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Citation de collectifpolar


Il est cinq heures du matin, lorsque Otsiemi ressort de la caserne Auvare. Il est fatigué, des sentiments plein la tête. Éternel séducteur, il se dit qu’il afficherait bien cette flic à son tableau de chasse. Il se ferait bien une ligne aussi. Et là, il imagine la partie emmerde. Il a beau être libre, il a perdu deux cent cinquante grammes de came. Pas certain que ça amuse son associé dans le business. Et puis cette garde à vue, il repense aux deux zigotos qui sont venus le voir en se présentant comme des avocats. Bizarre proposition. Ce qui est vrai, c’est qu’ils ont rempli leur part du contrat… Une Mercedes noire s’arrête à sa hauteur, la porte arrière s’ouvre, un autre véhicule suit. L’ancien footballeur hésite. Un type arrive derrière lui, un autre à côté. Ils n’ont pas l’air de rigolos. Ceux-là ne sont pas flics. Un passager se penche vers lui. Il le reconnaît : un des avocats, et l’autre est assis à l’avant. Il y a aussi un visage connu, maître Ponton, le célèbre avocat.
— Montez, monsieur Otsiemi. Nous avons beaucoup de choses à nous dire.
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