Cette dérive a plongé des secteurs artisanaux entiers dans le chômage, tout en accélérant la déqualification des métiers d’artisans et d’ouvriers du bâtiment. Celle-ci a été portée à un si haut niveau que la langue française n’est plus exigible sur un chantier du bâtiment (pourtant très dangereux et a priori très technique), ce qui fait immanquablement penser au travail des bêtes de somme. L’absence de la clause linguistique traduit une sorte d’animalisation du travail ouvrier réduit à sa seule force brute.