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Citation de Aquilon62


Puis vint la fin, précédée, comme celle de Ctésiphon, de Constantinople et de Mexico, par de sinistres présages. Iis remontaient aux temps de Huayna Capac, où quelqu'un avait prophétisé que bientôt des peuples étrangers abattraient le royaume et la religion de Cuzco. Tandis que l'ombre du crépuscule se répandait sur le jardin d'or et d'argent, sur les légers ponts d'osier, sur les rues ombragées d'arbres, sur les morts de la grande place, les présages se multiplièrent. Il y eu des tremblements de terre, des flux et des reflux, des comètes vertes qui répandaient la terreur. Durant la fête du soleil, un condor apparut, messager du soleil suivi de faucons qui tentaient de le tuer à coup de bec. Comme s'il demandait secours à son dieu, le condor se laissa tomber sur la place. Il était malade, couvert d'écailles lépreuses, presque tout déplumé ; et il mourut quelques jours plus tard. Le dernier présage fut le plus terrible. Aux heures sereines d'une nuit limpide, la lune apparut entourée de trois immenses halos : le premier couleur de sang, le second d'un vert sombre et le troisième, semblait-il, de fumée.
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