Pixel Vengeur

Un très bon moment de détente 100% pur porc qui demande à être reconduit urgemment !
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L'esprit moqueur, sans concession, qui n'épargne absolument personne... Tout y est pour le plus grand plaisir des lecteurs !
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Lecteur de feu Vaillant, futur Pif gadget, ce qui du coup ne me rajeunit pas, Gai-Luron a de toute évidence bercé ma jeunesse. Et bien que son évolution quelques décennies plus tard en "Gai-Luron en slip'" ne m'ait un pas totalement convaincu, sans doute par la sexualisation soudaine d'un souvenir d'enfance, c'est quand même avec plaisir et curiosité que je me suis jeté sur ce retour en librairie.

Niveau dessin, rien à redire, Pixel vengeur fait un bon boulot, très ressemblant, avec une touche presque imperceptible de modernisation du trait bienvenue. Nous vivons au 21e siècle et c'est tout à fait de bon aloi. On notera toutefois, que le passage à des pages de neuf cases aèrent sans doute le récit mais lui enlève l'aspect foisonnant de l'oeuvre primaire qui, elle, jouaient avec douze. Ce qui a changé par contre, c'est la narration. D'histoires délirantes sur deux pages, nous passons à une multitude de formats, allant du comics en trois cases à la double page, essayant d'allier tout à la fois un thème narratif unique et un délire constant. Draguer très maladroitement Belle-Lurette, aidé par l'ineffable Jujube, devient le running gag de l'album, avec ce nombreuses incursions dans un absurde inventif mais sans doute un poil trop sage, comme si les auteurs étaient encore un peu coincés face au maître Gotlib ( le créateur de la série pour ceux qui ne suivraient pas ). Sans doute parce que l'époque est moins patiente, le texte est moins important, Ce qu'on perd en dialogues truffés de jeux de mots, on le regagne en dynamisme.

Mais je ne bouderai pas mon plaisir, ce retour est sacrément plaisant, drôle et amusant.

La fin sur le blog
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ça arrache comme du Charb et c'est dessiné comme du Gotlieb, plein de courtes histoires aux frontières de l'humour.

Par Horus : demeurés !



L'idée d'un re-visite de quelques séries phares de la BD (Blake & Mortimer, Bernard Prince, Bob Morane, Barbe Rouge, La Quête de l'Oiseau du temps, Rahan, Donjon, Raoul teigneux, L'Incal...) sous l'angle "racailles/banlieues/ziva" pouvait se tenir a priori.



Hélas, très rapidement, les aventures de "Black & du Suprême Mortamère", tournent court et si on sourit parfois en assistant à un taggage de pyramide ou à l'envol des dernières illusions de Rahan, cela ne va pas plus loin.



Pour rendre les histoires intéressantes, il aurait fallu que :

- les personnages soient sympathiques ou drôles, ce n'est pas le cas : ils flinguent à tout va, arrachent les sacs des vieilles dames, envisagent des viols dans les caves...

- que l'humour aille au delà d'une utilisation aussi systématique et ridicule du verlan : "lâche-oim, tarba, une trouillepa, la ronnecou, conduite à cheugau...



Donc, 2 étoiles maximum pour tenir compte :

- des dessins corrects ,

- du seul passage que j'ai trouvé drôle, à savoir le renvoi à une traduction fantaisiste du "Heavens ! " proféré par le Yeoman sorti tout droit de la "Marque Jaune" : "Bordel de merde de chiotte à queue de pute de cul !"



NB : le format est très particulier : 19,5/27,7.

Difficile de ne pas assimiler le duo d'enfer de cette intégrale aux deux lascars de NTM , Joey Starr et Kool Shen , tellement la ressemblance a été délibérée .

Surtout quand l'un des deux se met à chanter "Ma Benz" . Sans oublier les relations très conflictuelles avec l'autorité , la police naturellement .

Les incursions dans l'univers d'autres dessinateurs de BD sont légion , mais sont autant d'hommages -débridés , faut le dire - à ces mêmes dessinateurs : les schtroumpfs , Blake et Mortimer (Black et le Suprême Mortamer , il fallait oser !) , Salammbo de Druillet , Franquin , Superman , Trondheim (ils font même cuire à la broche le canard ! ) , Sfar , Charlier , Moebius , Loisel (je crois que j'en oublie quelques-uns , peu importe ) . On est évidemment dans la parodie , mais encore plus dans le clin d'oeil aux autres univers de la BD .

Pour être honnête , je ne suis pas habitué à fréquenter ce genre de personnages en BD , mais alors quel humour ! Le langage est croustillant à souhait , avec du verlan bien chiadé , la langue des racailles .

Pour l'anecdote , j'ai été mort de rire quand l'un des deux chourave une R19 avec une cassette d'Herbert Léonard . Evidemment , il se fait chambrer par son acolyte et lui rétorque "va sucer un arbitre de touche , Momo , tu m'saoules" .

On est vraiment gâtés avec cette intégrale : les planches d'origine étaient en noir et blanc , et là -grand luxe- la plupart des aventures du duo sont en couleurs , le graphisme en ressort plus éclatant .

En définitive , les scènes de violence ne font pas du tout frémir le lecteur , on sait que c'est seulement pour rire , et on se marre comme des tordus quasi à chaque page .

Pixel Vengeur , l'auteur , est le pseudonyme de Benoît Serrou , il a travaillé avec Fabcaro sur "les nouvelles aventures de Gai-Luron" , entre autres choses .

J'ai passé un excellent moment avec Black et Mortamère , je relis régulièrement des planches qui m'ont fait rire .

Je tiens à remercier les Editions Rouque-Moute et Babelio qui m'ont fait bénéficier de cette magnifique BD .

Une bande dessinée, un auteur, à découvrir, j’étais enchantée.

Je suis de la génération Verlan et de banlieue mais j’avoue que je ne maîtrise pas le verlan comme Black et Mortamère, à la façon racailles du 9-3…

Si au début j’ai ri et me suis amusée, mon sentiment a évolué tout au long de l’ouvrage sans toutefois se stabiliser. Des histoires, des textes, des dessins vont m’emballer alors que d’autres vont me déplaire. J’ai trouvé des passages très drôles et en ai trouvé d’autres barbants…



Il est clair que l’auteur a une imagination débordante et que l’on ne s’ennuie pas une seconde.

D’une histoire à l’autre, on retrouve les schtroumpfs, Rahan, Superman mais aussi des zombies, des pharaons, des extra-terrestres et des jeunes de cités.

J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les références fréquentes aux autres univers de la bande dessinée.



Quelque soit l’histoire et le style choisi pour cette dernière, le graphisme est toujours extraordinaire, fouillé, précis, adapté au texte. C’est ce qui m’a vraiment le plus plu dans cet ouvrage : regarder les histoires.



Un ouvrage à conseiller à un public averti, et non à des lecteurs plus « classiques ». Un grand merci à Babelio et aux Editions Rouque-Moute pour cette découverte.

Merci à Babelio et aux éditions Fluide Glacial pour cet envois!

16 histoires courtes, comme des sketchs, de quelques pages chacune. Les auteurs y abordent plusieurs thèmes comme l'adoption dans les pays pauvres (pour moi la meilleure de l'album), les vacances low coast, les vidéos de chats sur Internet (bien bonne aussi), le SM, les GN, les geeks, le handicape...

Si une unité apparaît dans le trait de ces deux auteurs, ce n'est pas tout à fait le cas dans le niveau des histoires.

J'aime l'humour noir et souvent trash que l'on peut trouver dans les pages de Fluide Glacial. Ici j'ai trouvé la plupart des histoires sans intérêt. Pas toujours drôle, on se demande parfois où est la chute ou le gag, pas toujours fin ni intelligent. L'humour noir est difficile. Et pourtant Pixel Vengeur et Monsieur le Chien ne sont pas des débutants. Pourtant avec moi ça n'a pas fait mouche. Dommage.


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Un titre constitutif d’une collection dont on entendra parler.
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Cette bande dessinée est plutôt pour les adultes. C´est la suite du premier tome et c´est clairement un délire et hommage au hellfest. J´ai apprécié les différents clins d´oeil au festival de metal et aux différents groupes de musique. C´est une façon sympa de se replonger dans l´univers du festival. Je le recommande plus pour les fans de metal et du hellfest.

Le propos, un peu léger, permet aux auteurs de croquer fans et vedettes dans une ronde pétaradante de scènes pleines de clins d’œils et d’autodérision.
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Une autre bande dessinée que j'ai découverte dans les pages de Fluide glaciale et qui m'avais fait bien rire. L'homme au masque (en toile de jute) est un maniaque qui kidnappe des femmes avec l'intention de vivre avec elles une relation amoureuse. Bien sur, la kidnappée n'a pas bien le gout de participer a ce plan.

J'ai vue que c'est un fait divers d'une femme retrouver après plusieurs années qui a inspirer l'auteur. Bien sur il en a fait une B.D beaucoup plus drôle. Donc une petite bande dessinée qui vaut la peine et qui nous fait rire des déboires de cet homme au masque en toile de jute.

Nous sommes ici devant l'anti héros absolu.

Notre con... heu héros, excusez moi, est d'une intelligence dépassant rarement la température annale. De nombreuses aventures vont entrainer notre homme vers des contrées méconnues et dangereuses. Grâce à sa bêtise naturelle tous ses plans vont capoter...

Plein de référence cinéma et bédé parcourent cette histoire. De plus l'auteur ne sachant pas dessiner les chevaux la monture de notre héros est un panda géant !!.



Pas une grande bd mais un bon moment de lecture.

Ah Dominique et son petit petz !!!... :-)

Sans jamais que ça sente le réchauffé d’il y a trois décennies, les auteurs réussissent à faire revivre un personnage prétexte à enchaîner les situations absurdes et les bons mots.
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Beau retour aux affaires de Gai-Luron, piloté par les inspirés Pixel Vengeur et Fabcaro.
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Le trait caricatural de l’illustrateur est fidèle à celui du Maître. Il n’hésite d’ailleurs pas à s’approprier les tics graphiques de l’homme aux lunettes noires (...) un retour bien mené.
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Le retour d'un grand héros qui mérite qu'on s'y intéresse de très près !


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pure heroic fantasy avec une touche humouristique fort interessante

Reçu dans le cadre de l'opération MASSE CRITIQUE de BABELIO en partenariat avec l'éditeur



Publié par FLUIDE GLACIAL... voilà qui annonce la couleur. De l'humour certe, mais plutot corosif et adulte. A ne pas mettre entre toutes les mains donc (du moins attendre que le lecteur ait dépassé 13 ou 16 ans). Chaque histoire aborde rapidement et de façon satirique un sujet "de société" (adoption a l'étranger, vacance low cost, vidéo de chaton...) ou un peu plus déjanté (jeux de role, SM, star wars...). A chaque fois cela se termine plutot mal pour au moins l'un des protagonistes, mais cela reste assez décalé et donc drole (si on aime l'humour noir et qu'on a quelque culture "geek")



Souvent j'ai regretté que ce genre d'humour satirique en BD s'accompagne de dessins au style minimaliste ou très particulier et c'est avec satisfaction que je n'ai pas retrouvé cette particularité ici. Les personnages dessinés sur la couverture donnent une bonne idée du style graphique. Toutefois, la lecture du recueil montrera une plus grande richesse: chaque histoire ayant droit à un style unique assez travaillé, qui pour moi met bien en valeur les délires du scénariste.



Un ouvrage qui se lit donc avec facilité et grand plaisir.


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