C'est un mystère qui me préoccupe depuis des années, et que je n'arrive pas à résoudre. Une fois que l'on aime réellement ce que l'on voit à travers le viseur, il devient presque impossible de prendre une mauvaise photographie. Elle peut être légèrement floue, trop claire ou légèrement sous-exposée... mais jamais vraiment mauvaise. Il semble que la photographie soit bien plus que le simple ajustement de l'exposition, de l'ouverture et de la sensibilité. C'est avant tout le témoignage d'une relation délicate et fragile entre le photographe et son sujet.
Pour moi, il y a toujours eu quelque chose de "charmant" dans la vie quotidienne... dans son imperfection. Les photos posées, comme les portraits sophistiqués pris dans un studio parfaitement éclairé, ne m'ont jamais vraiment attiré. La vie se déroule à l'extérieur, avec toute sa beauté et sa cruauté, avec tout le chaos dont j'ai besoin pour créer et exister. Lorsque je capture une image dans les rues, c'est pour immortaliser les instants, les lieux et les personnes qui en sont les témoins privilégiés.
Si la photographie se pratique toute l'année, le dessin et l'écriture ont toujours été des activités hivernales pour moi. C'est une manière de compenser le fait qu'il y ait moins de lumière dehors et qu'il fasse trop froid pour que je puisse me promener des heures avec mon appareil photo.
Après tout, les portraits en disent autant sur le sujet que sur le photographe. On ne peut simplement pas prendre une mauvaise photo d'une personne que l'on aime et qui nous aime.
N'attendez jamais le moment idéal pour prendre une photo, car vous pourriez passer à côté de merveilles inattendues.
L'avantage de la véritable beauté réside dans le fait qu'elle n'exige pas de mots pour être décrite.
La seule chose à laquelle je tiens vraiment, c'est la photographie. Et le café.
La seule chose à laquelle je tiens vraiment, c'est l'écriture. Et le café.