Le Cardinal avait beaucoup d'ennemis. Il y avait d'abord les ennemis du roi, qui n'étaient pas tous étrangers. Il avait ensuite les ennemis de sa politique, dont le parti dévot. Il avait enfin les ennemis de sa personne, qui le haïssaient autant qu'ils enviaient sa réussite et jalousaient son influence sur Louis XIII – une influence d'ailleurs exagérée, mais dont la légende permettait assez commodément de reprocher au ministre les fautes et les violences du roi.