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Citation de migdal


migdal
06 décembre 2020
Le 29 janvier 1945, Manstein se rend confiant à la chancellerie du Reich - qui n'est pas encore le tas de ruines qu'elle va devenir dans quelques mois —, accompagné de son aide de camp Stahlberg. Il est en grand uniforme, avec au cou la cravate de chevalier avec épées et feuilles de chêne de la crobc de fer. Il s’est muni de son baton de maréchal de campagne, l’Interimstab une sorte de stick de cavalier à pommeau d'argent. Les deux SS de service se dressent d'un bond et le saluent avec déférence. Manstein lève son baton de maréchal à hauteur de sa tête pour répondre au salut. Il explique qu'il veut voir le Fùhrer. On lui demande s'il a rendez-vous. Il n’en a pas, mais, dit-il, il doit s’entretenir avec lui d'une affaire d'importance. On le prie poliment d’attendre et de s'asseoir dans le salon attenant, tandis qu'un SS disparaît prestement. Il ne réapparaît qu'une demi-heure plus tard, pour informer le maréchal que le Fùhrer ne reçoit pas ! Manstein devient aussi rouge que ses pattes de col et contrôle mal sa colère. « Avez-vous dit au Fùhrer ou à l'un de ses aides de camp qui je suis ? » Le SS de service lui répond par l'affirmative et lui répète qu'il ne sera reçu ni par le Fùhrer ni même par l’un de ses officiers. Il est donc persona non grata. Il repart plein d’amertume. Ses dernières illusions s'effondrent.
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