Levée à 7 heures, les yeux encore un peu brouillés!, me voici prête pour les choix de la Masse critique... Ce "River Dream" a l'air alléchant, le XIXè, le Mississippi, je lis le début du résumé, je m'interroge sur le personnage de la couverture, et je clique sans hésiter...
Quelques jours plus tard, grâce à Babelio et aux éditions French Eyes que je remercie, le tome 1 de River Dream arrive dans ma boîte aux lettres. Et là je vais de surprise en surprise: le format n'est pas celui d'une BD "normale", la couverture est souple, il y a des rabats qui font la promotion de titres comme Hellraiser ou True Blood, mais surtout un gros autocollant rouge sur la couverture me prévient: "par l'auteur de "Game of Thrones". Pas de problème a priori: c'est vrai que je n'avais pas remarqué ça quand j'avais sélectionné le livre, mais j'adore la série donc ça devrait bien me plaire. Ce qui me chagrine, c'est que je ne peux pas enlever l'autocollant sans trasher toute la couv, mais bon, passons...
Avant de commencer ma lecture, un détail me perturbe: où est passée la couverture qui m'avait attirée, la femme plantureuse vêtue d'une robe en velours noir entourée de tissu qui ressemble à des ailes de chauve-souris et qui tend les mains vers nous? Décidément, 7 heures du mat' c'est pas mon heure pour une masse critique... est-ce que je l'ai imaginée? est-ce que j'ai confondu?...
Bref, j'entre enfin dans l'histoire: un fleuve, des courses de bateau, des créatures inquiétantes et sanguinaires, la nuit omniprésente, les secrets du capitaine... Je tombe sur la couverture de mon souvenir au bout de quelques pages: elle n'est pas reliée à l'histoire, elle n'a pas le même style, qui est ce personnage? On ne sait pas...
Vous trouvez tout cela décousu? Et bien moi aussi, à vrai dire! Le personnage du capitaine Marsh me plaît assez: plutôt naïf, mais prêt à tout pour naviguer et retrouver la gloire grâce au fabuleux bateau le Rêve de Fevre, quitte pour cela à fermer les yeux sur le comportement inhabituel de Joshua York, celui qui a financé le projet.
Mais je suis déçue par plusieurs choses: l'ambiance me rappelle trop les romans d'Anne Rice, les décors et les vampires décrits, à la fois féroces et diablement séduisants, ça vous rappelle quelque chose? Il y a comme une impression de déjà-lu. Ensuite il y a vraiment trop de coquilles, y compris dans le résumé sur la quatrième de couverture. Avis à l'éditeur: à la prochaine réimpression, faites quelque chose pour corriger ça ("sinonyme", "tein", entre autres). Et je terminerai par un regret "féministe": pourquoi déshabiller toujours les femmes? Le public visé serait donc purement masculin? Les lectrices qui aiment les histoires de vampire n'ont-elles pas le droit de découvrir le corps de leurs héros? Non, il est des choses qui ne changent pas: du romantisme pour les femmes, des poitrines volumineuses pour les hommes!...
Allez, je m'arrête là, je suis un peu sévère, c'est vrai, d'autant que j'ai lu ce tome 1 d'un trait et que je ne me suis pas ennuyée. A vous de juger!
Commenter  J’apprécie         80
1857, Mississipi. Abner Marsh, autrefois à la tête d'une compagnie navale prospère, ne possède plus que sa réputation d'excellent capitaine. Un soir, à Saint Louis, il reçoit une étrange proposition : Joshua York, un inconnu au teint pâle, lui offre la somme suffisante pour construire le bateau de ses rêves, à la condition de le prendre comme associé et d'accepter tout ce qu'il demande, sans discuter.
Abner accepte et construit le bateau inespéré : le Rêve de Fevre. D'étranges rumeurs se répandent parmi l'équipage. Joshua fuit la lumière du jour, des meurtres sont commis, ...
Vampires ?
Et bien oui, vampires !
J'ai reçu ce comics grâce à Babelio Masse critique que je remercie ainsi que French Eyes. J'ai beaucoup aimé. Bien surprise de découvrir que ce comics est tiré d'un roman de R.R. Martin.
L'histoire est assez intense, l'ambiance est sombre, vampirique, troublante.
Seul bémol : les dessins ne sont pas très fins, plutôt grossiers. C'est sans doute pour agrémenter cette ambiance un peu glauque. J'aurai préféré mieux distinguer les personnages.
Je me réjouis de lire la suite. Je pense peut-être lire le roman mais hésite toutefois car je n'aurai plus l'effet de surprise.
Commenter  J’apprécie         60
La Masse Critique de Babélio a cet avantage: nous faire découvrir des oeuvres vers lesquelles nous ne serions pas allés de prime abord. C'est le cas de cette BD, des Editions French Eyes. Ce qui m'avait attirée, c'était l'époque et le lieu, le sujet restant à découvrir mais le thème me paraissait pouvoir s'insérer dans ce contexte . Ce qui m'a le plus gênée, ce n'est pas le sujet (je ne suis pas "fan" de vampires" mais reste curieuse de tout), même si je pense que l'intrigue est assez convenue et les personnages falots: mais y-a-t-il d'autres possibilités pour traiter ces histoires de vampires que l'opposition vampires et "bétail" (c'est nous)? Non, c'est plutôt le graphisme. Les dessins ne permettent pas d'entrer dans l'époque ou dans les péripéties. On éprouve parfois des difficultés à différencier les personnages et certaines scènes manquent de profondeur, comme par exemple les courses entre les bateaux. La lecture reste agréable mais ne fera pas date.
Commenter  J’apprécie         50
Plongez dans l'ambiance envoûtante de la Louisiane du XIXe siècle et de ses vampires si chics. Les deux personnages principaux, le vampire York et le capitaine Marsh, forment un duo antagoniste très plaisant, mais on peut regretter de ne pas en savoir assez sur leur passé. L'histoire est parfois un peu confuse mais aussi classique, cependant cela m'a donné envie de lire le tome 2 afin d'en savoir plus.
Le fait que ce soit écrit par George R Martin ne doit pas être un appart car on ne retrouve pas spécialement sa patte. Enfin, le dessin très moderne peut surprendre mais chacun ses gouts !
Commenter  J’apprécie         30
Etats-Unis, XIXe siècle. Le Mississippi, ses missions au long cours, ses bateaux à aubes... et ses vampires.
Abner Marsh est loin de s'imaginer ce qu'il va lui arriver lorsqu'il signe un contrat avec Joshua mais une chose est sûre, les révélations ne vont pas lui plaire. Rafael Lopez propose ici une adaptation en comic du Riverdream de G.R.R. Martin.
Le choix graphique est intéressant, mais pas toujours aussi net et précis que l'aurait mérité le sujet. Certaines cases sont un peu trop grossières mais, dans l'ensemble, le trait est plutôt soigné. L'adaptation, de son côté, a su conserver les péripéties les plus importantes, et ne trahit pas l'histoire. On ne retrouve cependant pas totalement l'ambiance délétère du roman, dont les longues descriptions permettaient d'installer le climat angoissant. Ceci étant dit, l'adaptation est plutôt réussi et atteint l'objectif fixé : faire frissonner le lecteur avec des vampires traqué par un des leurs.
C'est une adaptation intéressante donc, tant du point de vue du scénario que du graphisme. Dommage, cependant, que le texte soit truffé de fautes d'orthographes, cela n'encourage pas à la lecture.
A réserver au fan du roman, ou à ceux qui voudraient découvrir G.R.R. Martin autrement, en gardant cependant à l'esprit qu'on est assez loin de l'oeuvre originale.
Commenter  J’apprécie         20
Reçu dans le cadre du mass critique de juin 2015.
Je déplore un graphisme sans relief dans la grande lignée des comics de seconde zone.
Le récit est terne, et les tentatives de rendre la lecture attractive au travers de flash-back ou d'histoires en parallèle ne parviennent pas à combler le peu d'intérêt qu'il suscite.
Je n'ai pas lu le roman du fameux auteur. Ce qui est certain, c'est que le premier recueil (TPB des six premiers numéros) n'est pas une réussite.
Espérons que la suite sera plus haletante.
Commenter  J’apprécie         10