Je me dis aussi qu'on ne meurt pas tranquillement, on ne peut pas se suicider tranquillement avec l'alcool. Ça laisse des traces sur les autres et sur soi.
Par ailleurs, sous l'effet d'une ivresse pathologique, une personne peut commettre des actes dont elle devra rendre compte en justice. Il peut s'agit d'actes de grande violence allant jusqu'au meurtre, au viol, ou d'actes de destruction de biens d'autrui. ainsi, l'ivresse pathologique peut conduire une personne à commettre des actes qu'elle n'aurait jamais posés "hors alcool", des actes qu'elle juge d'ailleurs immoraux ou répréhensibles lorsqu'elle a dessaoulé et qu'elle prend conscience de l'ampleur des dégâts physiques ou psychiques infligés aux biens et aux gens.
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L'ivresse pathologique relève plus d'une "défense sociale" que d'une prise en charge médicale ou psychologique voire psychiatrique.
Ainsi, il existe une maladie alcoolique; Lorsqu'une personne est devenue dépendante de l'alcool, elle est bel et bien malade. Toutefois, cet homme, cette femme n'est pas responsable d'être devenu malade de l'alcool. On n'est pas responsable de sa maladie, on est responsable du traitement de sa maladie. L'alcoolisme n'est ni une tare ni un vice. L'alcoolisme n'est pas le témoignage de secrets tourments psychologiques. Toute personne, quels que soient son âge, sa culture, son intelligence, sa morale, sa personnalité, peut devenir malade de l'alcool si elle consomme de l'alcool en quantité et sur le long terme.
Ainsi, il existe une maladie alcoolique; Lorsqu'une personne est devenue dépendante de l'alcool, elle est bel et bien malade. Toutefois, cet homme, cette femme n'est pas responsable d'être devenu malade de l'alcool. On n'est pas responsable de sa maladie, on est responsable du traitement de sa maladie
... prendre un verre ou deux le soir pour bien dormir est un leurre : l'alcool donne quelques heures d'un pseudo-sommeil puis engendre une insomnie. Cela est vérifié par les analyses du sommeil par électro-encéphalogramme, durant lesquelles sont visualisés les phases et la qualité du sommeil.
Détaillons plus précisément ce qu'est une drogue. La définition acceptée actuellement l'OMS est la suivante : une drogue est une substance qui entraîne une dépendance physique et/ou psychique et qui modifie la psychologie de la personne.
... rares sont les personnes dépendantes qui peuvent encore, après un sevrage, s'accorder un verre d'alcool de temps à autre. Pourtant, je connais beaucoup de malades alcooliques abstinents et heureux.
Toute personne, quels que soient son âge, sa culture, son intelligence, sa morale, sa personnalité, peut devenir malade de l'alcool si elle consomme de l'alcool en quantité et sur le long terme.
Il est bien évidemment possible d'apprécier l'alcool jusqu'à l'ivresse sans pour autant devenir alcoolo-dépendant. Mais l'ivresse peut avoir un prix.
Avec les années [d'abstinence], j'ai aussi compris que le goût du vin ne m'a jamais attiré. J'ai voulu jouer au connaisseur de vin, avoir une cave.