaton, Les Marx Brtothers, Laurel et Hardy, mais aussi plus bavard, Jerry Lewis. Par contre, j'ignorais les talents de dessinateurs, peintre ou affichiste de l'artiste : certains dessins représentants ses idoles sont absolument fabuleux. L'un deux en quelques coups de pinceau et peu de détails représentent on ne peut mieux le duo Stan Laurel et Oliver Hardy (p.85). Un autre, sur une double page est l'affiche de "Jerry at zi Olympia 1971" ( p.138/139) : de simples traits de pinceaux, une tête reproduite plusieurs fois, des mains et hop on voit Jerry Lewis dans ses sketches. Et je passe des détournements de tableaux, des photographies, des poèmes, des affiches, des hommages aux gens qu'il a croisés et qui lui ont appris une technique, un art, un gag, ...



Un beau livre à la couverture magnifique qui vous fera découvrir le monde d'un homme discret et à mon goût trop méconnu. En même temps que ce livre sort un coffret avec tous les films en DVD, courts, moyens et longs métrages. Qui a dit chouette ? Moi évidemment ! Puissé-je vous donner envie de (re)découvrir l'œuvre de ce grand créateur... Pour ma part une envie à peine soutenable naît en moi : voir et revoir les films de Pierre Etaix (et je me referais bien aussi ceux de Jacques Tati).



Une petite bande annonce sur le site des éditions Séguier et la même sur celui d'Arte editions; double chance de faire le bon choix.
Lien : http://lyvres.fr

Plus proche d'un album de Sempé que d'une BD dans le sens strict du terme, l'ouvrage est un bijou de minimalisme et de précision. Les mots de Carrière engagent les dessins d'Étaix dans un duel humoristique et décalé. Ce dernier reprend au bond chaque idée et relance la donne en suggérant une nouvelle direction.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..

Petite merveille comme on n'en trouve que dans les éditions dites "pour la jeunesse" : audace du texte (diatribe d'une mauvaise fois sans pareille, un régal) et du dessin (gribouillis au crayon gras, noir). Que celui qui n'a jamais râlé contre cette engeance que sont les pigeons n'ouvre jamais ce livre.