J’écoute le vent, il efface mes traces.
Le vent qui ne se souvient de rien
et ne comprend ce qu’il fait ni ne s’en inquiète,
mais qui est si beau à écouter.
Le vent doux,
doux comme l’oubli.
Lorsque poindra l’aube nouvelle
je poursuivrai ma route.
Dans l’aube sans vent j’entamerai la marche à nouveau
posant mon tout premier pas
dans le sable merveilleusement intact.