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Critiques de Pierre Zylawski (10)
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On l'Appelait Mamie

Un polar. C'est le premier polar de Pierre Zylawski et sincèrement j'espère que ce ne sera pas le dernier.

Voyage à Obrechies pour ce roman qui relate l'enquête d'un groupe de la SRPJ de Lille dans les bocages de l'Avesnois. A plus de 80 km de leurs bureaux habituels les 4 enquêteurs vont mener une course contre la montre afin de trouver le(s) coupable(s) d'un meurtre. La victime ? Une vieille dame, enseignante à la retraite, qui a appris à lire à plus d'une génération et fut torturée avant d'être effroyablement exécutée. On baigne dans le sang de cette pauvre mamie dès les premiers chapitres !



La recherche des preuves est menée pour appréhender au plus tôt l'auteur de cet odieux crime. Notre génération étant celle de la télévision et des séries policières du samedi soir, alors forcément, on cherche avec le groupe Grégoire les indices. On se rend compte rapidement que l'on s'est fait happer par le style et l'histoire, il nous faut absolument débusquer le coupable car on veut que justice soit faite. On tremble avec les rebondissements. On pleure à l'enterrement de Mamie. On est tantôt attendri tantôt anéanti par les révélations qui se succèdent. On découvre le village, le système judiciaire, la vie de la famille.

L'auteur nous fait vivre les sentiments et ressentis des personnages principaux et de leurs interlocuteurs. Les mots sont justes et poignants. On est d'autant plus touché que tout ceci bien que fictif pourrait être le fait divers de demain. Le réalisme de l'histoire passe tant par les mots que par les tournures. Pas de vocabulaire alambiqué malgré la spécificité de celui-ci. On sent que le sujet a été potassé avant d'être livré. L'écrivain a pris soin de connaître et apprendre un minimum sur les procédures afin de ne pas partir dans tous les sens.



J'aimerai ajouter juste une petite note qui m'a fait sourire. Certains auteurs ont des expressions ou des mots qui reviennent souvent, pour cet auteur, le mot qui m'a le plus marqué c'est "Azimuts". Présent au moins une fois dans chacun des livres de la collection Detectivarium, ce mot est ici au moins 2 fois dans l'histoire. Je vais forcément faire attention dans les autres livres de Pierre Zylawski pour voir s'il ne s'est pas là encore trouvé une place dans les pages de ses ouvrages.
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Je marche donc je suis

Alors là, je reste sans voix. Je ne sais pas comment chroniqué ce roman mais je vais essayer. Pour preuve, je ne ferais pas comme d'habitude. J'ai mis un peu de temps à m'immerger dedans. Je suis vraiment sortie de ma zone de confort livresque. Je n'ai pas l'habitude de ce style-là et encore moins par les choix de l'auteur. Je n'ai pas eu du tout ce à quoi je m'attendais. Si vous pensez lire juste le périple d'un homme sur le chemin de Compostelle, je vous direz "c'est en partie vrai". Et j'ajouterai même que c'est l'histoire d'un homme qui se cherche et de sa personnalité. C'est aussi le portrait d'une France éloignée des nouvelles technologie où la nature est mise en avant. On traverse un bout d'Espagne et c'est pareil. C'est rafraichissant. On respire. Pierre Zylawski nous pousse à la réflexion, à faire également ce cheminement de l'esprit et de l'âme mais sans la marche. Tant mieux, je ne suis pas sportive pour un sous. C'est pour ça que j'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire. Le chemin de Compostelle n'est qu'un prétexte pour rencontrer le monde. Je n'arrivais pas à trouver la voix qui s'exprimait. Mais au fil du temps, j'y suis parvenu.



Le roman est découpé en deux parties. J'ai largement préféré la deuxième. La première est sympa mais pousse à lire en douceur, à savourer, à prendre son temps. Et je ne suis pas la meilleure à ce sujet. Quand à la deuxième, c'est tout ce que j'aime. Certaines expressions me sont restées en tête. J'ai mis du temps à comprendre le principe des poèmes ou haïkus. Mais au final, j'ai trouvé que peut-être on pouvait voir ça comme une répétition mais également comme un moyen de marquer l'esprit du lecteur. Concernant Jean de Mady, il a eu toute ma sympathie. Si des hommes comme lui existaient en France et même dans le monde, on se porterait tous mieux. Je remercie au passage l'auteur de m'avoir induite en erreur concernant une chose à son sujet. J'ai imaginé Jean d'une façon tout au long et à la lecture de la dernière page, je me suis prise une claque monumentale. Chapeau pour cette révélation. Ça nous prouve à quel point les mentalités n'évoluent pas tant que ça et à quel point les stéréotypes ont la vie dure. Je pense que je m'en souviendrais.



En bref, si vous aimez les instants de vie saupoudrés de rencontres qui nourrissent l'âme, si vous aimez ces romans qui s'impriment non par leur écriture mais par leur âme, foncez. Il y a un quelque chose qui rend ce roman vraiment particulier. Ce n'est pas un coup de cœur mais on en retire une leçon qui ne peut que vous faire grandir humainement et ce à n'importe quel âge.
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16.47 pour Mourir

Dès les premières pages, j'ai tout de suite accrochée à ce roman. L'enquête est menée par un groupe avec à leur tête Léo Grégoire, un commandant déterminé et juste.



Le lecteur est tout de suite plongé dans le cœur de l'action avec la découverte du premier cadavre au masque blanc mais cette fois ci à Maubeuge. Le groupe de Léo a déjà eu affaire au tueur au masque blanc sans pour autant mettre la main dessus. Et voici que le cauchemar recommence.



Qu'est-ce qui motive le tueur cette fois ci ? La vengeance ou un autre mobile ? Il faudra toute la ténacité des collaborateurs de Léo aidé par un jeune officier de Maubeuge pour creuser toutes les pistes et trouver le fin mot de l'histoire.



J'ai beaucoup aimé tous les personnages de ce roman : que ce soit les enquêteurs ou les victimes, tous sont très bien travaillés, ce ne sont pas des enveloppes vides.



J'espère qu'il y aura d'autres romans avec cette équipe, j'aurais beaucoup de plaisir à lire leurs aventures.

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16.47 pour Mourir

Second polar de Pierre Zylawski, ce qui me donne l'occasion de renouveler mes vœux de la dernière fois : faites que ce ne soit pas le dernier...

Pour poursuivre sur la petite digression déjà apportée lors de mon commentaire de "On l'appelait Mamie", je n'ai pas eu besoin de traquer ce mot qui semble cher à l'auteur puisque j'ai facilement repéré "Azimuts" dans le texte. Sera-t-il dans le prochain ouvrage de Pierre Zylawski que j'ouvrirai ?



Cette fois-ci nous avons quitté Obrechies, mais nous sommes restés dans le Nord. Maubeuge va être visiter en long, en large, en travers et plus encore... A plus de 80 km de leurs bureaux habituels les 4 enquêteurs vont mener une nouvelle enquête car un meurtre dans des circonstances qui rappelle le mode opératoire d'une série d'assassinats qui ont eu lieu un peu plus tôt dans la décennie.



Une fois de plus c'est une personne d'âge mur qui fait les frais d'un bain de sang. C'est à se demander si l'auteur n'a pas une dent contre cette génération ? Comme dans son premier polar, on ressent au fil des pages que l'écrivain a pris le temps de s'intéresser aux procédures judiciaires qui lient les différentes institutions juridiques, les rôles de chacun sont respectés.



Sans mener ses lecteurs en bateau, c'est un véritable travail à la fois de petit Poucet et de Titan qu'accompli ici l'écrivain. Petit Poucet de par le semis observer. On ne parle pas ici de jardiner, mais bien d'informer et d'orienter. Les preuves se font attendre, mais les pistes se mettent lentement en place. Le lièvre n'a qu'à bien se tenir car c'est encore une fois la tortue qui mène le jeu. On cherche, on décortique, on réfléchit, on est sur le point d'abandonner et enfin vient la délivrance qui empêchera notre matière grise de se répandre sur l'escalier de l'enquête. Titan, par la volonté gigantesque de ne pas tout dévoiler trop vite et de suivre un fil conducteur tout en contrôlant l'intégralité des personnages.



Deux personnages cependant ont un rôle plus fantôme que vivant. Ils ne sont pas morts, mais fortement peu présents. Les 2 brigadiers Maxime Saunier et Arnaud Van Zeel sont aux abonnés absents un très grande partie du récit. Ils font certes des interrogatoires des proches et du voisinage, mais il semble parfois que l'auteur les a oubliés dans un coin de Maubeuge.



Maubeuge, ville de résidence de l'écrivain, comme près de 31 000 autres personnes. On voyage avec le groupe Grégoire dans différentes résidences, mais on se régale également d'un bon couscous au Soleil d'Agadir. C'est assez étrange que de connaitre les lieux pour y être allée plusieurs fois et de lire le passage du groupe en ces lieux. De même pour les bâtiments Vauban, qui sont des tours assez impressionnantes de par leur présence. Lorsque réalité et fiction se mêle, on se délecte avec plaisir et on s'immerge complètement dans l'histoire.



( /!\ Attention SPOILER dans le prochain paragraphe /!\ )

Sauf que voilà...

On résout l'affaire l'actuelle certes, mais qu'en est-il des 4 précédents assassinats ?
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J'ai dix ans, mais...

J'appréhendais un peu ma lecture tant j'ai entendu de bien le concernant. Dès les premières lignes, j'ai su que j'allais apprécier ma lecture. On suit l'histoire de Gabin, un petit garçon addict à la lecture vivant dans une famille chaotique. On s'attache très vite à ce gamin ayant une écriture particulière. On comprend très vite pour quelle raison. Il est courageux et surtout très modeste. Il est très proche de ses amis et des personnes du quartier qui l'aident.





Le titre est très bien choisi puisqu'on suit l'histoire de Gabin sur 10 ans de sa vie. On le voit évoluer, mûrir et grandir. On ne peut que comprendre tout ce qu'il traverse tant nous pouvons être concerné. Pour l'aspect familiale, je trouve qu'il s'en sort très bien. C'est d'ailleurs un énorme point fort de ce roman. On ne déprime pas. Certes, certains passages sont un peu triste mais l'auteur ne s'y attarde pas. Il préfère mettre en avant le fait que Gabin peut s'en sortir malgré sa vie familiale et son niveau social.





Pour les autres personnages, on s'attache à tous. Personnellement, j'ai une nette préférence pour Alban, un homme âgé mais possédant une culture impressionnant. La sœur de Gabin a un caractère bien trempé. On apprend à l'apprécier au fil du temps et surtout elle prend des responsabilités qui ne devraient pas être les siennes.





Pour les thèmes abordés, on y parle des parents indignes d'avoir des enfants, d'addiction, de la culture. On aborde également les problèmes au sein de l'école, les apparences, les stéréotypes mais aussi la bonté, la chaleur humaine, le partage et tant de choses positives.





En bref, j'ai passé un excellent moment en compagnie de Gabin et de touts ces personnages chaleureux et rempli de bonnes intentions.


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Je marche donc je suis

/!\ SPOILER /!\



Cinquième livre écrit par Pierre Zylawski, cinquième livre lu de cet auteur. Je ne les ai pas lu dans l'ordre de parution cependant.



Ma petite digression déjà apportée lors de mes précédents commentaires reste d'actualité... Je crois bien avoir trouvé la phrase fétiche de l'auteur "dans tous les azimuts". Cette expression est jusqu'ici présente dans tous les livres lus de Pierre Zylaswki. Sera-t-elle dans le prochain ouvrage de Pierre Zylawski que j'ouvrirai ?



Le livre est fragmenté en deux parties qui composent les deux mouvements du personnage principal. Il y a tout d'abord la marche, tout s'enchaîne que ce soit les étapes ou les rencontres, puis il y a la stabilité via un séjour dans un petit village perdu où le marcheur se posera le temps de rassembler son courage pour revenir à la vie. Jean de Mady a perdu sa femme. Elle était toute sa vie. Pour ne pas sombrer plus encore, il quitte tout (ou presque) pour partir en presque-pélerinage jusque Saint-Jacques de Compostelle. Long voyage, mais riche voyage. Son bourdon gravé à chaque rencontre. Jean de Mady à défaut de remonter la pente, ne coule plus sous ses larmes.



Tout voyage est un aller, mais également un retour. le chemin emprunté pour rentrer ne doit pas forcément être le même que celui pour partir et sentimentalement parlant c'est le cas pour Jean de Mady qui part le coeur lourd et revient des projets plein la tête. Car dans la second partie du roman, s'amorce la remontée depuis Saint-Jacques de Compostelle vers le foyer du protagoniste, cependant une pause salutaire sera nécessaire à Jean pour avancer.



Avancer pour mieux sauter ? C'est une peut l'idée, mais tout en suivant le proverbe Zoulou prodigué en première partie. "Si tu avances tu meurs. Si tu recules tu meurs. Alors pourquoi reculer ?". Jean de Mady réapprend à vivre et comprend que la douleur même si elle s'estompe sera toujours présente, il devra vivre avec. Les lieux et les gens qui l'entourent dans cette étape le retiennent et en même temps le poussent. Il sait qu'il doit repartir, mais retarde son départ. Puis un jour, après avoir rendu service à la population locale il part, avant de plus pouvoir prendre son sac et chausser ses chaussures. Mais ce n'est pas un adieux. Jean a repris sa vie en main. Et sa vie n'est plus là haut, son foyer n'est plus au nord de Paris.



Bien qu'il soit question d'un pèlerinage, la notion religieuse n'est pas omniprésente. Elle s'égraine tout au long de la première partie sans être étouffante. J'avoue qu'au début j'ai hésité avant d'ouvrir le livre à la première page. Ayant beaucoup de mal avec tous les écrits où théologie et/ou religion sont présentes, j'ouvre rarement ce genre d'ouvrage. Mais cette fois-ci c'était différent. le roman m'avait été recommandé par l'auteur lui-même. Je ne suis pas déçue de l'avoir écouté.



Tout au long de ce livre sont retranscrits les sentiments de Jean. On vit avec lui sa remontée des enfers, on ressent sa compassion pour ces parents dont la fille n'a pas donné de nouvelles depuis si longtemps, on souffre avec ce chef indien venu d'Amérique, on rit, on pleure... C'est tout ce que l'on attent bien souvent d'un roman et c'est une mission réussi. La seconde partie ne nous laisse pas en reste, mais cependant je l'ai trouvé un peu plate au niveau de l'action vis à vis de Jean. Elle rapporte la notion de stabilité dans la vie de notre marcheur, mais cela passe par des travaux manuels et c'est un peu tout.



J'ai d'ailleurs trouvé Jean un peu égoïste, mais dans le bon sens du terme. Jean découvre le village, chacun essaye de faire sa connaissance, il aide comme il peut et lorsque tout le monde s'est attaché à lui il part, car il se rappelle qu'il doit vivre pour lui et non les autres. Je ne peux parier que ce soit le message que l'auteur souhaitais transmettre, mais c'est en tout cas celui que j'ai retenu.



Tout au long du livre, toutes parties confondues, sont intercalés maximes et proverbes. Elles illustrent les actions de Jean, mais également le monde qui s'offre à lui au fur et à mesure de ses pérégrinations.



Pour finir, parlons du titre. Tout le monde a bien vu ou senti le rapport "Je marche donc je suis" avec la très célèvre philosophie de Descartes "Je pense, donc je suis". En effet, rappelons que "Cogito, ergo sum" formule latine forgée par le philosophe René Descartes, alors qu'il souhaite trouver un fondement solide à la connaissance. Sa "conclusion que seule sa propre existence, en tant que « chose qui pense », est certaine au départ" (Extrait Wikipedia). Cela signifie à mon sens que sa certitude d'être découle tout d'abord du fait de penser. Ma propre compréhension du titre de Pierre Zylawski est donc que Jean de Mady n'a l'impression d'exister uniquement parce qu'il marche, autrement dit il existe uniquement parce qu'il avance. Là également on peut trouver au terme avancer plusieurs illustrations tant physique par son voyage que général puisqu'il ne reste pas abattu et redresse, doucement, la tête.



Belle leçon...
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Sorti de l'ombre

Si vous aimez vous promener dans des endroits insolites ce livre est pour vous.

Si vous avez vu et craint Belphégor ce livre est aussi pour vous.

Si vous aimez l'art avec un grand A, ce livre est définitivement pour vous.

Si la nuit, l'inconnu et l'étrange ne vous font pas peur alors ouvrez les pages de "Sorti de l'ombre".



Insolite, magique ce roman policier n'est pas un thriller et ne va pas à 2000 à l'heure;Il prend le temps et le dénouement ne se trouve que dans les dernières lignes. Si vous êtes adeptes des romans où le sang coule à flot, où les cadavres s'empilent passez votre chemin vous ne trouverez rien de tout ça ici.

L'intrigue monte au fils des lignes et des nuits passées dans un des plus célèbres musées du monde : le Louvre.



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Sur la braderie des ch'tis

Une fois n'est pas coutume et j'inverse à nouveau les rôles afin que l'élève note le professeur.

J'ai lu ce second ouvrage de Pierre Zylawski dans la série "Detectivarium" assez rapidement. C'est une collection jeunesse donc le vocabulaire reste simple, mais c'est construit et fluide. L'action est moins présente que dans le tome 12 (Au secours des Ch'tis, du même auteur). Cependant, on peut suivre les déplacements des personnages avec une carte à côté de nous car les descriptions, sans être étouffantes sont présentes et précises. Le vocabulaire n'est plus un souci car il a été bien assimilé avec le tome 12 et les petits rappels qui sont fait ici et là.



Rappelons que cette série est un collectif d'auteurs qui écrivent des nouvelles en utilisant tous le même groupe de personnages principaux. On retrouve donc dans ce livre Guillaume, Lorette et Mikajoh. Il s'agit donc ici de la seconde enquête de Detectivarium menée par Pierre Zylawski, mais du tome 27 de la collection.

Une fois encore nous parcourons donc le Nord et plus précisément Lille, en pleine braderie. Les friteries, les moules, les bradeux, les négociations et ici les vols... Pas de fricadelles cette fois-ci, mais des moules à profusion sur un fond un peu plus Russe que prévu.
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Au secours des Ch'tis

Aujourd'hui, j'inverse les rôles et c'est l'élève qui note le professeur.

J'ai pris plaisir à lire cet ouvrage, même si je n'ai pas lu les précédents de la collection. Cette collection jeunesse est une série, précisons le car par moment c'est un peu difficile de suivre à cause de certaines lacunes de vocabulaire, mais en réfléchissant un peu on s'y fait rapidement.



Alors commençons par la collection en elle-même. De ce que j'ai compris, c'est un collectif d'auteurs qui écrivent des nouvelles en utilisant tous le même groupe de personnages principaux. Guillaume, marié à Lorette, a un ange gardien personnel, Mikajoh. Avec eux, les enquêtes de détective privé (agence Detectovarium) s'enchaînent. Voici la première enquête de Detectivarium écrite par Pierre Zylawski, mais il s'agit du tome 12 de la série.



Nordiste, l'ancien professeur de lettres modernes reconverti, pour notre plus grand plaisir, en écrivain, implante son enquête dans l'Avesnois. Les friteries locales ferment une à une en raison d'un problème avec les frites. Ça peut paraître dérisoir quand on connaît peu le Nord, mais par chez nous c'est comme une tradition. Les "baraques à frites" font parti du décor au même titre que les corons. Detectivarium débarque donc des charentes au pays des Ch'tis pour mener l'enquête afin d'aider le parrain et la marraine du fondateur de l'agence.



Le style est fluide (j'ai parfois pensé à J.M.G Le Clézio, mais cela tient plus de l'anecdote sur le passé que d'une véritable influence sur la plume de l'auteur). L'humour est présent en continu dans cette aventure et l'on sourit toujours lors des échanges entre Guillaume et Mikajoh. Les personnages imposés se fondent dans le décor sans difficulté et on ressent facilement les liens qui les unissent avec les autochtones qui vivent de bintjes et de fricadelles.



Comme c'est un livre jeunesse qui est plus une nouvelle qu'un roman, la centaine de pages se lit très vite, mais comme on s'est attaché aux personnages et à l'ambiance enquête sur fond de convivialité on en redemande.
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Sorti de l'ombre

Avis

L'histoire est vraiment bien. On est tenu en haleine jusqu'au bout. La plume de l'auteur est fluide. Je lirai sans problème d'autres livres de cet auteur. Cependant, j'ai quelques remarques à apporter à cette lecture.



Je souhaite faire un petit paragraphe sur l'auteur. Pierre Zylawski est un ancien professeur et est originaire du Nord de la France (ma région d'origine). Je l'ai rencontré lors du Salon du livre en Mars. J'ai beaucoup aimé discuter avec lui. Suite à ces conseils je lui ai acheté deux livres qu'il m'a gentiment dédicacé. Je le remercie encore. Je vous laisse l'adresse du blog et n'hésitez pas à acheter ses livres. Je n'ai pas été déçu par ce choix.



Pour voir toute la chronique: http://lenotebookdegwen.blogspot.fr/2015/05/sorti-de-lombre-de-pierre-zylawski.html
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