AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Piroyo Arai (8)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Mon bourreau de père est enfin mort

Clairement, dès la lecture du titre, on sait à quoi s’attendre. A un récit poignant, violent, qui met en colère et qui attriste.



On se retrouve dans la famille de Piro alors qu’elle n’est encore qu’une enfant. Son père boit beaucoup et bat sa femme et ses enfants. Les dessins sont assez simples, vont droit au but et n’essaient pas d’avoir un cote tendre ou drôle pour amortir le récit. C’est très intéressant. J’ai beaucoup aimé la façon dont Piro nous raconte son vécu et ses réflexions sur ses actions à elle plus tard dans la vie. Cela aide à comprendre comment certains enfant battus peuvent réagir plus tard.



Je recommande à tout le monde car c’est un sujet important



4/5

Commenter  J’apprécie          20
Mon bourreau de père est enfin mort

La petite Piro tente de ne pas faire de vagues car à la moindre maladresse, les cris et les coups pleuvent. Ses frères sont impuissants eux aussi face aux déchaînements de violence du père et leur mère s'interpose mais continue de les mettre dans des situations qu'ils ne comprennent pas et qui les culpabilisent.



Attention, lecture poignante. Avec un ton et des dessins qui se veulent parfois léger, l'autrice nous raconte son enfance et sa reconstruction. Son histoire n'omet rien et est d'une grande aide pour comprendre les mécanismes de la violence intrafamiliale. Psychologiquement pertinente, elle a su décrire les étapes et les questionnements par lesquels elle est passée avec beaucoup d'honnêteté.

Témoignage édifiant sur la maltraitance infantile, sur la manipulation mentale et sur les séquelles engendrées, "Mon bourreau de père est enfin mort" est un manga autobiographique d'utilité publique.
Commenter  J’apprécie          10
Mon bourreau de père est enfin mort

Edition :

Format plus grand

Quelques pages en papier glacé

Des pages qui tiennent bien en main, papier agréable



J’ai voulu lire si possible ce manga pour l’importance de son sujet, et oui forcément c’est difficile, révoltant, suffoquant par moment, on se sent impuissant, triste, mais c’est aussi nécessaire, important, à mettre dans les mains de lecteurs avertis.

Une histoire qui va nous montrer tant la violence physique que psychologique, les dégâts causés qui poursuivent sur des années, ces chaînes de la maltraitance qui restent présentes, qu’il faut briser.



Le titre peut paraître un peu tapageur, mais c’est dans doute pour aller avec le choc de la violence sous toutes ses formes. Piroyo Arai nous livre là une autobiographie complète, de manière décomplexée, en montrant ce qu’elle a traversé, appris, ses peurs, sans rien édulcorer, y compris ses dérives comportementales, pour toucher les gens, faire réfléchir, montrer qu’il y a de l’espoir.

Elle veut aussi montrer que des aides existent. Quelqu’un pourrait malheureusement se reconnaître dans ce qu’elle décrit.



Dès le moment où on lit le sommaire où y voit une évolution, que nous allons abordés plein d’éléments intéressants, que ce sera pertinent, bien fait. Je vous le donnerai en image, comme ça ceux qui veulent regardent et ça donne une bonne idée.

6 chapitres décomposés eux-mêmes en épisodes.



Un trait graphique qui peut paraître un peu enfantin, mais qui finalement correspond très bien à l’histoire traitée, et ne minimise rien, mais peut le rendre en quelque sorte plus supportable (en apparence), moins vif.

Même si quand on y réfléchit, il n’en est rien bien entendu. C’est l’impression sur le coup.



Pour nous rappeler le côté brisé, après chaque nouveau chapitre son titre et un symbole, nous avons le rappel du titre et des éclats de verre brisés.



Nous allons donc surtout suivre notre mangaka, mais elle a également deux frères plus âgés. Chacun a sa façon de réagir, mais adulte ils vont aussi pouvoir en discuter.

Piroyo grandit dans un environnement toxique, et elle va être amenée à encore plus craindre son père comme elle est une femme.

Son père nous apparaît tel un monstre enragé par moment, cela transparaît très bien à travers les pages. Ses yeux se révulsent, et sa bouche se tord, s’ouvre et sort plein d’immondices.



Ils étaient des enfants. Ils n’avaient aucun moyen d’agir. Le foyer qui doit être là pour s’épanouir, grandir, est comme une source de terreur et ils sont plutôt pressés de le quitter et en même temps inquiets pour leur mère.



Piroyo montre bien toute la confusion qui l’agit enfant, mais également à l’âge adulte.

Enfant, elle n’arrive pas à mettre des mots dessus, demander de l’aide, elle ne comprend pas. Encore moins quand d’autres adultes font des louanges à son père, et ça la met encore plus en colère et en pertes de repères.

Parfois, on ne connaît pas les différents visages, ce qui se cache derrière les portes d’un foyer.



Piroyo va montrer combien le monstre la hante et ce à travers les années, combien elle a du mal à dormir, elle entend encore les cris. Un côté fuyant, la difficulté dès qu’il faut revoir ses parents. Mais également combien ses relations ont été impactées, faussées, et qu’elle même est complètement à la dérive. Ce qui lui sera encore plus claire une fois qu’elle devient mère. Cette haine, cette colère, ce monstre en elle, cette peur de ne pas pouvoir échapper à son sang, son hérédité. Accepter, comprendre, avancer. C’est compliqué.



Mais Piroyo ne pourrait pas simplement utiliser son passé come excuse, elle se doit de protéger son enfant, lui offrir amour et un foyer chaleureux où il se sent en sécurité.



Et pour nous lecteurs également, une lecture tellement difficile, intéressante mais également nécessaire. Comme toute forme de violence qui déconstruit les rapports aux autres, la personnalité, on a envie de hurler il faut que cela cesse, plus jamais cela !

Les chaînes de la maltraitance, de la violence peuvent être démoniaques, mais il faut à tout prix la briser.



Livre d’utilité publique, très bien fait, très bien abordé, montre bien la complexité, les différentes phases et donne de l’espoir sur la fin.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
Commenter  J’apprécie          10
Mon bourreau de père est enfin mort

C’est très beau de voir la protagoniste, qui est aussi l’autrice, comprendre les mécaniques complexes que sa relation avec ses parents, et notamment son père, a amené dans sa vie et essayer d’aller mieux, pour elle et sa famille. D’autant plus touchant que c’est le récit de la vie de l’autrice.
Commenter  J’apprécie          00
Mon bourreau de père est enfin mort

C’est un manga qui aborde le sujet difficile de la maltraitance…



La mangaka Piroyo Arai raconte, dans ce one-shot, ses souvenirs d’enfant victime d’abus et de violences ainsi que son parcours d’adulte traumatisée.



C’est dur et cru, mais c’est poignant d’accompagner l’auteure dans son besoin de tout reprendre point par point.
Commenter  J’apprécie          00
Mon bourreau de père est enfin mort

Voilà le témoignage percutant d'un sujet encore bien trop présent dans notre société. Ici nous parlons de maltraitance, physique et psychologique, d'un père envers sa famille. L'auteure nous livre son histoire, son enfance, son impuissance et sa peur face à cette violence mais également son entrée dans la vie adulte qui n'a pas été facile.



En effet, avec le traumatisme qu'elle a vécu elle nous montre à quel point il peut-être difficile de se reconstruire après avoir été autant brisé. Son témoignage nous montre également à quel point la psychologie des personnes peut-être complexe et destructrice. Nous constatons à quel point un manipulateur peut devenir nocif mais en même temps crée une relation de dépendance qui fait que ses proches ne peuvent partir même s'ils savent que ce n'est pas normal.



Ce témoignage est sincère, honnête, rendu encore plus poignant grâce aux dessins certes enfantins mais assez sombres car ils reproduisent des scènes particulièrement violentes.

Je pense qu'il s'agit d'un témoignage à lire, un témoignage qui montre une réalité pour laquelle les victimes sont encore trop souvent incomprises.
Commenter  J’apprécie          00
Mon bourreau de père est enfin mort

Un témoignage sans concessions des violences familiales et de leurs conséquences sur le long terme. […] Ce récit ne peut pas laisser les lecteurs indifférents, tant il est marquant.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
Commenter  J’apprécie          00
Mon bourreau de père est enfin mort

Témoignage aussi riche qu'éprouvant et glaçant, Mon bourreau de père est enfin mort est, avant tout, un ouvrage d'utilité publique, qui se voit servi dans une excellente qualité éditoriale.
Lien : https://www.manga-news.com/i..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Piroyo Arai (29)Voir plus

Quiz Voir plus

Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

10 questions
123 lecteurs ont répondu
Thème : Philip KerrCréer un quiz sur cet auteur

{* *}