Je tente de saisir l'enchaînement des faits. Un instant plus tôt, j'avais encore une bicyclette à moi et je pouvais sentir le vent dans mes cheveux. A présent je dois les couvrir et je n'aurai plus le droit de sortir seule quand nous serons revenus à Riyad. (...) Abandonner un vélo pour un voile, voilà qui me fait l'effet d'un bien mauvais troc. (p. 37)