Pierre Klein (II)

Ayant feuilleté ce livre chez des amis avant le confinement, et sentant le vent venir, j’avais fait une petite réserve au cas ou...
Bien m’en a pris, j’ai pris beaucoup de plaisir à rentrer dans ce roman qui m’a fait pénétré dans des personnages vivant eux aussi le confinement pour vivre par la suite une vie intense de rencontres.
Je n’avais jamais pris en charge de moines ni de religieuses cloîtrées. Cela me manquait. Je recommande vivement ce livre qui nous fait pérégriner de l’Est vers l’Ouest dans un monde inconnu du temps de Saint Louis.
Merci à l’auteur.
Docteur Jean-Marie Nobécourt
Psychiatre psychanalyste.

"En 1345, la peste ravage la Mésopotamie et la Syrie qui perd le tiers de sa population. Au plus fort de l'épidémie, on rapporte qu'il mourait mille deux cents habitants à Damas. La maladie est si contagieuse que les Mongols de la Horde d'Or qui assiégèrent un comptoir génois de la mer Noire décidèrent de catapulter les cadavres de pestiférés sur la ville. Les ravages de l'épidémie dans les deux camps mettent fin au siège. Des bateaux retournent à Gênes. La Grande Peste, qui vient d'aborder en Italie, va tuer près de la moitié des Européens en cinq ans seulement...." (page 299)